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La Cause Animale


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je suis assez intéressé par tes propos tanhouarn, mais j'avoue que je n'arrive pas à suivre pleinement ton cheminement.

tu pars de la définition d'un espèce, puis tu en conclues que l'homme ne peut se classer parmi les animaux. il me manque une pièce du puzzle, entre ces deux étapes, pour pouvoir comprendre et apprécier ton cheminement, et savoir si je m'y range ou non.

pour faire rapide, comment réfuterais-tu cet argument: "en prenant la même définition, on pourrait conclure qu'un chat, ne pouvant se reproduire avec un pigeon, n'est pas un animal."?

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Pourquoi penses-tu que je confonds? Il n'y a pas de raison.

Apparemment, suivant l'usage que tu en fais pour étayer ton avis.

Je n'ai pas parlé du règne animal, mais on peut en parler si tu veux.

Toutes les espèces animales font partie du règne animal.

Mais non. L'espèce humaine n'est pas à part. Où alors, elles le sont toutes. Les chiens, les chats, les lapins, les dauphins, les rats sont des espèces animales, aucune n'est une branche à part. Ce sont toutes des espèces animales.

Non, car il existe d'autres critères permettant de les inclure dans une même sous-famille, ce qui n'est pas le cas de l'Homme.

Peux-tu nous dire quel(s) critère(s) ferait que l'homme n'est pas dans la famille des mammifères ?

Si on prend le chien, le cochon, l'ours, le chimpanzé par exemple, qui sont aussi des mammifères, quels critères les différencient de l'homme ?

(et de la femme, hein)

Biologiquement l'homme est un animal. Il s'arroge un droit sur les autres animaux, car il se trouve qu'il est techniquement et sociologiquement plus avancé (il n'est donc pas, dans les faits, au même niveau). Il devrait également avoir un devoir que n'ont pas les autres animaux, car il est capable d'influer énormément sur son environnement. Bref c'est un vaste sujet. Mais le fait que certains pensent l'homme comme n'étant pas un animal m'a toujours étonné. Si tu penses cela, peut-être as-tu des arguments, ça m'intéresserait.

Si tu précisais que biologiquement, il fait partie du règne animal, ce serait mieux. Il n'est pas un animal, et c'est bien ce qui me chagrine dans vos assertions.

S'il fait partie du règne animal, ce n'est pas un végétal ni un minéral. C'est bien un animal, et je me demande en quoi ça te dérange.

Tu dis que sociologiquement et techniquement, l'Homme est plus avancé. Je ne suis pas en phase avec cette vision. On ne peut comparer que ce qui est comparable. Ce qui signifie donc que tu ne peux comparer l'espèce humaine avec les espèces animales, qui ont des comportement sociaux et techniques propres à leurs espèces. Essayer de les mettre sur une même échelle de niveau est donc à mon sens une erreur, qui se place sur une conception hiérarchique "homme/animal".

Les fourmis par exemple, ont des comportements sociaux et des pratiques techniques complexes. Les insectes et les mammifères sont pourtant très éloignés génétiquement.

Tiens voilà un schéma simple de la classification des animaux. L'homme fait partie des mammifères, à droite du schéma (cliquer pour agrandir).

classification_animaux.jpg

Rapidement, car je dois partir : tu t'étonnes sur le pourquoi je ne place pas l'homme comme animal : premièrement, ma conception se base sur la définition même des espèces et des catégories, et sur ce que je connais d'anthropologie et des questions idéologiques qui y sont conjuguées. Deuxièmement, pour moi, si l'homme n'est pas à considérer comme animal, de part l'ensemble de ce que je pense, cela ne l'exempte en rien de son devoir et de sa vision d'altérité avec l'animal et la nature dans son ensemble. Bien au contraire, cela engendre des devoirs.

Le fait que certains pensent l'homme comme étant un animal m'a toujours étonné. Si tu penses cela, peut-être as-tu des arguments autres qu'issus de Wiki, ça m'intéresserait. mdr

C'est très simple : le dictionnaire.

Animal : Être vivant, organisé, élémentaire ou complexe, doué de sensibilité et de mobilité (http://www.cnrtl.fr/definition/animal)

Slate est un site d'infos, pas spécialement un site écolo.

- J'ai bien conscience que certaines pratiques d'élevage et d'abbattage d'animaux seraient à revoir absolument mais cela doit se combrattre au niveau politique et non sur un terrain de boycot de la viande car il y a aussi de la viande produite dans des conditions acceptables. Moi par exemple j'ai hérité d'un pré de mon grand-père que je loue à un agriculteur où les vaches mangent de la vraie herbe et ont énormément d'espace. Donc il ne faut pas mettre toute l'agriculture dans le même panier.

Ok

ok? n'est-ce pas toi qui parlait de l'élevage bovin industriel (j'ai la flème de cherche le post, je laisse ce soin à christian girard qui adore ça, de le faire)?

Je n'ai pas dit qu'il n'y avait que ça.

oui, donc un site de personnes concernées et renseignées. donc un site très crédible. mais si tu veux des sources médiocres "ecolo-compliant", tiens: http://www.20minutes.fr/article/1079437/douleur-sensation-inconnue-poissons

Et voilà pour toi :

(vidéo)

c'est un aveu d'échec?

Non. Il est possible que les poissons ne ressentent pas de douleur physique comme nous, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne souffrent pas. Il y a plusieurs façons de ressentir de la douleur et de la souffrance.

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Slate est un site d'infos, pas spécialement un site écolo.

c'est un journal d'opinions, pas d'infos. journal écolo, globalement.

n'est-ce pas toi qui parlait de l'élevage bovin industriel (j'ai la flème de cherche le post, je laisse ce soin à christian girard qui adore ça, de le faire)?

Je n'ai pas dit qu'il n'y avait que ça.

non, mais le simple fait d'avoir émis l'hypothèse que ça existait était une sottise en soi. la première d'une longue série.

Il est possible que les poissons ne ressentent pas de douleur physique comme nous, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne souffrent pas. Il y a plusieurs façons de ressentir de la douleur et de la souffrance.

il sont capables de nociception, mais pas de douleur. ils ne souffrent pas, il n'y a qu'une façon de ressentir la douleur et les poissons ne l'ont pas. accepte-le au lieu de te débattre avec tes contradictions.

par ailleurs, christian, tu parlais d'aymeric caron, je le visionne en ce moment même. ce mec est une blague. derrière lui il y a onfray. c'est autre chose, on a beau n'être pas d'accord, la dialectique est d'un autre niveau. c'est dur pour caron.

ps: je suis de loin le débat à propos de la place de l'être humain, je suis impressionné par ton étanchéité intellectuelle, kristo. tu as une faculté de conservation d'opinion qui est remarquable.

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n'est-ce pas toi qui parlait de l'élevage bovin industriel (j'ai la flème de cherche le post, je laisse ce soin à christian girard qui adore ça, de le faire)?

Je n'ai pas dit qu'il n'y avait que ça.

non, mais le simple fait d'avoir émis l'hypothèse que ça existait était une sottise en soi. la première d'une longue série.

C'est le mot "industriel" qui te gêne?

Ca veut dire "Qui emploie, utilise certains procédés de l'industrie, qui fait appel à la machine, et qui est généralement produit en grande quantité".

Oui l'élevage bovin est de plus en plus industrialisé, tu le sais aussi bien que moi.

Il est possible que les poissons ne ressentent pas de douleur physique comme nous, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne souffrent pas. Il y a plusieurs façons de ressentir de la douleur et de la souffrance.

il sont capables de nociception, mais pas de douleur. ils ne souffrent pas, il n'y a qu'une façon de ressentir la douleur et les poissons ne l'ont pas. accepte-le au lieu de te débattre avec tes contradictions.

Il n'y a pas qu'une façon de ressentir la douleur. Encore moins de souffrir. Les nerfs, les hormones...

Il y a pas mal d'études sur le sujet.

Extraits : "Les chercheurs du Roslin Institue de l’Université d’Édimbourg, dirigés par le Gr Lynne Sneddon, ont étudié la réactivité des truites à l’injection de substances nocives. Ils ont donc injecté du venin d’abeille et de l’acide ascétique dans les lèvres de certains poissons. Ceux-ci ont eu des réactions qui ne semblaient pas relever du simple réflexe. Les scientifiques ont, du coup, découvert que les poissons avaient, sur la tête, des capteurs de nociception – la sensibilité à la douleur."

"On a longtemps cru que les poissons n’avaient qu’une activité réflexe face à la douleur, mais ne la ressentaient pas vraiment.

En réalité, il semble bien que les poissons qui ont eu une expérience douloureuse aient un comportement différent, interprété comme de la peur et de l’anxiété, ce qui indiquerait qu’ils perçoivent consciemment cette douleur."

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Je n'ai pas parlé du règne animal, mais on peut en parler si tu veux.

Toutes les espèces animales font partie du règne animal.

Euh... c'est ce que j'ai dit... Mais merci de le rappeler :)

Mais non. L'espèce humaine n'est pas à part. Où alors, elles le sont toutes. Les chiens, les chats, les lapins, les dauphins, les rats sont des espèces animales, aucune n'est une branche à part. Ce sont toutes des espèces animales.

Evidemment, que ce sont toutes des espèces animales... mais, sauf à faire du révisionnisme biologique et anthropologique... peux-tu me dire comment se fait-il que la biologie considère l'homme comme faisant partie de l'espèce humaine ?

Peux-tu nous dire quel(s) critère(s) ferait que l'homme n'est pas dans la famille des mammifères ?

Si on prend le chien, le cochon, l'ours, le chimpanzé par exemple, qui sont aussi des mammifères, quels critères les différencient de l'homme ?

(et de la femme, hein)

Déjà, dans le terme "Homme" avec un grand H, l'homme et la femme se retrouvent. Si tu as besoin de préciser "et de la femme", c'est que déjà du est teinté de l'idéologie actuelle. Difficile alors de discuter sur une anthropologie objective.

Par contre, tu me demandes "Si on prend le chien, le cochon, l'ours, le chimpanzé par exemple, qui sont aussi des mammifères, quels critères les différencient de l'homme ?"

Je suis désolé si tu ne t'en rends pas compte par toi-même. J'étais persuadé de parler à un homme, et non à un ouistiti... mais bon... mdr

S'il fait partie du règne animal, ce n'est pas un végétal ni un minéral. C'est bien un animal, et je me demande en quoi ça te dérange.

Parce que tu confonds espèces et règnes. Il existe une catégorie qui s'appelle l'espèce humaine, et les autres qui font partie des espèces animales, dépendant d'une surcatégorie "vertébrés", dépendant encore d'une autre surcatégorie "Règne animal". Je n'y peux rien, ce sont les appellations (et encore... il y a toutes les autres sous-catégories). Libre à toi de les interpréter et de sortir des tableaux qui vont dans ton sens, le fait est là...

Et toutes les études qui tendent à supprimer l'appellation "espèce humaine" vont bizarrement dans le sens d'une anthropologie visant à nier l'homme. Et oui... la novlangue permet de revoir la façon de penser... et ca marche apparemment...

Notons que l'anthropologie avance au fur et à mesure des découvertes et des connaissances qui s'affinent. Ce qui signifie que les classifications ne peuvent être figées comme tu sembles l'afficher.

Les fourmis par exemple, ont des comportements sociaux et des pratiques techniques complexes. Les insectes et les mammifères sont pourtant très éloignés génétiquement.

Je répète donc ce que j'ai dit, puisque tu ne sembles pas avoir saisi, et je te mets en gras ce qu'il faut : tu dis que sociologiquement et techniquement, l'Homme est plus avancé. Je ne suis pas en phase avec cette vision. On ne peut comparer que ce qui est comparable. Ce qui signifie donc que tu ne peux comparer l'espèce humaine avec les espèces animales, qui ont des comportement sociaux et techniques propres à leurs espèces. Essayer de les mettre sur une même échelle de niveau est donc à mon sens une erreur, qui se place sur une conception hiérarchique "homme/animal". En bref, en essayant de comparer l'animal à l'homme, tu es dans cette conception hiérarchique, dans un sens comme dans l'autre, qui est à côté de la plaque et participe à nier l'altérité homme/animal.

Tiens voilà un schéma simple de la classification des animaux. L'homme fait partie des mammifères, à droite du schéma (cliquer pour agrandir).

T'as pas quelque chose de plus sérieux ? Ce n'est pas parce que l'homme a certains caractères, comme celui des mammifères, qu'il est considéré comme une espèce animale.

Au fait... pour illustrer les mammifères, j'vois un chien, mais pas l'Homme... C'est normal ou c'était pour me montrer que j'ai raison ? mdr

C'est très simple : le dictionnaire.

Animal : Être vivant, organisé, élémentaire ou complexe, doué de sensibilité et de mobilité (http://www.cnrtl.fr/definition/animal)

Evidemment... mais dis-moi... dans cette définition, il est question de l'animal, non de l'homme, être qui, je te le rappelle au cas où, se distingue de tous les autres par la raison.

ps: je suis de loin le débat à propos de la place de l'être humain, je suis impressionné par ton étanchéité intellectuelle, kristo. tu as une faculté de conservation d'opinion qui est remarquable.

+1

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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je suis assez intéressé par tes propos tanhouarn, mais j'avoue que je n'arrive pas à suivre pleinement ton cheminement.

tu pars de la définition d'un espèce, puis tu en conclues que l'homme ne peut se classer parmi les animaux. il me manque une pièce du puzzle, entre ces deux étapes, pour pouvoir comprendre et apprécier ton cheminement, et savoir si je m'y range ou non.

pour faire rapide, comment réfuterais-tu cet argument: "en prenant la même définition, on pourrait conclure qu'un chat, ne pouvant se reproduire avec un pigeon, n'est pas un animal."?

Je ne suis pas sûr que tu aies lu la totalité de mes messages, car la définition de l'espèce était juste pour rappeler à Kristo ce qu'était une espèce. En effet, j'ai cru comprendre qu'il confondait les classifications (espèces, règnes...)

Pour résumer, je dis simplement que l'Homme dépend du règne animal (effectivement, le nom ne me convient pas mais c'est comme cela), et dépend de l'espèce humaine, et non des espèces animales. Les appellations existent et je ne fais que les reprendre. Suis-je plus clair ?

Pour ta question, qui ne correspond de toutes façons pas à ce que j'ai dit, je fais appel à ce qui caractérise l'Homme, à savoir la raison. Cela devrait te permettre d'avoir une réponse satisfaisante ;)

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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L'Homme est une espèce animale. Cela ne veut pas dire qu'il se reproduit avec les autres animaux, tout comme une vache ne peut pas non plus se reproduire avec n'importe quel autre animal. Tu n'as pas bien compris la notion d'espèce il me semble Tanhouarn.

Alors il te semble mal. L'Homme dépend de l'espèce humaine et non de l'espèce animale, comme tu le dis (ou comme Kristo le dis). C'est un peu comme si tu mettais une vache dans une écurie : ce n'est pas pour autant que la vache deviendra un cheval, même si tu décides le contraire.

L'Homme a beau être classé dans le règne (et non dans l'espèce) animale, il n'en est pas un, d'où le fait qu'il ne peut être classé avec les espèces animales mais est considéré comme une espèce à lui tout seul.

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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Mais non. L'espèce humaine n'est pas à part. Où alors, elles le sont toutes. Les chiens, les chats, les lapins, les dauphins, les rats sont des espèces animales, aucune n'est une branche à part. Ce sont toutes des espèces animales.

Evidemment, que ce sont toutes des espèces animales... mais, sauf à faire du révisionnisme biologique et anthropologique... peux-tu me dire comment se fait-il que la biologie considère l'homme comme faisant partie de l'espèce humaine ?

C'est amusant, avec toi on a un peu l'impression de revenir 200 ans en arrière... c'est "retour vers le futur", il faut tout réexpliquer... mdr

L'espèce humaine (homo sapiens) est une espèce animale. L'espèce canine (canis) est une espèce animale. Idem pour les chats (felis), les rats (rattus), etc... Nous sommes tous des espèces animales. J'espère que c'est plus clair pour toi.

Peux-tu nous dire quel(s) critère(s) ferait que l'homme n'est pas dans la famille des mammifères ?

Si on prend le chien, le cochon, l'ours, le chimpanzé par exemple, qui sont aussi des mammifères, quels critères les différencient de l'homme ?

(et de la femme, hein)

Déjà, dans le terme "Homme" avec un grand H, l'homme et la femme se retrouvent. Si tu as besoin de préciser "et de la femme", c'est que déjà du est teinté de l'idéologie actuelle. Difficile alors de discuter sur une anthropologie objective.

J'ai précisé la femme pour ne pas avoir des remarques de féministes qui fréquenteraient ce forum. Il est en effet dommage qu'on dise toujours "l'homme" pour désigner l'espèce humaine qui comprend homme et femme.

Par contre, tu me demandes "Si on prend le chien, le cochon, l'ours, le chimpanzé par exemple, qui sont aussi des mammifères, quels critères les différencient de l'homme ?"

Je suis désolé si tu ne t'en rends pas compte par toi-même. J'étais persuadé de parler à un homme, et non à un ouistiti... mais bon... mdr

Ca c'est la pirouette classique mais ça ne répond pas tellement à la question !

S'il fait partie du règne animal, ce n'est pas un végétal ni un minéral. C'est bien un animal, et je me demande en quoi ça te dérange.

Parce que tu confonds espèces et règnes. Il existe une catégorie qui s'appelle l'espèce humaine, et les autres qui font partie des espèces animales, dépendant d'une surcatégorie "vertébrés", dépendant encore d'une autre surcatégorie "Règne animal". Je n'y peux rien, ce sont les appellations (et encore... il y a toutes les autres sous-catégories). Libre à toi de les interpréter et de sortir des tableaux qui vont dans ton sens, le fait est là...

Oui et l'espèce humaine fait partie des mammifères (comme les autres dont on parle plus haut) qui font partie des vertébrés, qui font partie du règne animal.

Et toutes les études qui tendent à supprimer l'appellation "espèce humaine" vont bizarrement dans le sens d'une anthropologie visant à nier l'homme. Et oui... la novlangue permet de revoir la façon de penser... et ca marche apparemment...

Notons que l'anthropologie avance au fur et à mesure des découvertes et des connaissances qui s'affinent. Ce qui signifie que les classifications ne peuvent être figées comme tu sembles l'afficher.

J'attends ton tableau qui classe l'espèce humaine ailleurs que chez les mammifères ! ;)

Les fourmis par exemple, ont des comportements sociaux et des pratiques techniques complexes. Les insectes et les mammifères sont pourtant très éloignés génétiquement.

Je répète donc ce que j'ai dit, puisque tu ne sembles pas avoir saisi, et je te mets en gras ce qu'il faut : tu dis que sociologiquement et techniquement, l'Homme est plus avancé. Je ne suis pas en phase avec cette vision. On ne peut comparer que ce qui est comparable. Ce qui signifie donc que tu ne peux comparer l'espèce humaine avec les espèces animales, qui ont des comportement sociaux et techniques propres à leurs espèces. Essayer de les mettre sur une même échelle de niveau est donc à mon sens une erreur, qui se place sur une conception hiérarchique "homme/animal". En bref, en essayant de comparer l'animal à l'homme, tu es dans cette conception hiérarchique, dans un sens comme dans l'autre, qui est à côté de la plaque et participe à nier l'altérité homme/animal.

S'il y a une telle altérité, au point qu'on ne puisse les comparer, il va te falloir expliquer ce qu'elle est. Cette altérité.

Tiens voilà un schéma simple de la classification des animaux. L'homme fait partie des mammifères, à droite du schéma (cliquer pour agrandir).

T'as pas quelque chose de plus sérieux ? Ce n'est pas parce que l'homme a certains caractères, comme celui des mammifères, qu'il est considéré comme une espèce animale.

L'homme n'a pas que certains caractères des mammifères. Il les a tous, puisqu'il est un mammifère. Même si ça ne te plait pas (et on aimerait bien savoir pourquoi)

Au fait... pour illustrer les mammifères, j'vois un chien, mais pas l'Homme... C'est normal ou c'était pour me montrer que j'ai raison ? mdr

Le chien est un mammifère comme l'homme, ni plus ni moins représentatif.

C'est très simple : le dictionnaire.

Animal : Être vivant, organisé, élémentaire ou complexe, doué de sensibilité et de mobilité (http://www.cnrtl.fr/definition/animal)

Evidemment... mais dis-moi... dans cette définition, il est question de l'animal, non de l'homme, être qui, je te le rappelle au cas où, se distingue de tous les autres par la raison.

Ou plutôt, qui devrait se distinguer par la raison... à condition qu'il n'ait pas déserté les bancs de l'école et que les enseignants aient fait leur travail ;)

Tous les hommes ne sont pas dotés de raison malheureusement, il y en a certains qui croient en des choses irrationnelles, comme Dieu ou la parapsychologie.

Plus sérieusement, la définition de l'animal couvre entre autres l'homme. C'est simple.

Si tu veux plus de détails, tu peux voir la définition de l'homme : "Être appartenant à l'espèce animale la plus développée (...) Mammifère de l'ordre des Primates." (http://www.cnrtl.fr/definition/homme)

L'Homme dépend de l'espèce humaine et non de l'espèce animale, comme tu le dis (ou comme Kristo le dis)

Il n'y a pas une espèce animale, sur terre, il y en a des centaines de milliers !

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Alors, je vais commencer simplement par ce que tu soulignes en fin de ton post. J'ai le malheur d'utiliser une fois le singulier par distraction, et tu le relèves, alors que j'utilise le pluriel "les espèces animales" partout ailleurs : cela montre ta mauvaise foi ! C'est très moyen !

Secundo : le bon sens veut qu'on ne puisse faire partie de deux espèces à la fois. Soit donc on est de l'espèce animale, soit de l'espèce humaine, mais pas les deux à la fois. Je veux bien débattre mais de là à entendre des arguments absurdes...

Oui et l'espèce humaine fait partie des mammifères (comme les autres dont on parle plus haut) qui font partie des vertébrés, qui font partie du règne animal.

Tu es un pro pour reprendre ce que disent les autres à ton propre crédit, sachant que j'ai déjà souligné cela....

Effectivement, l'homme est un mammifère, mais donne-moi une source crédible disant explicitement que l'homme dépend du secteur catégoriel des animaux mammifères ?

Il n'est pourtant pas compliqué (et d'ailleurs je ne vois pas en quoi cela te dérange) de considérer un ensemble REGNE ANIMAL, dans le quel se trouvent deux sous-catégories INVERTEBRES ET VERTEBRES, cette dernière ayant deux sous catégories ESPECE HUMAINE et ESPECES ANIMALES.

Et même, comme je te l'ai déjà dit, et comme je le développe ci-dessous, ce n'est pas parce qu'il existe certaines classifications à ce jour que cela doit resté figé car, ne t'en déplaise, si le séquençage ADN a permis de voir des rapports entre certains primates et nous, nous ne sommes pas prêt de voir une conclusion finale, puisque actuellement les recherches en neuro-sciences se penchent sur cette question de la différence ou de la ressemblance Homme/Animal. Nul doute que cela nous apportera des réponses, et confirmera ou infirmera certaines pistes qui te semblent actuellement sûres. En effet, il serait absurde de considérer que seule la génétique puisse nous dire ce qu'est l'Humain. En ne démordant pas de ta vision étriquée, te rapprocherais-tu de ceux qui pensaient que la Terre était plate et n'en démordaient pas ? Ne me fais pas croire que tu puisses faire preuve d'un tel obscurantisme...

Tous les hommes ne sont pas dotés de raison malheureusement, il y en a certains qui croient en des choses irrationnelles, comme Dieu ou la parapsychologie.

Je te propose de revenir au sujet LES SIGNES DE L'EXISTENCE DE DIEU où cela a été développé. Il semble qu'avoir une attitude de fermeture comme la tienne ne peut faire appel à la raison. Considérer l'Homme comme une espèce à part entière pousse à une dynamique de connaissance de l'Homme qui remet en cause bien des choses... Peut-être que trop penser par soi-même ne convient pas à tout le monde. D'où peut-être ta volonté de t'approcher à tout prix de l'animal ? mdr

S'il y a une telle altérité, au point qu'on ne puisse les comparer, il va te falloir expliquer ce qu'elle est. Cette altérité.

J'aurais pensé que, puisque tu sembles si bien connaître l'écologie, tu comprendrais ce que peut être cette altérité. Mais finalement, ca ne m'étonne pas...

Bref... cela mériterait un développement poussé que je n'ai pas le temps (et l'envie) de faire ici. Mais disons qu'il y a déjà l’obligation d’une responsabilité envers les plus faibles des vivants (je n'aime pas ce terme de "faibles" mais disons que c'est le mieux face à la "toute-puissance" de l'Homme face à la nature (quoique parfois mise à mal). Si cela transparait dans certains messages, cette responsabilité doit être cependant au niveau global, sur l'intégralité du Cosmos (donc l'ensemble des créatures et de la nature), considérant l'inter-dépendance Humanité/ Flore-Faune et que celle-ci fait partie d'un tout. L’Homme, commençant par respecter toutes les formes de vie en dehors de la sienne, se mettrait ainsi à l’abri du risque de ne pas respecter toutes les formes de vie au sein de l’humanité même. Considérant l'inter-dépendance, l'altérité a sa base ici mais va encore plus loin. Qui plus est si l'on considère que la structure génétique proche des animaux ne nous fait pas animaux comme eux mais cependant nous lie directement à tous les êtres vivants. Or la façon dont elle est développée par les éco-fondamentalistes sont teintées, comme je l'ai déjà dit, d'idéologie qui reste dans une sorte de naturo-colonialisme, alors même qu'ils se considèrent, à l'instar de toi, comme faisant partie de l'espèce animale. Or l’usage des ressources minérales, végétales et animales de l’univers ne peut être détaché du respect des exigences morales, propres à l'Homme (comme la raison que j'ai déjà évoqué). Considérer l'espèce humaine comme une espèce certes à part, mais au même niveau que les espèces animales, pour peu que l'on creuse un peu plus sur ce qu'est l'Homme, doit déboucher sur cette altérité plutôt que sur un totalitarisme écologique découlant d'une vision obtue sur des critères médiatiques, idéologiques et politiques.

Pour le reste, je te propose de faire appel à ta raison, si tu sais l'utiliser, plutôt que de ressortir bêtement ce qu'on t'a appris à l'Ecole. Effectivement, il semble que les enseignants de notre bonne république aient bien fait leur travail à ton niveau puisque comme le souligne Christophe, tu as une étanchéité intellectuelle remarquable.

Au passage, note que le lien que tu donnes pour tes définitions n'est ni scientifique, ni biologique (et qui en plus donne des sources disant que l'Homme n'est pas un animal, parmi d'autres disant l'inverse).

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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Alors, je vais commencer simplement par ce que tu soulignes en fin de ton post. J'ai le malheur d'utiliser une fois le singulier par distraction, et tu le relèves, alors que j'utilise le pluriel "les espèces animales" partout ailleurs : cela montre ta mauvaise foi ! C'est très moyen !

Tu ne l'as pas fait qu'une fois, mais plusieurs, j'ai cru y déceler une incompréhension de ta part, mais si tu es d'accord que c'est une erreur, pas de problème.

Secundo : le bon sens veut qu'on ne puisse faire partie de deux espèces à la fois. Soit donc on est de l'espèce animale,

Ah tu vois tu recommences ;)

soit de l'espèce humaine, mais pas les deux à la fois. Je veux bien débattre mais de là à entendre des arguments absurdes...

Relis, je pensais avoir bien expliqué. L'espèce humaine est une espèce animale parmi des centaines de milliers. L'humain est un animal. Tu reconnais qu'il fait partie des mammifères, et les mammifères ne sont pas des minéraux ni des végétaux : je te confirme que ce sont bien des animaux.

Cette conversation est amusante, remarque...

Oui et l'espèce humaine fait partie des mammifères (comme les autres dont on parle plus haut) qui font partie des vertébrés, qui font partie du règne animal.

Tu es un pro pour reprendre ce que disent les autres à ton propre crédit, sachant que j'ai déjà souligné cela....

Effectivement, l'homme est un mammifère, mais donne-moi une source crédible disant explicitement que l'homme dépend du secteur catégoriel des animaux mammifères ?

Bah, ton manuel de biologie, au collège.

Il n'est pourtant pas compliqué (et d'ailleurs je ne vois pas en quoi cela te dérange) de considérer un ensemble REGNE ANIMAL, dans le quel se trouvent deux sous-catégories INVERTEBRES ET VERTEBRES, cette dernière ayant deux sous catégories ESPECE HUMAINE et ESPECES ANIMALES.

Hé non, parmi les vertébrés il y a les mammifères, les oiseaux, les poissons, les amphibiens, les reptiles.

Et parmi les mammifères il y a des milliers d'espèces animales. L'homme n'est que l'une d'elles. Tu comprends ?

Et même, comme je te l'ai déjà dit, et comme je le développe ci-dessous, ce n'est pas parce qu'il existe certaines classifications à ce jour que cela doit resté figé car, ne t'en déplaise, si le séquençage ADN a permis de voir des rapports entre certains primates et nous, nous ne sommes pas prêt de voir une conclusion finale, puisque actuellement les recherches en neuro-sciences se penchent sur cette question de la différence ou de la ressemblance Homme/Animal. Nul doute que cela nous apportera des réponses, et confirmera ou infirmera certaines pistes qui te semblent actuellement sûres. En effet, il serait absurde de considérer que seule la génétique puisse nous dire ce qu'est l'Humain. En ne démordant pas de ta vision étriquée, te rapprocherais-tu de ceux qui pensaient que la Terre était plate et n'en démordaient pas ? Ne me fais pas croire que tu puisses faire preuve d'un tel obscurantisme...

M'en parle pas. Ceux là ont mis 400 ans à reconnaître que la terre tournait autour du soleil, 60 ans pour reconnaitre leur rôle dans la shoah, peut-être un jour reconnaîtront-ils l'importance du préservatif, et la théorie de l'évolution?

Sérieusement, la génétique ne peut tout expliquer, je suis le premier à le dire; elle n'explique pas les comportement sociaux par exemple.

Mais elle donne des éléments sur les caractéristiques et l'évolution des espèces animales. Le fait que l'homme ait plus de 99% de gènes en commun avec le chimpanzé devrait te montrer que nous sommes très proches.

Tiens, le chimpanzé serait même génétiquement plus évolué que l'homme, ça t'en bouche un coin hein ?

Tous les hommes ne sont pas dotés de raison malheureusement, il y en a certains qui croient en des choses irrationnelles, comme Dieu ou la parapsychologie.

Je te propose de revenir au sujet LES SIGNES DE L'EXISTENCE DE DIEU où cela a été développé. Il semble qu'avoir une attitude de fermeture comme la tienne ne peut faire appel à la raison.

Je suis très ouvert à la discussion, la preuve.

J'attends juste que tu nous apportes des éléments pour étayer ta théorie révolutionnaire !

Considérer l'Homme comme une espèce à part entière pousse à une dynamique de connaissance de l'Homme qui remet en cause bien des choses...

Une espèce à part ? Qui est venue d'où, alors ? De la cuisse à Jupiter ?

Peut-être que trop penser par soi-même ne convient pas à tout le monde. D'où peut-être ta volonté de t'approcher à tout prix de l'animal ? mdr

Ouarf ouarf ouarf. Heureusement que t'es là pour élever le débat

S'il y a une telle altérité, au point qu'on ne puisse les comparer, il va te falloir expliquer ce qu'elle est. Cette altérité.

J'aurais pensé que, puisque tu sembles si bien connaître l'écologie, tu comprendrais ce que peut être cette altérité. Mais finalement, ca ne m'étonne pas...

Bref... cela mériterait un développement poussé que je n'ai pas le temps (et l'envie) de faire ici. Mais disons qu'il y a déjà l’obligation d’une responsabilité envers les plus faibles des vivants (je n'aime pas ce terme de "faibles" mais disons que c'est le mieux face à la "toute-puissance" de l'Homme face à la nature (quoique parfois mise à mal). Si cela transparait dans certains messages, cette responsabilité doit être cependant au niveau global, sur l'intégralité du Cosmos (donc l'ensemble des créatures et de la nature), considérant l'inter-dépendance Humanité/ Flore-Faune et que celle-ci fait partie d'un tout. L’Homme, commençant par respecter toutes les formes de vie en dehors de la sienne, se mettrait ainsi à l’abri du risque de ne pas respecter toutes les formes de vie au sein de l’humanité même. Considérant l'inter-dépendance, l'altérité a sa base ici mais va encore plus loin. Qui plus est si l'on considère que la structure génétique proche des animaux ne nous fait pas animaux comme eux mais cependant nous lie directement à tous les êtres vivants. Or la façon dont elle est développée par les éco-fondamentalistes sont teintées, comme je l'ai déjà dit, d'idéologie qui reste dans une sorte de naturo-colonialisme, alors même qu'ils se considèrent, à l'instar de toi, comme faisant partie de l'espèce animale. Or l’usage des ressources minérales, végétales et animales de l’univers ne peut être détaché du respect des exigences morales, propres à l'Homme (comme la raison que j'ai déjà évoqué). Considérer l'espèce humaine comme une espèce certes à part, mais au même niveau que les espèces animales, pour peu que l'on creuse un peu plus sur ce qu'est l'Homme, doit déboucher sur cette altérité plutôt que sur un totalitarisme écologique découlant d'une vision obtue sur des critères médiatiques, idéologiques et politiques.

Merci, mais ça ne répond pas à la question. Tu réponds sur le terrain de la morale, de la responsabilité. Or je te demande ça plus simplement. Quelle est la différence physique ou mentale entre les humains et les autres animaux, qui ferait qu'on ne puisse les comparer ?

Pour le reste, je te propose de faire appel à ta raison, si tu sais l'utiliser, plutôt que de ressortir bêtement ce qu'on t'a appris à l'Ecole. Effectivement, il semble que les enseignants de notre bonne république aient bien fait leur travail à ton niveau puisque comme le souligne Christophe, tu as une étanchéité intellectuelle remarquable.

Au passage, note que le lien que tu donnes pour tes définitions n'est ni scientifique, ni biologique (et qui en plus donne des sources disant que l'Homme n'est pas un animal, parmi d'autres disant l'inverse).

Tu demandais ce qu'est un animal, et ce qu'est un homme, le dictionnaire en donne une définition assez claire. Ensuite il développe des exemples, des citations, c'est sûr. Ce n'est pas un dictionnaire scientifique, ça peut donc nous mettre d'accord sur des notions simples.

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