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Dimanche 18 mars


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Bien que je déteste Attali son raisonnement se tient ...

En voici un autre bien raisonné et pourtant d’extrême droite tiré de http://blogs.lexpress.fr/sarkozysme-culturel/2012/05/03/la-desintegration-du-sarkozysme/ Un commentaire signé par un dénommé "Etienne"

"N. Sarkozy était évidemment une erreur de casting, mais tout le monde semble avoir oublié le soutien massif et quasi-plébiscitaire dont il bénéficiait à droite en 2007. Aucun media ne s’est interrogé sur cette drôle d’hystérie collective qui a pu mener un personnage aussi médiocre, et dont pourtant on connaissait déjà tous les travers, d’abord à la tête de l’UMP, puis à la fonction politique suprême.

N. Sarkozy n’est absolument pas représentatif de la bourgeoisie traditionnelle, cultivée et discrète. Ces gens-là détestent le « bling bling » et vénèrent la grande culture. C’était simplement leur allié de classe.

Il est significatif que le manque d’épaisseur culturelle de Sarkozy ait pu au début sembler être un atout, puisqu’il parlait mal, glorifiait l’argent et la réussite matérielle. La vérité sociologique est que ces valeurs-là sont généralement mal vues, de même que les gens qui les affichent. Peu de gens en France partagent cette idéologie matérialiste et anti-intellectuelle, à commencer par la haute bourgeoisie. La France de droite est une famille extrêmement composite qui rassemble des profils socio-culturels très divers, dont certaines composantes se méprisent royalement entre elles: simplement cette droite a su se rassembler en 2007 contre un ennemi commun, une gauche « bobo » aux contours mal définis et largement fantasmée.

Un tel montage d’intérêts convergents et opportunistes à un instant donné ne pouvait pas permettre de durer politiquement, ce qui explique le lynchage actuel de tous bords, qui s’est manifesté dès le début du mandat présidentiel.

Car Sarkozy, c’est peut-être Neuilly, mais c’est la France des parvenus, les Morano, Lefebvre, Balkany, au parler vulgaire et à l’arrogance inculte. Cette France existe, et on connaît tous des gens comme ça, mais la plupart des gens ordinaires les prennent simplement pour des cons mal dégrossis et insupportables. Ce que n’a pas compris la bourgeoisie parvenue, qui cherche à imiter désespérément la haute bourgeoisie, en accédant aux consommations de luxe ostentatoire, c’est que cette dernière lui voue un mépris profond. Celle-ci a soutenu Sarkozy parce qu’il servait son intérêt, rien de plus. En outre une grande partie des classes moyennes en mal d’ascension sociale ne se reconnait pas non plus dans cette nouvelle bourgeoisie cynique et déclompexée.

Peu de gens savent que le rang social dans la haute bourgeoisie ne se résume absolument pas au patrimoine économique – même si c’est évidemment une condition nécessaire. La culture, les choses de l’esprit, le raffinnement et la discrétion y sont aussi des valeurs cardinales: bref, un certain rang social, ça se mérite. La naissance ou la chance ne suffit pas. L’inculture assumée n’y est pas tolérée. Il n’est pas étonnant que cette classe finisse par lâcher celui qui était pourtant son meilleur allié objectif, grâce au bouclier fiscal et autres niches du même nom. Cette classe n’a pu maintenir ses privilèges durant plusieurs siècles qu’en restant discrète et en ne la ramenant pas trop, en particulier en période de crise et de souffrances sociales généralisées. Sarkozy est de ce point de vue devenu gênant.

La déroute du « sarkozysme culturel » n’a donc pas grand sens, puisque c’était dès le début le néant: Didier Barbelivien et la télévision. Point. Ce néant culturel ne reposait que sur le désir de revanche des classes à faible capital culturel et à fort désir d’ascension sociale par l’argent, typiquement l’artisan-commerçant ou le patron de PME qui s’est « fait tout seul » et qui monte sur les trottoirs en 4X4 en assumant clairement le fait de à la gueule d’autrui. Ces gens-là existent, on les a tous rencontrés un jour ou l’autre. Mais il s’agit d’une composante minoritaire de la société française, généralement peu appréciée. La base sociologique du sarkozysme était donc au départ extraordinairement étroite.

Le ciment du « Sarkozysme culturel » reposait essentiellement non pas sur des valeurs positives, mais par réaction à une figure honnie, à savoir la haine du « bobo » et de la « bien pensance », autre figure sociologique largement fantasmée par une partie du peuple de droite, qui voyait là l’occasion d’une revanche. La haine de ceux dont « on se demande c’est à quoi ça leur a servi de faire des études »…on a tous dans notre famille un oncle qui met un peu la honte en fin de dîner en tenant ce genre de propos. Enoncé par un chef d’Etat, c’est autre chose.

Or une singularité française historique, qu’on le veuille ou non, est l’attachement à la culture et à l’intelligence d’un côté, y compris dans les milieux populaires, et à la valeur du travail et du mérite de l’autre. Sarkozy est le produit d’un milieu ultra-spécifique et isolé qui l’a empêché de prendre en compte sérieusement des valeurs aussi simples et présentes dans toutes les couches sociales, même s’il a feint de le faire.

Les maladresses « people » de Sarkozy en ont donc rapidement fait un contre-modèle, en faisant apparaître dès le soir du second tour une fascination pour l’argent, très mal vue en France, pour des raisons historiques qui remontent à 1789, voire aux Lumières.

D’un côté, les gens de la droite modeste attachée au principe méritocratique qui ont cru au « travailler plus » et au « candidat du pouvoir d’achat » ont très vite déchanté, et de l’autre côté la droite bourgeoise s’est très vite pincé le nez devant un tel guignol. Le tweet de B de la Villardière résume cette réaction à merveille: « @NicolasSarkozy que ne l’avez-vous écouté plus tôt, le peuple français, au lieu de cultiver une présidence égocentrique ! ». Il existe aussi une forme de « décence ordinaire » chez les gens de droite, peu compatible avec le narcissime et le cynisme triomphant du sarkozysme.

A la violence du mépris affiché par cette droite « 4×4 et cassoulet » triomphante, mais minoritaire en France, a très vite répondu un mépris et une haine vis-à-vis de ce personnage caricatural qui maltraite la syntaxe et joue dans ses discours écrits par d’autres avec des « valeurs » dont tout dans son attitude montrait qu’il s’en moquait complètement. Cela tout le monde l’a perçu, y compris chez ses propres électeurs qui se sont rapidement rendu compte qu’ils étaient floués, et qui attendaient autre chose d’un chef d’Etat que « Carla et moi, c’est du sérieux ».

Ses derniers défenseurs ont beau jeu de dénoncer l’attachement à la forme au détriment du fond, les péripéties désastreuses du Fouquet’s, du yacht de Bolloré ou de l’EPAD sont tout sauf des détails ou des choses futiles qui masqueraient un bilan prétendument « positif » par ailleurs. Ces comportements sont hautement significatifs, et c’est ce que l’histoire retiendra.

Les personnes qui s’insurgent contre l’ »anti-sarkozysme primaire » ne mesurent pas à quel point celui-ci est alimenté par un mépris viscéral et social pour une personne qui représente à peu près tout ce qu’ils détestent et leur fait honte. A gauche évidemment, la plupart des gens étaient sidérés par le fait qu’une telle figure caricaturale ait pu ainsi parvenir à la plus haute fonction; mais aussi chez de nombreux gens de droite, un profond malaise s’est installé.

On pourra toujours trouver qu’il est un peu facile de tirer aujourd’hui sur une ambulance, et de s’acharner ainsi sur un futur perdant dont l’impopularité a été massive dès les premiers mois de son mandat, mais on peut objecter deux choses. D’une part, ce mépris est une réponse légitime à l’arrogance du fric ainsi craché à la figure des travailleurs et des gens modestes. D’autre part, cette haine est à la hauteur les espoirs déçus de nombreux électeurs ayant voté Sarkozy en 2007, qui ne se sont pas reconnus dans cette classe minoritaire de parvenus incultes représentant le « sarkozysme culturel ».

Beaucoup de gens ont aujourd’hui honte d’avoir voté pour lui, et les instituts de sondage sont obligés de réévaluer ses scores, plus encore que les soutiens aux FN traditionnellement sous-déclarés.

Je me reconnais ainsi totalement dans les propos de Martel à la fin de son papier, qui correspondent à ce que je pouvais penser par anticipation dès 2008: l’aventure sarkozyste est une anomalie politique qui ne laissera qu’une vague impression de gâchis et d’agitation médiocre dans l’histoire politique.

« En réalité, je fais l’hypothèse qu’il ne restera rien du sarkozysme après le 6 mai. Même la droite aura du mal à se réapproprier la figure et le bilan, la technique politicienne et le sens médiatique. Pas davantage l’homme. Si Sarkozy est battu, la parenthèse sera refermée et nul n’aura une grande envie de la rouvrir. »

Cela semble cruel, mais effectivement, il ne restera pas grand chose de cet épisode, au delà d’un vague dégoût, et le sentiment finalement d’une parenthèse à peine moins pire que le berlusconisme, mais définitivement dans la même veine."

JaB

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Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

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En 1980, Jacques Attali expliquait que dans une société moderne, l'homme cessait d'être productif passé 70 ans. Et, puisque l'individu ne servait à rien, l'avenir de la société résidait dans l'euthanasie des personnes âgées de plus de 65 ans.

Au vu du "grand âge" de M. Attali, j'ai bien peur qu'il ait une fois de plus oublié ses principes. Faire ce qu'on dit et dire ce qu'on fait, ça reste une douce utopie. Je ne vois donc pas pourquoi j'écouterai ce monsieur, puisqu'il fait constamment l'inverse de ce qu'il dit.

cdmdu.

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Attention, soyez efficace : si vous votez Hollande, n'oubliez pas de souligner son nom au stylo rouge sur le bulletin de vote...ainsi vous serez sûr qu'il ne pourra pas être confondu avec Sarko lors du dépouillement...et si vous votez Sarko, ne soulignez rien...car il ne mérite pas d'être mis en valeur...lol...

Attention également : pour éviter l'engorgement des bureaux de vote, veuillez noter les changement suivants : les électeurs de N. Sarkozy devront se rendre aux urnes le dimanche 6 mai, ceux de F. Hollande le lundi 7 mai.

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Sous la fritte du Manneken- puiss qu'il te le dit, le gouda bien plus cher dans toutes les contrées extérieures... je répète.. Sous la fritte du Manneken- puiss qu'il te le dit, le gouda bien plus cher dans toutes les contrées extérieures...

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L'inflation de l'indice économique du gouda est annoncé: St Pierre et Miquelon 65 %, Martinique, 68,5 %, Guadeloupe 72%, Guyane 62%, St Martin 51.5%, Montreal, 58%,Toronto 51%, Pérou 55%,Argentine 51,7%, Colombie 58,82%, Honduras 56% seul St Barthélémy conserve 83% du premier marché. je répète.. L'inflation de l'indice économique du gouda est annoncé: St Pierre et Miquelon 65 %, Martinique, 68,5 %, Guadeloupe 72%, Guyane 62%, St Martin 51.5%, Montreal, 58%,Toronto 51%, Pérou 55%,Argentine 51,7%, Colombie 58,82%, Honduras 56% seul St Barthélémy conserve 83% du premier marché.

JaB

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Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié par JacK Barlett
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Le problème avec tout çà, c'est qu'il y en a beaucoup qui ne vont pas échapper au chômage..

[video:youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MExYKzkiX-4

JaB

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