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10 000 Décimales de Pi de Vincent HEDAN


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On est sur un effet de mémoire prodigieuse, et non pas sur de la magie.

Pour moi la mémoire prodigieuse est une branche de la magie, au même titre que le mentalisme ou la triche par exemple. En clair il y a a priori une grosse différence entre les personnages :

- Le magicien fait apparemment des choses impossibles et se doit de faire oublier l'aspect technique : il n'a pas de « truc ».

- Le tricheur arrive à faire des choses très difficiles et même s'il ne montre pas sa technique, il se doit de la démontrer.

- Celui qui pratique la mémoire prodigieuse expose clairement sa technique et en fait son fond de commerce, et comme le tricheur, au minimum, il démontre sa technique.

Toutes ces disciplines ont en commun qu'à un moment ou à un autre, le spectateur se fait duper, même si dans certains cas il est possible de faire une démonstration intéressante en employant réellement la technique annoncée...

Bref l'objet de mon propose n'est pas de lancer le débat là-dessus, mais plutôt de connaitre votre point de vue : intégreriez-vous cet effet avec votre personnage de magicien ? Si oui, de quelle manière ?

Ma première idée serait de l'associer non pas à mon personnage de magicien, mais à mon personnage de tricheur qui aurait ce genre d'exercice pour travailler sa mémoire...

Et je rajoute deux questions subsidiaires :

1 - Dans cet ouvrage, combien y a-t-il de vraies décimales de Pi ?

2 - En prenant une décimale donnée, est-il possible de connaitre son rang en fonction de la page ou d'un autre indice ?

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Bonsoir et merci pour cette réponse !

Concernant ma deuxième question, je la reformule : dans quelle mesure un spectateur pourrait-il, en voyant une page donnée, remonter le rang des décimales qu'il lit ? Peux-t-il par exemple compter le nombre de chiffres par page et par une multiplication connaitre le rang ?

J'en profite pour vous féliciter pour cet ouvrage et tout le travail qui va autour (au delà de la méthode, le fait que ce soit un vrai livre...) !

Ca transpire l'intelligence, et ça me tente bien !

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@ Vincent Hedan : Je me pose une question, je connais un chapelet (mnemonicha), est il plus intéressant de choisir la méthode avec chapelet ou sans chapelet et pourquoi ? Y en a t'ils une meilleure que l'autre ? Y a t'ils une diffèrence d'effet, de présentation. En d'autres termes, si on possède un chapelet a t'on vraiment intérêt à choisir cette méthode plutôt que l'autre ?

Merci.

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Marc, en tant qu'utilisateur et ayant pris le temps de lire les méthodes avec et sans chapelet, je te confirme que connaissant le Mnemonica, j'ai opté sans hésiter pour cette option (en réalité j'avais choisi avant, et c'est après l'achat que j'ai eu accès aux 2 méthodes, mais cela m'a conforté).

Ton Mnemonica, qui doit être maîtrisé, est une base mnémonique déjà acquise, autant s'en servir !

La méthode de Vincent sans chapelet est très simple et bien pensée, mais ma logique est liée à la musique : un même morceau peut être joué en clé de sol ou en clé de fa, je maîtrise la clé de sol, pourquoi apprendre une clé de fa qui ne servira qu'à ce morceau ?

On parle souvent de ceux qui maîtrisent déjà leur chapelet pour se mettre à Pi, mais inversons le raisonnement : si Pi pouvait mettre le pied à l'étrier à certains pour débuter l'apprentissage d'un chapelet et ensuite s'en servir autrement, ce serait une très très bonne idée, et je l'encourage vivement ! ;)

David

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Concernant ma deuxième question, je la reformule : dans quelle mesure un spectateur pourrait-il, en voyant une page donnée, remonter le rang des décimales qu'il lit ? Peux-t-il par exemple compter le nombre de chiffres par page et par une multiplication connaitre le rang ?

En réalité, non. Il faudrait qu'un spectateur se souvient d'une décimale au choix (disons un 7 en début de page, par exemple), qu'il se souvienne de la page (disons, 115), qu'il note qu'une page contient 48 chiffres, que certaines pages sont vierges (car ce sont des début de chapitre), et qu'il compile toutes ses données pour déduire la position de 7 dans la suite des décimales, puis qu'il aille vérifier sur internet. Ah, et il faudrait qu'il fasse tout ça pendant qu'il suit les instructions du magicien lors de l'effet. Très improbable donc.

Je peux me tromper, mais je pense que cette question est une cousine de la question : "Est-ce que le spectateur peut se rendre compte que ça n'est pas vraiment Pi dans le livre ?"

Voici la réponse que je te donne dans la notice :

La crainte qu’un spectateur utilise internet pour vérifier le contenu du livre est sans fondement, pour plusieurs raisons.

Le premier effet (donner les premiers chiffres d’une page) ne peut pas être débouté par internet, car même si internet propose effectivement des sites listant Pi sur plusieurs millions de décimales, aucun site ne peut confirmer que les premiers chiffres d’une page dans ce livre sont les bons ou pas.

Pour le deuxième effet, internet ne peut pas aider le spectateur à prouver que vous ne récitez pas vraiment Pi. Pour cela, il faudrait que le spectateur trouve un site listant les 10 000 premières décimales de Pi, puis y retrouve la séquence de 5 chiffres qu’il vient de choisir, puis qu’il vérifie que les chiffres que vous annoncez à la suite sont les bons. Et il devrait réussir à faire tout ça en suivant votre effet, et sans que vous le voyiez.

Pour le troisième effet, c’est le même piège que le premier. Vous annoncez une page, une ligne et une position sur la ligne pour sa date de naissance. Ce sont des choses spécifiques au livre que vous utilisez et c’est donc invérifiable sur internet.

@ Vincent Hedan : Je me pose une question, je connais un chapelet (mnemonicha), est il plus intéressant de choisir la méthode avec chapelet ou sans chapelet et pourquoi ? Y en a t'ils une meilleure que l'autre ? Y a t'ils une diffèrence d'effet, de présentation. En d'autres termes, si on possède un chapelet a t'on vraiment intérêt à choisir cette méthode plutôt que l'autre ?

Marc, si vous travaillez sur le Mnemonica et que vous le connaissez par coeur, je vous conseille plutôt la version pour ce chapelet. Mais si vous ne maitrisez pas de chapelet, Pi sera inutilisable et la version sans chapelet sera préférable. La version sans chapelet a été conçue pour satisfaire la demande de certains qui n'avaient pas de chapelet mais voulaient quand même présenter l'effet.

Pour le public, le déroulement de la routine est identique avec les deux versions. Pour le magicien, la méthode change mais reste fonctionnelle.

Aucune version n'est objectivement "meilleure" qu'une autre, cela dépend de la situation de chacun.

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Je possédais la version initiale de Pi avec le chapelet Joyal, que je n’utilise plus. Ainsi je me suis décidé à acheter cette nouvelle version avec mon chapelet actuel, et je dois avouer que l’effet de l’anniversaire m’attirait bien.

Les deux premiers effets sont excellents, on peut vraiment donner l’illusion d’une mémoire extraordinaire.

Voici quelques suggestions pour rendre le livre et l’expérience de mémorisation encore plus crédible : j’ai corné les pages du livre à certains endroits, j’y ai apporté des annotations au crayon à papier, entouré des chiffres en fluo, etc. afin de laisser une « trace » d’apprentissage. Je préfère cet angle d’approche à celui de la mémoire photographique, très bien néanmoins, et qui peut convenir à d’autres. Je porte le livre dans ma poche afin de travailler le papier et faire « vivre » le livre, comme s’il avait été feuilleté de nombreuses fois. J’ai donc un livre avec une histoire, des traces, avec des pages plus ou moins bien mémorisées, d’autres en apprentissage, etc. Je trouve que cela va beaucoup plus loin que l’idée du post-it (ceux qui ont le livre comprendront).

En revanche, je suis très déçu par l’effet de la date d’anniversaire, qui est l’argument « marketing » qui m’avait fait acheter ce nouvel exemplaire de « Pi ». Pour deux raisons principalement :

1/ On dit dès le départ que l’on a mal mémorisé la fin du livre, mais on est capable de se souvenir à quel endroit il y a une suite de 4 chiffres donnés. Bon, ok, je l’avoue, ça peut passer si on fait mine de ne plus trop se souvenir et si on dit « ah oui, tu as de la chance, je crois bien me souvenir qu’il y a un 1311 à la page X ou Y, je ne sais plus trop… oui, la page Y je pense, mais c’est assez flou, je n’ai pas encore appris le reste… » : la mémoire revient petit à petit, ça passe… Ouf !

2/ Quand on regarde, même de manière rapide et non attentivement ces pages finales du livre, on voit assez rapidement une logique, par exemple plusieurs « 10 » sur chaque ligne, ou plusieurs « 11 »... Un spectateur normalement constitué va regarder sa date de naissance, par exemple 1505, puis va voir qu’à la ligne au-dessus il y 1405, puis en dessous 1605, puis 1705, etc… Cela est assez marquant car il y a peu de chiffres par page, ce qui accentue la visibilité de cette suite. Je me suis dit « mais non, cela doit être moi qui ai un regard biaisé car je connais la méthode… ». Lorsque j’ai fait l’effet à ma femme (test) en lui disant que c’était les décimales de pi, etc., et en suivant le texte de Vincent Hedan, elle y a bien cru, elle était vraiment impressionnée par la partie mémorisation, rien que pour cela : « bravo Vincent !». Pour la date de naissance, elle a rapidement vu sur la page une succession de « 02 » (elle est de février), avec des chiffres qui se suivent avant ces 02, de 21 à 29. J’ai trouvé une justification, mais elle a trouvé cela vraiment louche, et pour le coup peu aléatoire, contrairement aux deux effets précédents. Elle m’a dit « On dirait que dans les dernières pages, ce n’est pas les vrais chiffres, mais plusieurs dates de février (02) ».

Ce que je reproche ici au créateur, c’est de ne pas avoir assez caché ces dates de naissance, de ne pas les avoir perdues et mélangées au fil de pages. Ici, on a une succession assez grossière des dates qui se suivent sur la page, ce qui fait que l’aspect global de cette dernière revêt une logique nécessitant peu de temps pour être découverte. Je me rassure en me disant que ça passera sûrement avec d’autres spectateurs, mais voilà ma petite déception. Il aurait été facile de trouver un codage plus subtil pour cacher ces dates, tout en ayant un moyen de mémorisation tout aussi évident, voire plus simple. J’avais pensé à un moyen assez fin pour camoufler les dates de manière « aléatoire » et je me disais que ce serait le cas dans le livre « Pi », mais malheureusement non.

Bon, globalement, un beau petit bijou ce livre, un beau texte qui emmène le spectateur dans un univers spécifique et infini, mais auquel il manque un pas de plus pour atteindre la perfection ! Peut-être dans la troisième version ? ;)

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