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Les Signes de l'Existence de la Réalité


Patrick FROMENT

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Simone Baroni - Pépites de Science :

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Dans cette vidéo on répond aux questions suivantes: 1. Est-il vrai que seul ce que l'on trouve dans le présent est réel ? 2. Est-ce vrai qu'il y a un présent égal pour tous dans l'Univers ? 3. Est-il vrai que ce qui est dans mon futur (ou passé) se trouve aussi dans le futur (ou passé) de tous les autres dans l'Univers ? On part de ce que nos sens nous disent, de comment nous perçoivent le présent et en suivant un chemin logique on construit, de façon simple mais rigoureux, la structure de l'espace-temps de la relativité restreinte d'Einstein. Et on découvre ce qui est vraiment le présent.

 

 

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Il y a 5 heures, Christian GIRARD a dit :

Je suis intimement persuadé que tu es si attaché au réel que tu refuserais de te prêter à une expérience qui te priverait de ton rapport à lui.

C’est pas faux ça ! Je suis un amoureux du réel ! 🙂

 

Il y a 5 heures, Christian GIRARD a dit :

C’est bizarre cette façon que tu as de cloisonner. Que tu le veuilles ou non, les autres agissent sur toi, avec ou sans bâton. 

C’est bizarre cette sorte de soupçon récurrent de solipsisme quand on s’interroge simplement sur la nature du réel ou quand on souligne le rôle de l’esprit. Je ne pense pas avoir jamais nié cette interaction dont tu parles.

 

Il y a 5 heures, Christian GIRARD a dit :

Qu’est-ce que vivre si ce n’est justement l’expérience de cette « confrontation » avec le réel ? 

Oui ! Je signe ! Là encore, il me semble n’avoir jamais nié le fait que vivre est cette confrontation souvent joyeuse (en ce qui me concerne tout du moins 🙂) parfois douloureuse, parfois même tragique !
...Une fois qu’on a dit ça la question de la nature du réel (ou Qu’est ce que le réel ? ou Qu’est ce qui existe ?) reste absolument intacte.

 

Une autre approche, encore, de l’argument du marteau plus scientifique dans l’ouvrage de Stefan Klein Un caprice du néant - L'Univers et ses merveilles 🙂 :

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Citation

L'espace et le temps ne sont-ils que des illusions ? Pourquoi existons-nous ?  Notre intelligence est-elle suffisante pour comprendre l'univers ?
En tentant de répondre à ces questions, Stefan Klein  nous fait découvrir une réalité bien différente de celle que nous percevons. Dans un bouton de rose, il entrevoit l'origine de toute chose, en observant la météo, il explique l'imprévisibilité du monde, et c'est par le biais d'une enquête policière qu'il nous dévoile une matière insaisissable et essentiellement faite de vide. L'univers s'offre à nous : il est non seulement plus étrange que nous le supposons, mais plus étrange encore que nous sommes capables de le supposer.
Plongez dans ce livre et laissez-vous enchanter par la réalité cachée du monde !

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Merci Patrick pour cette référence. Ne connaissant pas l’auteur, j’ai fait quelques recherches et j’ai passé commande pour deux de ses ouvrages. 
 

Pour répondre à la question « Le monde est-il réel ? » je crois qu’on est d’accord pour dire que le monde dont il est question est une construction en partie subjective (liée à nos expériences propres individuelles) et en partie commune (les capacités données à chacun de nous par notre cerveau qui nous offre, comme l’écrit Stefan Klein en référence aux travaux d’Ekman, la même gamme d’émotions de base et la façon de les exprimer par des sourires et autres expressions innées et non culturelles), donc une construction psychique certes mais reposant essentiellement sur nos interactions avec un univers empirique (accessible au sens) et les Autres. 
 

Pour l’argument du marteau, il faudra sans doute aller au-delà de cet extrait car Stefan Klein ne peut penser que le marteau ne serait constitué que de vide (de plus, je suppose « d’un vide quantique », ce qui sous la plume d’un scientifique comme lui, est un concept particulier loin du sens commun). Il a certainement voulu écrire qu’un marteau est « principalement » constitué de vide, mais pas uniquement, un peu comme on peut dire qu’un élément essentiel d’une jarre est le vide qui l’a constitue car c’est ce vide qui permet d’y stocker un liquide. 
 

Quant au néant, je crains qu’il ne s’agisse que d’un concept et qu’il « n’existe » plus ou moins  qu’en tant que tel (et dès lors, comme le dit l’autre Klein, Étienne, le nommer c’est déjà l’empêcher d’être le néant puisque c’est lui donner un attribut qui ruine ce qu’il devrait définir). 

Modifié par Christian GIRARD
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il y a 35 minutes, Christian GIRARD a dit :

Pour l’argument du marteau, il faudra sans doute aller au-delà de cet extrait car Stefan Klein ne peut penser que le marteau ne serait constitué que de vide

La photo que j'ai mis dans mon précédent message est l'introduction du chapitre 6 de l'ouvrage que j'ai mis en référence (chaque chapitre commence par quelques lignes d'introduction).

Je crois que j'ai lu (chacun l'aura constaté ! 😃!énormément de textes concernant cette question : le monde est-il réel ? (qu'on peut aussi formuler : qu'est ce qui existe réellement ?). Il y a essentiellement trois sortes d'ouvrages où cette question traitée : des livres de science, des livres de philosophie et des livres de spiritualité. J'ai eu l'occasion depuis dix ans de partager maintes références et citations ici. La science, la philosophie et la spiritualité abordent cette grande question selon des points de vue très différents. Chaque approche est pertinente de son point de vue et toutes se complètent.

J'avoue que ce texte du chapitre 6 de Stephan Klein figure parmi les plus beaux et les plus clairs qu'il m'a été donné de lire. L'auteur a cette qualité rare de traiter des sujets qui sont au croisement de la science et de la philosophie avec une capacité de poésie et d'émerveillement qui est reconnue chez ses lecteurs.

 

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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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... Par ailleurs le rôle fondamental de l’esprit dans la mise en forme du réel est souligné dans le fameux chapitre 6 de l'ouvrage de Stefan Klein.

Cela soulève une idée intéressante : On peut dire sans trop créer de polémiques que notre perception du réel est une sorte de synthèse entre la réalité en soi que nous ne connaissons pas et l’activité constructrice de l’esprit humain (en gros la théorie de Kant sur laquelle se rejoignent raisonnablement les scientifiques et les philosophes).

La science en tant que connaissance humaine n’échappe pas à cette règle : Elle est ce que les êtres humains peuvent percevoir (parfois à l’aide d’appareillages qui prolongent leur sens) et ce que leur entendement permet de comprendre (au passage il y a une très bonne question qui est aussi abordée dans le livre de Stefan Klein : Notre intelligence est-elle suffisante pour comprendre l'univers ?).

Il serait donc intéressant de savoir quel type de "science" ou de "proto-science" ont développé les fourmis, les chauves souris, les dauphins… La question doit, certes, être débarrassée d'un anthropomorphisme naïf qu'elle véhicule sûrement mais, à mon sens, elle n’en reste pas moins pertinente et intéressante…

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Dans la foulée de mon message publié ce jour ici, CLIC, je m'aperçois que, dans ce sujet, si la maya a bien été abordé on n'a en revanche jamais évoqué la mitote, comblons cette lacune (avec un lien qui n'est en rien une référence scientifique je le précise, c'est juste pour donner une idée des grandes lignes du "concept") :

« Mitote Le Rêve du Réel »

Citation

 

 Brahman, le Créateur, projette, avec sa danse, « maya », la réalité illusoire d’un monde apparent. Le mot sanskrit maya décrit le pouvoir magique et créatif de la divinité pour se transformer soi-même en Univers et se manifester à travers chacune des expressions de la conscience. Il se manifeste comme le fait Krishna, qui étant à la fois tout et un, danse avec chacune des gopis, les faisant se sentir spéciales.

Maya décrit cette réalité illusoire, où la réalité est fabriquée à partir du matériel des rêves. Le monde qui nous entoure est apparent, car nous le projetons à chaque instant, à partir de notre mental. Nous le projetons en accord avec les expériences qui nous touchent ou que nous avons choisi de vivre. Mais en même temps, nous partageons cette réalité, faisant que nos expériences coïncident avec celles des autres. Comment cela est-il possible ? Ceci est justement le pouvoir de maya ou du mental : nous faire percevoir le monde au travers de celui que nous croyons être (ego), quand en réalité nous sommes tous un (la conscience).

 

À retenir, cette notion qui est presque un oxymore de réalité illusoire

 

Citation

Votre esprit tout entier est un brouillard que les toltèques appellent un mitote (prononcez mi-to-té). Votre esprit est un rêve dans lequel des milliers de personnes parlent en même temps, et personne ne comprend personne.
Telle est la condition de l’esprit humain: un grand mitote, à cause duquel il vous est impossible de voir qui vous êtes vraiment.
En Inde, on appelle le mitote maya, ce qui signifie illusion.
C’est l’idée que se fait la personnalité du Je suis.
Tout ce que vous croyez à propos de vous-même et du monde, tous les concepts et les programmes que vous avez en tête, tout cela est le mitote. Nous ne pouvons voir qui nous sommes vraiment, ni même que nous ne sommes pas libres. (Source : CLIC)

...

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Il y a 2 heures, Christian GIRARD a dit :

Mais en même temps, nous partageons cette réalité, faisant que nos expériences coïncident avec celles des autres. Comment cela est-il possible ?

Cette très bonne question est aussi appelée la question de l'accord intersubjectif (déjà évoqué par ici).

Le physicien et épistémologue français Hervé Zwirn évoque le concept de de solipsisme convivial pour expliquer certaines bizarreries de la physique quantique. Ce concept (également déjà évoqué par ici) répond partiellement à la question de l'accord intersubjectif.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Le coach Patrick Armand Pognon nous parle de la réalité, de l’illusion et des pièges de la réalité.

"Le piège de la réalité est qu’il nous fait croire que ce que nous voyons est la réalité or non !" (4:15)

 

Citation

Patrick Armand Pognon, né le 17 mai 1972 à Porto-Novo est un coach-formateur, stratège politique, écrivain, conférencier. Il est l'animateur principal de l'émission web télé tonus matinal, professeur émérite en coaching intégral

 

Attention ! C’est pas un rigolo le mec ! :

 

Citation

Distinctions :
Grade de Professeur Emérite en Coaching Intégral (2020)
La Médaille d'Or du Sommet Mondial du Coaching (2020, 2021)
L'AFRICA KOREDE AWARDS, catégorie Or du Grand Prix Africain du Leader Accompli à travers le temps et les âges (2018)
Le Trophée ORI-CULTURE (2014)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Armand_Pognon

 

Modifié par Patrick FROMENT
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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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  • 2 weeks plus tard...
Le 13/11/2020 à 22:09, Christian GIRARD a dit :

avec Carlo Rovelli qui est loin d'être un guignol

 

Un mec pour qui Nāgārjuna est un maître à penser est toujours loin d'être un guignol ! 😀

Extrait de Écrits Vagabonds par Carlo Rovelli :

Citation

Il est rare de rencontrer un livre capable d’influencer nettement notre façon de penser. Encore plus rare d’en rencontrer un sur lequel nous ne savons rien. C’est ce qui m’est arrivé.
(…)
L’auteur s’appelle Nāgārjuna.
(…)
La pensée de Nāgārjuna est centrée sur l’idée que rien n’a d’existence en soi. Tout existe seulement en fonction de quelque chose d’autre, en relation avec quelque chose d’autre
(…)
Nāgārjuna suggère que de la même manière, les nuages, le ciel, les sensations, les pensées et même ma tête ne sont rien d’autre que des choses qui naissent d’une rencontre avec d’autres choses : des entités vides.
Et moi, qui suis je en train de regarder cette étoile ? Est-ce que j’existe ? Non, moi non plus je n’existe pas. Qui regarde l’étoile alors ? Personne répond Nāgārjuna. Regarder l’étoile est une composante  de cet ensemble que j’appelle par convention mon être moi.
(…)
Nāgārjuna distingue deux niveaux, comme le font de nombreuses philosophies et sciences : la réalité conventionnelle, apparente, avec des aspects illusoires ou liés à la perspective, et la réalité ultime. Mais il fait prendre à cette distinction une direction surprenante : la réalité ultime, l’essence, st absence, vacuité. Elle n’est pas.

9782081493827.jpg

Et à propos de Nāgārjuna (déjà cité ici) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nāgārjuna

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Le 07/08/2021 à 11:27, Christian GIRARD a dit :

Quant au néant, je crains qu’il ne s’agisse que d’un concept et qu’il « n’existe » plus ou moins  qu’en tant que tel (et dès lors, comme le dit l’autre Klein, Étienne, le nommer c’est déjà l’empêcher d’être le néant puisque c’est lui donner un attribut qui ruine ce qu’il devrait définir). 

Dans un temps pas si ancien que ça, quelques centaines d'années, ceux qui dessinaient les cartes, pour ne pas montrer l'étendue de leur ignorance en laissant de larges parties vides, écrivait à ces endroits : "ici, dragons". 

Je ne pense pas que le fait d'écrire cela sur une carte ai jamais généré le moindre dragon sur place. 

Car la carte n'est pas le territoire

Notre vocabulaire est une carte. 

Donner un nom à une chose n'altère pas la réelle nature de cette chose. 

Donner un nom à quelque chose qui n'existe pas ne lui donne pas accès à l'existence. 

Ne pas avoir de nom pour une chose qui existe ne la rend pas inexistente. 

Je parle d'un point de vue objectif. 

Subjectivement, naturellement que la façon dont nous parlons de ce qui existe l'altére dans notre façon de le percevoir. 

Mais comme la carte n'est pas le territoire, et que je croit pour ma part que ce territoire existe en dehors de notre perception, on n'altère pas le chaos en lui donnant un nom. 

Donc on ne peut prouver qu'il n'existe pas parce qu'on le nomme. 

Ceci dit, on peut utiliser la seconde loi de la thermodynamique pour avoir une idée du chaos qui nous attend, comme tout le reste de l'univers... Si quelque chose d'extérieur à l'univers ne relance pas la machine avant. Mais c'est une autre discussion... 😉

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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