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Les Signes de l'Existence de Dieu


Boumedienne HAMBLI

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Il y a 10 heures, Christian GIRARD a dit :

De nombreux processus évolutifs font que les humains d'aujourd'hui peuvent conscientiser une idée telle que celle de Dieu.

C'est d'ailleurs une des grandes idées défendues par des nouvelles disciplines comme la psychologie évolutionniste de la religion dont Pascal Boyer (déjà évoqué par ici) est un des représentants.

On trouve même des tee-shirts reprenant cette idée  😂 :

71eICNysbwL.jpg

C'est rigolo cette tendance à mettre la théorie évolutionniste à toutes les sauces... C'est un peu le cas, aussi, pour les neurosciences. 🙂

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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il y a une heure, Patrick FROMENT a dit :

théorie évolutionniste

Ne serait-ce pas la réponse au fameux "pourquoi ?" : on est peut-être fait pour tendre vers la lumière et la noblesse de l'âme et de la conscience. Aucune garantie bien-entendu, mais c'est peut-être un signe, comme le dit le titre du sujet. C'est ce qui fait avancer. Si nous savions vers quoi nous allons, l'intérêt retomberait et nous nous pervertirions. 

C'est d'ailleurs pour moi la seule forme de foi qui tienne la route : croire qu'il y a un "parce que", sans savoir lequel (et donc en excluant tout dogmatisme et tout habillage ridicule) et en étant mû par un désir de bienveillance, de beauté et de connaissance.

Je sais que quand je dis "la seule forme de foi qui tienne la route" cela paraît contradictoire avec le refus de tout dogmatisme, mais comme cette foi implique "je sais que je ne sais pas", la contradiction est tuée dans l’œuf...

Modifié par Frédéric NAUD

Fredopathe

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il y a 4 minutes, Frédéric NAUD a dit :

C'est d'ailleurs pour moi la seule forme de foi qui tienne la route : croire qu'il y a un "parce que"

Après on peut jouer sur les mots ; croire qu'il n'y a pas de "parce que", autrement dit être athée (en raccourcissant) est l'autre forme de foi qui tient la route à condition de la considérer comme une foi. Et pour finir le doute ultime : je ne sais pas s'il y a un "parce que". Dans le doute, autant essayer de faire le mieux possible : faire le moins de mal possible aux autres.

Fredopathe

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il y a 26 minutes, Patrick FROMENT a dit :

C'est rigolo cette tendance à mettre la théorie évolutionniste à toutes les sauces...

En tout cas l'évolution et les différentes théories affiliées m'apparaissent comme le cadre le plus convainquant pour comprendre les êtres vivants d'aujourd'hui et notamment les Humains. J'ai déjà parlé de la pression sélective durant des millions d'années (ici : CLIC) qui fit de nos ancêtres des mammifères avec un système nerveux très développé (bonne base pour un cerveau complexe à venir), ensuite (et désolé si je prends des raccourcis simplistes, voir faux, mais on me pardonnera de céder, une fois n'est pas coutume, à une légèreté d'approche) il est aisé de comprendre que des mains de primates destinées à saisir des branches puissent ensuite se révéler idéales pour devenir ce qu'elles sont aujourd'hui (avec cette vague tenue naturelle qui fait qu'elles semblent toujours être au repos dans la tenue idoine pour saisir une branche, regardez les vôtres !) ; un primate un peu trop gros pour risquer sa vie en sautant de branche en branche aura intérêt à adopter une vie au sol ; la bipédie aidant (voir mon message précédent), un proto-humain peut voir au loin et se risquer dans la savane ou la plaine (avant il était en forêt, avec moins de prédateurs), sa tenue verticale lui permet de voir le danger au loin et de trouver des sources d'énergie auparavant inaccessibles. En marchant, des associations entre les balancements des bras ou des gestes font que des grognements créent du langage plus complexe, dont des prémices aux notions de passé et de futur (le passé étant par exemple le lieux d'où l'on vient, que 'on signale et qu'on associe à un son et des mouvements particuliers) ; cette capacité à gérer la mémoire, à anticiper des événements futurs et à communiquer se développent à l'extrême jusqu'à la conscience d'aujourd'hui (qu'il ne faut pas considérer comme une étape ultime, mais on a beaucoup de mal à projeter plus loin sur ce qu'il pourrait advenir de nos différents états psychiques, surtout sans contraintes sélectives) et des conceptualisations extrêmes également, comme le concept des dieux, ou de Dieu. 

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Ce qui pour moi serait décevant, c'est si l'évolution n'avait pour unique but que de mieux se défendre face aux autres espèces. D'ailleurs en ce qui concerne les humains, on a plus grand chose à craindre des autres espèces. Le progrès (peut-être la continuité de l'évolution) pourrait nous permettre de sortir de ce schéma délétère, entre nous cette fois.

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Fredopathe

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il y a 48 minutes, Frédéric NAUD a dit :

Ce qui pour moi serait décevant, c'est si l'évolution n'avait pour unique but que de mieux se défendre face aux autres espèces.

Un être vivant ne semble "devoir" accomplir qu'une chose : survivre et se reproduire (ou agir d'une façon ou d'une autre, voire par le sacrifice, pour que l'espèce de façon globale perdure). Se défendre face aux autres espèces n'est qu'un des points nécessaires pour répondre à cet objectif que je qualifie un peu abruptement  de "génétique" (néanmoins une société humaine intègre des actions qui semblent gratuites et apparemment dénuées d'intérêt, comme la culture et les arts, j'en ai conscience, mais cela ne peut jamais être décorrélé de la nécessité à survivre (si ce n'est à se reproduire), les liens sociaux individuels profitent à l'espèce. 

 

il y a 48 minutes, Frédéric NAUD a dit :

D'ailleurs en ce qui concerne les humains, on a plus grand chose à craindre des autres espèces.

Même un virus est capable de nous mettre à genoux. 😉 

 

il y a 48 minutes, Frédéric NAUD a dit :

Le progrès (peut-être la continuité de l'évolution) pourrait nous permettre de sortir de ce schéma délétère, entre nous cette fois.

De toute façon on ne peut s'extraire de "l'évolution". On peut éventuellement y participer de façon plus active. 

 

il y a 42 minutes, Georges PERON a dit :

Inutile d'être désolé, et ce sont juste des explications simples qui se justifient très bien 🙂

Beaucoup de choses qui paraissent complexes s'expliquent en fait très simplement ! 

Certes mais un scientifique spécialisé sur les questions d'évolution serait plus pointu et aurait sans doute bien des éléments critiques à apporter à mes formulations. C'est pourquoi je tente de me dédouaner un peu de mes assertions à l'emporte-pièce qui n'ont pour but que d'imager un peu le propos. Le simple et le complexe se marient délicieusement bien sur ces questions de l'évolution des espèces...

Modifié par Christian GIRARD
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Il y a 3 heures, Christian GIRARD a dit :

De toute façon on ne peut s'extraire de "l'évolution". On peut éventuellement y participer de façon plus active. 

 

que-pensez-vous-de-ces-illustrations-sur

 

Il y a 3 heures, Christian GIRARD a dit :

Le simple et le complexe se marient délicieusement bien sur ces questions de l'évolution des espèces...

14918890.jpg

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Il y a 19 heures, Frédéric NAUD a dit :

Ce qui pour moi serait décevant, c'est si l'évolution n'avait pour unique but que de mieux se défendre face aux autres espèces

Comme l'a justement fait remarquer Christian, la survie de l'espèce n'est pas un but à proprement parler, mais c'est un facteur déterminant dans le sens de l'évolution : au cours du temps, de minuscules variations génétiques apparaissent de manière aléatoire. Si cette mutation permet à l'individu d'être mieux adapté à son environnement, il va mieux survivre que ses congénères, et transmettre cette mutation à ses descendants. A l'inverse, si la mutation le rend moins apte à survivre, il va mourir plus vite, et il aura moins de temps pour faire des petits. Donc plus une mutation augmente les chances de survie, plus elle est transmise aux générations suivantes.

Je ne crois pas qu'il faille y voir une intentionnalité. On a l'habitude de décrire les caractéristiques résultant de l'évolution en disant "pour" ("la mouche a des yeux à facettes pour mieux voir le danger tout autour d'elle", "le zèbre a des rayures pour échapper à ses prédateurs", "l'homme a des pouces opposables pour tenir des outils"...), mais c'est un abus de langage : on devrait dire "les premiers zèbres à rayures ont mieux survécu que les autres car ils échappaient à leurs prédateurs, donc cette caractéristique est restée".

Il y a 18 heures, Christian GIRARD a dit :

De toute façon on ne peut s'extraire de "l'évolution". On peut éventuellement y participer de façon plus active. 

Aujourd'hui, l'être humain a atteint un niveau qui lui permet de "corriger" les problèmes liés aux mutations : un individu né avec une "maladie génétique " verra son espérance de vie allongée artificiellement par la médecine, et il pourra vivre une vie normale, avoir des enfants (ce qui lui aurait été impossible il y a quelques siècles encore). En cela, l'homme perturbe le fonctionnement de l'évolution, en laissant dans la nature des gènes qui sans ça auraient disparu pour cause d'inadaptation à la survie.

Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose (et tous les patients atteints d'une maladie génétique seront d'accord avec moi), mais je souligne cette "participation active à l'évolution" : en combattant le décès prématuré des individus moins adaptés, on freine l'évolution selon Darwin, pour lui substituer un modèle basé sur les sciences et la médecine.

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L'important, c'est que ça valide !

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Il y a 3 heures, Alx a dit :

Aujourd'hui, l'être humain a atteint un niveau qui lui permet de "corriger" les problèmes liés aux mutations

J'ajoute qu'un gène à priori délétère peut se révéler performant pour assurer la survie en fonction de l'environnement, lors de périodes de disette par exemple. Pour en savoir plus, jetez un œil ici :

CLIC

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