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Expériences de Mort Imminente, "NOUVEAUX CONCEPTS" : l'interprétation dimensionnelle


Christian GIRARD

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il y a 31 minutes, Alx a dit :

L'encadré (on peut difficilement parler d'un article) n'est pas très long, mais le billet sur resilience-psy.com est un peu plus complet (bien que l'essentiel soit consacré à la vente de billets et au pedigree des intervenants, dont les ouvrages seront vendus sur place).

Oui en fait "l'encadré" comme tu dis est publié dans la partie "agenda" du journal, ce n'est pas un article de fond.

Mais c'est pas grave, ça nous a permis de parler de psychologie transpersonnelle et de voir que des gens très sérieux semblent, aussi, s'y intéresser. 🙂

Une critique de la psychologie transpersonnelle qui me semble pertinente dans l'article wikipédia est celle qui est présentée sous la plume de Paul Cunningham : "des philosophes ont critiqué la psychologie transpersonnelle en raison de sa métaphysique naïve et de son épistémologie embryonnaire. La multiplicité des définitions et le manque de mise en pratique de beaucoup de ces concepts a conduit à une confusion conceptuelle sur la nature même de la psychologie transpersonnelle elle-même"

Il faut garder présent à l'esprit, aussi, que la psychologie, tout comme la psychothérapie, sont des domaines complexes et hétérogènes ou cohabitent une multitude d'approches (y compris dans l'enseignement universitaire) : approche cognitive, approche comportementale, approche psychodynamique (un autre nom de la psychanalyse, approche existentielle-humaniste, approche transpersonnelle...

L'approche cognitivo-comportementale qui se veut une des plus scientifiques n'est pas exempte de critiques comme le montre, aussi l'article wikipédia consacré à cette approche :

Citation

Selon le psychologue clinicien Thomas Rabeyron, l'ouvrage CBT : The cognitive behavioural tsunami publié en 2019 par Farhad Dalal47, psychothérapeute et thérapeute de groupe « met en lumière la corruption scientifique sous-jacente au développement d’une partie des TCC associée à un cadre idéologique marqué par les excès du positivisme et du néolibéralisme ». Il ne s'agit pas tant d'une critique des TCC en elles-mêmes que celle d'un usage « à partir de données falsifiées et une vision mensongère des autres approches psychothérapiques à des fins économiques et politiques ». Les affirmations qu'elles sont « prouvées scientifiquement » et donc « plus efficaces » que les autres approches, sont contredites par des recherches empiriques « (Shedler en 201050 ; Steinert et al. en 201751 ; Woll et Schönbrodt en 201952) » et des études comparatives (Baardseth et al. en 201353 ou Leichsenring & Steinert en 201754) qui ne montrent pas non plus une efficacité plus grande.

Dur... dur... en matière de santé mentale, nous pouvons donc tomber sur des pycho-spirituels délirants (les adeptes de l'approche transpersonnelle) ou alors des praticiens associés à un cadre idéologique marqué par les excès du positivisme et du néolibéralisme😳

Bien heureusement, les choses sont beaucoup plus humaines et saines quand on rencontre ces personnes dans la réalité plutôt que sur wikipédia !

 

Modifié par Patrick FROMENT

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Un autre cas de colocation beaucoup plus éphémère que chez une personnalité multiple :

Citation

     Le 8 février 1974, à 11 h 15, une jeune artiste décoratrice, Alexandra Toselli, s’effondre inanimée dans l’atelier de céramique où elle travaille, à Antibes. Œdème pulmonaire. Ses collègues appellent aussitôt les pompiers.
     Huit minutes plus tard, une étudiante en droit, Florence, passe en scooter en face de l’usine de céramique. Une copine lui fait un signe en la croisant. Elle tourne la tête pour lui répondre. Un instant d’inattention, et sa roue avant heurte le trottoir. Projetée violemment sur la chaussée, elle meurt sur le coup.
     Le Samu, sitôt prévenu, arrive sur place. Avant les pompiers appelés par les ouvrières de l’usine. Celles-ci, folles d’angoisse sur le trottoir où elles attendent les secours, se précipitent vers les médecins du service d’urgence. Elles les supplient de venir au chevet de leur collègue sans connaissance, juste de l’autre côté de la rue. Le temps de constater le décès de la conductrice du scooter, le Samu fonce dans l’atelier d’en face. Alexandra Toselli est en état de mort clinique. Vingt minutes plus tard, on l’admet en réanimation à l’hôpital de la Fontonne.
     La suite dépasse l’entendement. Après trois mois de coma profond, Alexandra se réveille. Mais elle n’est plus Alexandra. Elle ne reconnaît pas ceux qui prétendent être sa famille, ses amis. Amnésie traumatique, dissociation de la personnalité, schizophrénie ? Elle dit qu’elle s’appelle Florence, qu’elle est étudiante en droit, et qu’elle veut voir sa mère. Elle donne son nom, son adresse, décrit les lieux, l’aménagement de sa chambre… Elle précise qu’elle est morte trois mois plus tôt dans un accident de scooter, et qu’il faut absolument rassurer sa maman.
     Médecins, parents, amis d’Alexandra : tous les témoins de ce récit abracadabrant sont sous le choc. Ils n’ont de cesse d’en vérifier les détails. Tout concorde. Tout est rigoureusement exact. Florence et Alexandra se connaissaient-elles, avant leur accident respectif ? Non. Leurs familles sont formelles. Autant la mère de Florence est bouleversée de bonheur en « retrouvant » l’âme de sa fille dans un autre corps, autant les proches d’Alexandra sont effondrés de l’avoir « perdue » alors qu’elle est là, devant eux, en vie.
     Mais elle va « revenir »… Peu à peu, la mémoire de la jeune décoratrice réinvestit son cerveau, ses propos. La conscience de Florence prend des distances. Mission accomplie, message délivré, la squatteuse cède la place.
     Bien sûr, dans une histoire aussi « impossible », on peut toujours accuser tout le monde de mentir – protagonistes, familles, équipes médicales, police… En tout état de cause, on a du mal à trouver, au vu du dossier, une résolution cartésienne à un tel cas d’école – c’est pourquoi on en a si peu parlé dans la presse.
     Pour des raisons de tranquillité compréhensibles, Alexandra Toselli n’est pas le véritable nom de la bénéficiaire de ces « premiers secours » de l’au-delà. Mais son histoire est vérifiable à l’hôpital de la Fontonne. Aujourd’hui, quarante ans après les faits, cette rescapée – à qui il a fallu bien du temps pour oser « livrer » son témoignage au grand public – se sent encore parfois « investie » par Florence. Mais de manière très fugace. Elle est juste de passage. Elle vient juste dire bonjour.
(dico de l'impossible 2)

 

La parole est d’argent, mais le silence est d’or.

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Heureusement qu’un romancier est là pour ouvrir les yeux du reste du monde. Il sait tout mieux que les autres sur à peu près tous les sujets relatifs au paranormal, ce Didier van Cauwelaert. Mais que font les journalistes (qui vérifient leurs sources), que font les scientifiques (si prompts à faire de nouvelles découvertes) ? En tout cas le sujet de cette histoire de « transmigration d’âme » (qui rappelle les récits de réincarnation) est très inspirant pour un auteur, un autre exemple :
https://www.babelio.com/livres/Grigoriantz-Prete-moi-ton-ame/1122326

Modifié par Christian GIRARD
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il y a 11 minutes, Christian DELAMORINIERE a dit :

Oui, cela a déjà été évoqué, cette activité cérébrale pouvant précéder la mort. Et ? Notamment avec les progrès de la réanimation on sait bien que l’arrêt cardiaque n’est pas un point de non-retour, donc une activité cérébrale même accrue durant 30 secondes après l’arrêt du cœur n’a rien de si étonnant, c’est même le contraire qui serait étonnant à savoir que le fonctionnement cérébral s’arrête très précisément en même temps que le cœur alors que le cerveau est encore irrigué en sang, en oxygène donc en énergie. Il existe de fait un effet de synergie qui permet au cerveau d’être encore momentanément en activité. La suractivité peut d’ailleurs sembler presque « logique » vu l’état de choc. Même un corps qui va mourrir peut dans certains cas être agité dans un ultime soubresaut. Une patte de grenouille (morte depuis peu) soumise à une décharge électrique va encore bouger.

En tout cas donner un lien pointant vers un sujet n’ayant pas grand-chose à voir avec le cas concerné, celui d’Alexandra Toselli (un nom qui est un pseudo, comme c’est signalé) est-ce digne d’une méthode rigoureuse ? Tu évoquais une sorte de transmigration d’âme (d’esprit) d’une personne morte à une autre qui n’en est pas loin et tu ajoutes un lien sur une activité cérébrale dans un tout autre contexte qui serait un élément de preuve de cette transmigration ? Allons allons…


Pour ce qui concerne l’auteur de Prête-moi ton âme, on peut consulter le site de l’auteur qui a également écrit Nous sommes tous des guérisseurs, Le Gourou de la Riviera, etc

https://www.grigoriantz.com/

Modifié par Christian GIRARD
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Une autre colocation qui pourrait expliquer les cas de connaissance subite d'une langue étrangère :

Citation

     Dans la banlieue parisienne, à l’issue d’un dîner, une jeune femme débarrasse la table que ses invités se sont mis en tête de faire tourner. Sa vaisselle rangée dans la machine, elle finit par accepter de participer à une de ces séances de spiritisme « pour rire » qui peuvent être si dangereuses, et pas seulement pour l’équilibre mental des gens qui deviennent accros à ces pratiques. Il ne se passe pas grand-chose, ce soir-là. C’est à peine si le pied de la table se soulève pour épeler un prénom : Rosita. Dialogue classique entre les convives : c’est toi qui appuies, mais non c’est toi, alors c’est qui, un vrai esprit ?… On se moque, on frissonne, on joue à se faire peur, et puis l’heure tourne et on se sépare.
     Le lendemain, le mari trouve son épouse à la cuisine, l’air bizarre, en train de laver à la main la vaisselle qu’elle a sortie de la machine. Il lui pose une question. Elle répond en espagnol. Il croit à une blague : elle ne parle pas cette langue, lui non plus, leurs enfants encore moins. Mais elle s’obstine. Elle fait comme si elle ne comprenait plus le français.
     Excédé par cette mauvaise blague qui n’en finit plus, le mari fait venir la gardienne de l’immeuble. Une vraie Espagnole, elle. Et qui se met à converser avec l’épouse, ravie de découvrir qu’elle possède aussi bien sa langue. « Vous êtes de mèche, ce n’est pas possible, s’énerve l’époux, arrêtez cette comédie ! » Mais la gardienne est devenue blême. Elle l’attire à l’écart, lui dit que sa dame pousse le bouchon un peu loin : elle prétend qu’elle s’appelle Rosita Lopez, qu’elle est morte huit jours plus tôt à Barcelone, et qu’il faut la mettre en rapport avec son veuf.
     Renseignement pris, une Rosita Lopez est bien décédée à Barcelone une semaine auparavant. Dès le moment où son conjoint (qui ne croyait pas à l’au-delà) est prévenu de la situation, la jeune mère de famille récupère progressivement son identité et sa mémoire. Mais pas sa langue maternelle. L’« infiltration » a été si forte dans son cerveau qu’elle semble avoir affecté la zone du langage, située dans le lobe gauche. La jeune femme devra réapprendre le français.

 

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