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[Vidéo] La Péristance de Daniel PERIS


Willy NOISE

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Quand on ne sait qu'appliquer un principe bêtement et qu'on ne connaît pas le mot généralisation, il vaut mieux se taire !

Il y en a au moins un sur ce forum qui n'a rien compris à la peristance !!!

J'ai un bac scientifique D et je sais de quoi je parle (les tours du livre de Monsieur Vollmer sur gilbreath n'ont rien avoir avec ceux de Monsieur Peris.

Gilbreath est bien contenu dans la peristance.

Les tours du livres sont géniaux et l'impact sur le public (pour peu qu'on les mettent bien en valeur) est très fort.

Bravo Monsieur Peris et bonne chance pour le concours.

C'était mon coup de gueule.

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Il faut aussi comprendre les interrogations et M Péris semble en être conscient alors ne soyez pas plus royaliste que le roi.

Je confirme qu' avec le tour dont on parle la différence avec le principe de Gilbreath n'est pas flagrante.

Pour moi aussi, que la série contiennent des cartes quelconques à place fixe ne nous fait pas sortir du principe classique... mais bon je ne demande qu'à être convaincu (par d'autres applications sans doute...).

Magicien, comédien, artiste de rue 

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Pour quelqu'un de matheux, il fait sortir du principe classique car on pourrait aller plus loin encore avec des lettres sans que l'on puisse voir de séquences : disons que c'est un tour qui ne demande qu'à être approfondi dans ce sens (il doit faire l'objet de recherche). Un non matheux peut en effet ne pas voir une différence flagrante (bien qu'il y en ait une) avec Gilbreath en l'état actuel des choses.

Corneille, que penses-tu des vidéos 3 et 5 qui sont basés sur la Péristance (le tour de la vidéo 3 est un tour qui doit de préférence se faire avec 4 spectateurs : c'est celui qui m'a permis d'avoir un deuxième prix d'invention à Arcachon).

Daniel.

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Quoi qu'il en soit si vous voulez une preuve mathématique (et avec une proposition d'axiomatisation) du principe de Gilbreath, je ne saurais trop vous conseiller de lire http://hal.inria.fr/docs/00/07/50/51/PDF/RR-1511.pdf. Gilbreath devrait avoir lui même fourni une démonstration brillante de son principe, mais jusqu'alors je n'en ai trouvé nulle trace. Cela se démontre sans peine à la main, rien de bien sorcier quand même.

Même si un relecteur de revue scientifique (que je suis) pourrait effectivement considérer que la péristance est directement induite par les principes de Gilbreath, nous devons, en tant que magicien, considérer les apports à notre art => nouvelles applications dans des tours de cartes.

Là est le réel apport à mon humble avis du livre de Daniel Peris.

Si je rephrase, pour que tout le monde comprène, le livre de Daniel Peris n'est peut être pas mathématiquement parlant une grande avancée scientifique, mais nous avons un indiscutable apport à l'art magique.

C.Q.F.Dire

JC

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Effectivement JCW, même si je ne saurais dire si les deux principes son différents, il est clair qu'il y a là au moins de nouvelles applications du principe.

Le prix d'invention n'est donc pas usurpé d'un point de vue magique.

Le tour numéro trois reste un mystère pour moi même si je note quelques bizarreries dans la présentation qui pourrait surement être mieux gérées (mais c'est un autre débat... )

C'est surtout le tour numéro cinq, qui ferait penser à un nouveau principe avec la possibilité de conserver la somme des cartes des séries.

Pour me faire une idée plus précise je me demandais si dans ces tours tu combinais la peristance avec d'autres principes, d'autres techniques, ou d'autres astuces (cartes marquées par exemple dans l'effet trois)

Magicien, comédien, artiste de rue 

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Jcw tu as complètement raison.

Mathématiquement parlant il n'y a rien de bien difficille dans le principe de Gilbreath. Il en est de même pour la Péristance.

Je pense donc comme toi qu'il n'y a pas de révolution mathématique la dedans mais un apport supplémentaire au niveau des tours.

Le premier principe de Gilbreath ne permettait de faire qu'un nombre restreint de tours. Le second principe a ouvert de nouvelles possibilités (il a été bien sûr induit par le premier principe). Il en est de même avec la Péristance (qui est le troisième principe de Gilbreath et qui est donc induit par les deux précédents) et qui permet également de nouvelle possibilités au niveau tours (parfois très surprenantes).

Si on restait figé sur le deuxième principe alors on tournerait en rond qu'en aux nouvelles possibilités. En élargissant le principe, alors on élargit les possibilités. La Péristance n'est qu'une globalisation.

Merci jcw pour cette intervention, Daniel.

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Pour répondre à Corneille et bien lorsqu'on fait un tour on peut bien sûr parfois combiner plusieurs choses afin de noyer le poisson dans l'eau !

Pour ce qui concerne la présentation du tour 5, je sais qu'elle n'est pas top car je suis passé en vitesse pour tourner ces vidéos : le but était juste de montrer les nouvelles possibilités.

Le tour 5 découle vraiment de la Péristance et n'est en rien un nouveau principe. Comme quoi cette globalisation peut vraiment ouvrir de nouveaux horizons.

Daniel.

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JCW : « Même si un relecteur de revue scientifique (que je suis) pourrait effectivement considérer que la péristance est directement induite par les principes de Gilbreath, nous devons, en tant que magicien, considérer les apports à notre art => nouvelles applications dans des tours de cartes. »

Voilà qui m’ôte les mots de la bouche. Bravo! Les « nouvelles » applications ne concernent d’ailleurs pas que les cartes !

Je n’ai pas encore lu ni même acheté le livre de Daniel (mais ce sera fait !). Juste une question : À une époque, j’ai introduit ce que j’appelle des cartes neutres dans des séquences palindromiques (pour des effets de type Gilbreath), aurais-je fait de la péristance sans le savoir ? Par exemple en introduisant des cartes de dos dans des séquences de cartes faces en l’air : une séquence as, deux, trois, quatre (cartes faces en l’air) à laquelle on ajoute trois cartes quelconques de dos, ce qui donne (par exemple) : As, Dos, Dos, 2, 3, Dos, 4. Avec un jeu normal, on peut donc avoir quatre séquences identiques de ce type. Dans ce que je faisais (en me référant au seul principe de Gilbreath, dans mon esprit), je séparais en deux piles égales de 14 cartes (dans ce cas précis, évidemment), chacune contenant deux séquences, mais l’une des piles étant en sens inverse de l’autre (les deux moitiés d’un jeu « miroir », quoi). Après un mélange à la queue d’aronde, on peut distribuer 4 piles de 7 cartes (pile par pile et non carte par carte) : les quatre cartes faces en l’air de chaque pile sont ainsi toujours constituées d’une série complète de l’as au 4 mais dans le désordre ! Il n’y a plus qu’à trouver une application (thème, contexte, etc.)

Une dernière chose : Dans mon exemple décrit ici, les cartes « neutres », qui sont de dos, peuvent très bien ne pas être quelconques mais constituer un arrangement de telle sorte que leurs faces s’organisent elles aussi en une séquence particulière mais d’un autre ordre que les précédentes ; il y a donc la possibilité d’avoir deux types de séquences imbriquées l’une dans l’autre, voir plus.

Désolé si je n’ai pas été clair, mes souvenirs se réfèrent à mes réflexions faites sur le seul principe de Gilbreath qui datent de plus d’une dizaine d’années et je suis peut-être à côté de la plaque dans le sujet ci-présent. J’avais d’ailleurs publié en 1999 deux applications personnelles sur la base du principe de Gilbreath mais associé à l’utilisation de mes cartes à figures réversibles : « La Séquence du spectateur » et « De l’ordre dans le chaos », respectivement p. 64 et 73 d’un livre vendu à un peu plus de 250 exemplaires dès les deux premières années de parution (sur un tirage de 500 environ) et qui, pour des raisons que la raison n’ignore probablement pas, « semble ne plus se vendre » depuis févier 2001, date formulée au regard de la date du dernier (et seul) versement de mes droits d’auteur sur ce livre. Alors soit la présence dans cet ouvrage de créateurs comme Gaétan Bloom, Max Maven ou Richard Vollmer, ainsi que la participation active de Jean-Jacques Sanvert, de Sylvain Mirouf et d’autres magiciens moins médiatisés (mais pas moins intéressants !) n’attirent plus les foules (de magiciens en tout cas), soit ?... Hum, mais je sens bien que je m’égare. Bref, que ces auteurs sachent que je suis désolé de ce que leurs réflexions respectives ne puissent bénéficier du juste écho qu’elles méritent…

Je renonce à décrire mes deux effets ici par manque de temps (et puis, le Forum « Quizz Magique » de VirtualMagie est si actif et délirant en ce moment qu’il me prend tout mon temps libre), mais je pense qu’ils recèlent des idées assez intéressantes sur le principe de Gilbreath.

Un dernier mot pour Daniel Péris : Je n’ai fait que survoler ce sujet, pour l’instant, mais j’aime votre façon de communiquer sans jamais marquer d’animosité, cette ouverture d’esprit, cette volonté de partage. J’hésite pour ma part à mettre une capitale en tête du mot « péristance » utilisé comme substantif, il ne s’agit pas d’une force naturelle divinisée ou d’une abstraction personnifiée (le Temps, la Raison, l’Amour, la Fortune…). Mais la « Péristance », c’est vrai que ça brille un peu plus. Quand il s’agit du titre de votre livre, là, pas de problème, « La Péristance » est de bon aloi. Il y avait la résistance, la pertinence, la réticence, l’impertinence, la persistance, longue vie la péristance !

C. G.

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Le fait de mettre une capitale ou non à péristance ne me gêne pas plus que ça : ce n'est pas le plus important.

Pour en revenir à votre classement et bien je pense qu'on est plutôt dans le cadre du deuxième énoncé de Gilbreath car lorsqu'on regarde la séquence un dos ne peux pas être différencié d'un autre dos (même si les faces sont différentes) : ce serait un peux comme si je faisaisas la répétition de la séquence suivante : as, joker, deux, trois, joker, quatre.

Visuellement les séquences sont identiques. Par contre le fait de mettre des cartes de dos est très bonne car elle permet de faire un double Gilbreath en retournant le jeu.

Daniel.

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