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Eflamm CAOUISSIN

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Messages publiés par Eflamm CAOUISSIN

  1. Depuis ce fameux 18 mars, qui donne le titre à ce sujet, de l'eau a coulé sous les ponts. La politique est devenue plus politique (au sens fourbe du terme et non au sens étymologique) que jamais et la géopolitique déploie son jeu d'échecs.

    Jack a développé ici une vision sociétale qui devrait interpeller les magiciens que nous sommes. C'est peut-être cela qui pousse certains à lire et relire certains passages, plus que le dernier CR de matos magique.

    Mais l'interpellation n'est pas tout. L'édification compte aussi.

    Une lecture globale s'impose actuellement, et nul doute que la totalité de ce sujet donne des pistes sur ce qui se prépare... Hein, Jack ? ;)

  2. C'est vrai que l'on pourrait en faire un débat entre la magie et la religion, mais je crois savoir que trop parler de religion est interdit sur le forum^^

    On pourrait à ce moment là remettre en cause tous les miracles des religions, choses qui, je rejoins ton avis, ne devaient pas beaucoup plaire à l'époque et même encore maintenant ^^

    - Euh... nombre de prêtres sont aussi magiciens. J'en ai rencontré un certain nombre. Et dans le passé, il y en a eu : des inconnus mais aussi des plus connus, comme Vincent de Paul, Zeferino Namuncura, Dominique Savio, Michael Scott, ... (je remets le lien ici )

    - ... sur le débat entre magie et religion, il a déjà eu lieu sur ce forum. J'ai la flemme de faire une recherche. Si quelqu'un est motivé pour retrouver le lien...

    - Concernant le Gospel Magic : il s'agit d'illustrer certains passages de la Bible ou des points théologiques par les tours de magie, de manière à ce que les spectateurs s'en souviennent. En quelque sorte, une parabole.

    Comme de nombreux prêtres (et comme tous les magiciens), Jean Bosco utilisait plutôt la magie pour détendre l'atmosphère, casser la glace, ou garder son auditoire sur place. On n'est donc pas vraiment dans le Gospel Magic

  3. Pour les sources d'époque... quelques extraits des "Souvenirs Autobiographiques de Don Bosco"

    - J'avais repéré aux Becchi une prairie plantée alors de différents arbres dont un poirier sauvage, encore debout, qui me rendit grand service à cette époque. A cet arbre j'attachais une corde et la nouais à un autre, à quelque distance. Je plaçais à proximité une table et une sorte de sacoche. J'étendais un tapis sur le sol pour y faire mes culbutes. Une fois que tout était prêt et que les spectateurs demeuraient bouche bée dans l'attente de quelque nouveauté, je les invitais à réciter le chapelet suivi d'un cantique. Puis je grimpais sur une chaise et débitais un sermon, c'est-à-dire que je répétais ce que j'avais retenu de l'explication de l'évangile entendue le matin à l'église. Parfois je citais quelque épisode ou quelque exemple que j'avais entendu ou lu dans un livre. Le sermon se terminait par une courte prière et aussitôt commençait la partie récréative. Vous auriez vu alors comme je viens de vous le dire, le prédicateur se changer en acrobate de profession. Tours de prestidigitation, sauts périlleux, marche sur les mains, pieds en l'air; puis, muni de ma sacoche, c'était des pièces de monnaie avalées puis retirées du nez de tel ou de tel spectateur, la multiplication des balles, des oeufs, le changement de l'eau en vin, les volailles dépecées et rendues à la vie au point de chanter mieux qu'auparavant; tout cela composait les divertissements habituels. Puis je marchais sur la corde comme sur un sentier, je sautais, dansais, me suspendais tantôt d'un pied tantôt de l'autre ; parfois c'étaient mes deux mains qui me soutenaient, parfois une seule. Après quelques heures de ces exercices, quand je n'en pouvais plus, on levait la séance, on récitait une courte prière et chacun s'en retournait à ses affaires. De ces réunions étaient exclus ceux qui avaient blasphémé ou tenu de mauvais propos ou refusé d'assister aux cérémonies religieuses.

    - Entre mes études et divers passe-temps: chant, musique, déclamation, petit théâtre , (activités) auxquelles je m'adonnais de tout coeur, j'avais encore appris bien d'autres jeux : cartes, tarots, billes, échasses, saut, course. C'étaient des divertissements de très bon goût. Sans y être passé maître, je n'étais cependant pas un piètre joueur. J'en avais appris beaucoup à Murialdo, d'autres à Chieri. Si, dans les prés de Murialdo, je n'étais encore qu'un apprenti, en cette année j'étais devenu un maître compétent. Tout cela causait un véritable émerveillement. Il faut dire qu'à cette époque, ces genres d'amusements peu connus, semblaient choses d'un autre monde. Mais que dire de mes tours de passe-passe ? Je donnais souvent des spectacles privés et publics. Ma mémoire étant très fidèle, je connaissais par coeur une grande partie des classiques, surtout les poètes: Dante, Pétrarque, Le Tasse, Parmi, Monti et beaucoup d'autres. Ils m'étaient si familiers que je pouvais me servir (de leurs oeuvres) comme de mon propre bien. Aussi pouvais-je improviser aisément sur n'importe quel sujet. Lors de ces réunions ou de ces séances, je me mettais à chanter, à jouer de quelque instrument, je composais des vers qui passaient pour des chefs-d'oeuvre, mais qui, en réalité, ne consistaient qu'en bribes d'auteurs que je transformais selon les thèmes proposés. C'est d'ailleurs pour cette raison que je me refusai toujours à communiquer mes compositions à d'autres. Certaines même, que j'avais transcrites, je pris soin de les mettre au feu.

    L'émerveillement devant mes tours de prestidigitation allait grandissant. Faire sortir d'une boîte une quantité de balles plus grosses qu'elle, tirer d'un petit sac toute une cargaison d'oeufs, voilà qui plongeait dans l'ébahissement. Quand on me voyait recueillir sur le nez des spectateurs une quantité de boules, deviner dans leurs bourses les sommes qu'elles renfermaient, quand, d'une simple pression des doigts, je réduisais en poudre les pièces de monnaie, de quelque métal qu'elles fussent, ou bien que je faisais apparaître toute l'assistance sous un aspect horrible, même sans tête, tel ou tel commençait à se demander si je n'étais pas un sorcier ou si je pouvais vraiment accomplir de telles choses sans l'aide du diable. Mon logeur, Thomas Cumino , en était convaincu. Chrétien fervent, il ne détestait pas les farces et je savais profiter de son caractère ou, pour mieux dire, de sa naïveté, pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Un jour, il avait mis tous ses soins à préparer un poulet à la gelée afin de régaler ses pensionnaires à l'occasion de sa fête. Il apporta la casserole sur la table et, enlevant le couvercle, il vit s'en échapper un coq qui, ailes battantes, poussait d'énergiques cocoricos ! Un autre jour il apprêta un plat de macaronis. Quand il les eut longtemps fait cuire, au moment de les verser dans le plat, il ne trouva plus qu'un peu de son desséché. Maintes fois il remplit sa bouteille de vin, mais, au moment de servir, il n'en voyait couler que de l'eau claire ; ou bien, voulant boire de l'eau, il trouvait le verre plein de vin. Au lieu de confitures, il ne trouvait que des tranches de pain. L'argent de sa bourse se transformait en morceaux de fer blanc tout rouillés et sans aucune valeur. Son couvre-chef se voyait changé en bonnet de femme. Des noix, des noisettes se métamorphosaient en sachets de petits cailloux. Et ces phénomènes se renouvelaient très souvent !

    - Un prêtre qui lui parle : "On me dit que tu sais pénétrer la pensée des gens, deviner combien d'argent renferme leur bourse, faire voir blanc ce qui est noir, connaître les choses de loin et mille autres affaires semblables. Cela fait beaucoup jaser. Bien des gens te soupçonnent de faire de la magie et voient en tout cela l'esprit de Satan. Dis-moi donc, qui fut ton maître en cette science ? Où l'as-tu apprise ? Dis-moi tout confidentiellement. Je puis t'assurer que je ne m'en servirai que pour ton bien."

    Sans me décontenancer, je lui demandai cinq minutes pour répondre. Puis je le priai de me dire l'heure exacte. Il porta la main à son gousset ; mais point de montre. « A défaut de montre, dis-je, donnez-moi au moins une pièce de cinq sous. » Il farfouille alors dans toutes ses poches mais ne trouve plus son porte-monnaie.

    « Coquin! me lança-t-il, plein de colère. Ou tu es au service du démon, ou le démon se sert de toi. Tu m'as déjà volé ma bourse et ma montre. Maintenant je ne puis plus me taire, je suis dans l'obligation de te dénoncer. Je ne sais ce qui me retient de te donner une volée de coups de trique. »

    Comme je ne bronchais pas, que je demeurais calme et le sourire aux lèvres, il sembla s'apaiser et reprit : « Prenons les choses tranquillement. Comment se peut-il que ma bourse et ma montre aient disparu de mes poches sans même que je m'en sois aperçu ? Où se sont envolés ces objets ?

    - Monsieur l'archiprêtre, répondis-je respectueusement, je vais tout vous expliquer en peu de mots. C'est tout affaire de dextérité, d'intelligence exercée ou alors quelque chose de préparé.

    - Je me demande quelle intelligence il peut y avoir dans le cas de ma montre et de mon porte-monnaie!

    - Je m'explique brièvement. A mon entrée chez vous, vous donniez une aumône à un mendiant. Vous avez alors déposé votre bourse sur un prie-Dieu. Passant ensuite dans votre bureau, vous avez laissé votre montre sur cette petite table. Je cachai l'un et l'autre, alors que vous étiez convaincu d'avoir ces deux objets sur vous. En réalité, ils se trouvent sous cet abat-jour. » Je soulevai alors l'abat-jour et apparurent les deux objets que l'on pensait avoir été portés ailleurs par le démon.

    Le bon chanoine partit d'un long éclat de rire; après quoi il me demanda d'autres échantillons de mon adresse. Ayant ainsi appris comment je faisais apparaître ou disparaître les objets, il s'en amusa beaucoup, me fit un petit cadeau et, sur le seuil de la porte, il conclut: "Va dire à tous tes amis que ignorantia est magistra admirationis" (L'ignorance est pourvoyeuse d'étonnement.)

  4. Fêter un "saint" dont le seul apport fut d'utiliser un art pour faire la promotion d'une religion, voila un autre débat.

    Difficile de réduire l'action sociale de Bosco à cela. Qu'on soit ou non croyant, son engagement auprès des jeunes défavorisés ne peut que forcer le respect.

    Il y a aussi des saints qui ont mouillé la chemise, comme des laïcs, athés, marxistes, polythéistes, etc. leur rendre hommage n'est pas forcément faire l'apologie d'une religion ou d'une idéologie, mais de l'action d'hommes pour le bien des autres.

    Je plussoie. On pourrait rendre hommage à Jaurès mais pas à Bosco ? On pourrait rendre hommage à Emile Combes mais pas à l'abbé Pierre ? On pourrait rendre hommage à Jules Ferry mais pas à Mère Thérésa ? Tout cela parce que le côté catho des personnages chiffonne ?

    Je n'ose penser qu'on puisse limiter une personne et son action en fonction de son orientation politique, religieuse, à sa race, à sa sexualité...

    Ceci dit, dans ma proposition, l'idée n'était pas de polémiquer sur cette question, mais d'évoquer ce qui pourrait se faire... au-delà des clivages.

  5. C'est en effet TréboriX. J'imagine que c'est dans ses mémoires.

    Concernant Jean Bosco, il utilisait principalement la magie, comme le jonglage et le funambulisme, pour attirer du monde, la partie évangélisation venant par après. Toutefois, on m'a raconté une anecdote sur la corde coupée et raccommodée et le tour des 3 cordes, qui servait d'illustration au concept de la Ste Trinité (comme St Patrick qui utilisait le trèfle).

    Plus d'infos sur d'autres saints "prestis" et st jean bosco ici

  6. Je ne connaissais pas cette citation, mais je l'aime beaucoup. Merci.

    Effectivement, il est saint patron officieux ... depuis un bon bout de temps (mais comme tant de personnages devenus saints par la vox populi). Je ne désespère cependant pas de trouver trace d'un document d'Eglise. Plick aussi, d'ailleurs ;)

    qui avait compris que l'illusionnisme ne servait pas uniquement à divertir

    +1

  7. Le 16 août a débuté l'année fêtant le bicentenaire de la naissance de celui qui est devenu le Saint Patron des magiciens. A ma connaissance (mais je me trompe peut-être), rien n'a été prévu au sein du monde magique français pour marquer l'événement et dans le même temps promouvoir l'art magique. Don Bosco croyait en la jeunesse. Alors qu'elle se demande de quoi demain sera fait, ne pouvons-nous pas nous, magiciens, proposer quelque chose en ce sens ? La Fédé ne devrait-elle pas impulser quelque chose ?

  8. L'idée étant qu'il faut qu'il rencontre des gens qui lui disent pourquoi c'est mauvais, et pourquoi le matériel ne "fait pas tout 5 mn après réception". On est quasiment tous passés par là et le relativisme tendant à dire que chacun voit midi à sa porte ne rend service ni à la personne, ni au monde magique.

    Plutôt que de se contempler le nombril ou de se taper des gueuletons / dealers shows, les khlubs (à quelques exceptions près) devraient être de ceux-là. Combien de magiciens qui refusent d'aider l'autre parce qu'ils ont peur de la concurrence ? Alors qu'un travail commun de réflexion enrichit tout le monde ?

    Un ami magicien breton m'a raconté sa galère pour développer son spectacle, cherchant à échanger des idées, etc... Il n'a pu compter que sur lui et des amis ... principalement non issu du monde magique. Combien dans son cas ? Et encore... lui a le sens du beau et du spectacle, ce qui n'est pas toujours inné.

    Pour ma part, j'ai aussi fait de la m...

    Parmi d'autres, je me souviens (n'est ce pas Dub, Jack... ? ) d'un spectacle fait aux Caves, qui n'était pas prêt. Il y avait du potentiel mais je ne savais comment m'y prendre. Vous ne m'avez pas dégommé, et vous n'avez pas non plus relativisé mon spectacle en disant "manque de moyens..." ; mais vous m'avez par vos conseils permis d'avancer et de présenter ce que je fais aujourd'hui. Le fait de me dire ce qui n'était pas top et ce que je pouvais améliorer de telle et telle manière m'a rendu service (même si mon ego en avait pris un coup).

    Alors... concernant ce jeune homme, quel est le meilleur service à lui rendre ? Sans doute pas le clouer au pilori, mais le conseiller. Lui faire part de critiques constructives qui le motiveront dans son parcours artistique.

  9. Le rituel n'a aucun sens s'il n'y a pas derrière une foi (foi en Dieu, foi en quelque chose qui nous dépasse, foi en l'homme capable de se dépasser au service du bien commun...)

    En bref, le rituel est au service de l'Homme ayant une perception commune du monde et de ce qui le dépasse. Dans une période où le relativisme est roi, le rituel parait donc être un acte magique dont la majorité aurait perdu le sens. Donc n'a plus de sens pour personne.

    L'école des rituels, carte abattue, serait donc avant tout une école de redécouverte des racines et héritages ancestraux dont l'arbre mille fois millénaire s'élance encore et toujours vers le ciel via ses multiples branches.

    Mieux se connaître soi-même et s'assumer, pour mieux s'ouvrir véritablement à l'Autre.

  10. Imaginez...

    Alors que vous êtes assis en regardant un simple magicien faire son numéro, celui-ci vous confie un révolver...

    Il vous donne à examiner une pièce de 2€ qu'il va tenir du bout des doigts...

    Dès que vous le souhaitez, vous faites feu... En une fraction de seconde la pièce de 2€ est trouée...

    Vous ne rêvez pas, vous venez de trouer la pièce de 2€ mais ce n'est pas tout ! Le Magicien ouvre la bouche et vous découvrez le centre de la pièce qui vient de se téléporter et qu'il vous donne à examiner.

    Pas une blessure, pas une goutte de sang !

    Point Fort : La mise en scène à travailler, le spectateur est mis en valeur et choisit lui même de faire feu au moment où il le souhaite.

    - Gimmick fourni.

    - Le revolver n'est pas livré.

    - Maîtrise de bases des techniques de pièces requises pour plus de netteté

    Matériel réalisé par Xavier Belmont. Autant dire que c'est de la qualité !

    Prix neuf : environ 30 euros

    Vendu 20 euros port compris

  11. L’auteur, Alpha, est un magicien de renommée internationale connu aussi bien pour son numéro d’oiseaux exotiques (perroquets, cacatoès, etc…) que pour les tours de magie ou interviennent le feu et les flammes. Alpha est également le spécialiste incontesté des effets spécieux au théâtre où le feu joue un rôle prépondérant. C’est ainsi qu’il est à l’origine d’un nombre impressionnant d’effets spectaculaires de pyrotechnie au théâtre, à l’opéra ou dans les spectacles de variétés. Il a même été mis à contribution par Siegfried and Roy pour la mise au point d’effets où le feu et la pyrotechnie tenaient une place importante dans la mise en scène.

    La majorité des magiciens français connaissent bien Alpha. N’est-il pas à l’origine des principaux effets de feu en vente dans le monde des illusionnistes (gants en feu, foulard enflammé ou la boule enflammée volante pour ne citer que les plus connus).

    Dans ce livre Alpha nous explique et dévoile tous les secrets qu’il avait jalousement gardés pour lui depuis de nombreuses années. Il vous dira tout sur les produits à utiliser, les effets spéciaux et les tours de magie ayant un rapport avec le feu et les flammes. A sa lecture vous pourrez, vous aussi, inclure des effets de ce type dans vos spectacles pour leur conférer une atmosphère pleine de rêves et de mystères.

    Prix neuf 105 euros - Faire offre (correcte) pour ce livre dédicacé.

  12. Bonsoir à tous,

    je lis ce sujet depuis quelques jours et j'ai envie d'intervenir.

    C'est bien fait pour ça un forum hein, partager sa vision des choses sur un sujet. Alors voici la mienne qui n'engage que moi.

    Je n'ai pas acheté le Diabolik Deck et je ne pense pas l'acheter.

    J'ai eu le premier ouvrage de Steeve, les idées étaient très bonnes mais ne correspondaient pas à ma recherche. Déjà les fautes d'orthographes et de grammaire m'avaient gêné. J'ai revendu le livre et assister ensuite à un engouement qui m'a semblé démesuré comparativement à d'autres ouvrages.

    J'attendais de lire les retours sur ce nouvel ouvrage et ceux sur l'orthographe m'ont décidé à ne pas l'acheter car à mes yeux cela revêt une grande importance.

    Concernant les échanges depuis quelques pages j'avoue ne pas comprendre les réactions de Steeve, certes cet ouvrage est son bébé, il y tient et le défend mais cet acharnement à refuser de voir et d'admettre la réalité d'un problème soulevé par plusieurs personnes au finalfinalement le dessert en donnant une mauvaise image tant de l'auteur que de l'ouvrage.

    Il me semble qu'il eut été tout à l'honneur de Steeve de répondre qu'il était désolé, qu'il avait fait ce qu'il pensait le mieux, que ce n'est que son deuxième livre en auto-édition de surcroît, qu'il prenait bonne note de toutes ces remarques et qu'il ferait de son mieux la prochaine fois afin de satisfaire tout le monde tant sur la forme que sur le fond et que malgré ce soucis il espérait de tout coeur que le contenu de son ouvrage serait à la hauteur des attentes de tous et qu'il pourrait faire oublier ses lacunes orthographiques.

    Pour finir, je dirais simplement que Steeve utilise bien le forum pour sa promotion et celle de ses oeuvres. Il a accepté tout le battage positif qui a été fait autour de son premier bouquin au point de faire s'envoler le prix d'un ouvrage qui ne devait absolument pas être réédité. Il a su surfer sur cette vague au point de finalement le rééditer sous forme de fascicules et de sortir très rapidement celui sur le Diabolik Deck afin de profiter au mieux de l'engouement pour son travail suscité par Secret Mental. Donc à mon sens il doit comprendre et admettre que le forum peut aussi apporter son lot de négatif quelle qu'en soit la forme.

    C'était MA vision toute personnelle des choses de ce sujet.

    Bonne nuit à tous.

    Ton analyse est très bonne, Chaak. Moi-même, je n'ai rien contre Steeve avec qui j'ai eu des échanges cordiaux par MP, mais je ne peux qu'aller dans ton sens. Et comme je l'ai dit dans mon post précédent, le livre doit être comme un écrin qui dévoilerait son bijou (ici le Diabolic Deck). La beauté de l'écrin laisse supposer l'éclat de la perle.

    Nul doute que Steeve saura donc prendre en considération les propos qui lui sont tenus, même si effectivement ça fait mal de s'en ramasser dans la tronche alors qu'on attend autre chose quand on publie un bouquin...

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  13. Effectivement, après vérification, j'ai dû sauter cette page. Autant (ou au temps) pour moi. Bon... j'avoue que, comme un idiot, je pensais que dans une rubrique "sources", il était courant d'y inclure toutes les sources, d'autant plus que tu y citais le Multi-Effet sans plus de précisions. ;)

    Pour le reste, je suis navré et loin de moi l'idée de polémiquer, mais comme plusieurs VMistes disent qu'il eût été préférable de passer par un éditeur, je pense que cela fait partie du sujet. Cela n'est que mon avis.

    Toutefois, merci de partager ainsi ton travail avec la communauté magique. Tout le monde ne le fait pas et déjà, cela est à souligner... Alors si, de plus, ce partage se fait sous la forme d'un bel ouvrage bien mis en page, comme un écrin dévoilerait son bijou...

    C' est en ce sens que les critiques arrivent. Du moins je le crois. Non pour démolir ton travail.

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  14. Dis-moi, Steeve. J'ai bien reçu le livre et ton DD est intéressant (j'avoue que créditer Vincent Hedan, qui a quand même remis le ME au goût du jour, aurait été pas mal), mais moi aussi, j'ai été chiffonné par les fautes d'orthographe.

    Pourquoi ne pas l'avoir fait publier par un éditeur français dont la qualité des ouvrages est reconnue ? Je sais que cela était initialement prévu puisque -de par mon intérêt pour de tels projets- je devais faire partie de l'équipe de relecture.

    PS : personne n'a souligné le "Diabiloc Deck" (au lieu de diabolic) sur la page "sources") ? C'est un exemple flagrant de coquille, illustrant le fait qu'il importe d'avoir plusieurs relecteurs sur un ouvrage.

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  15. Ce serait le cas pour quelqu'un qui croit en dieu. Quelqu'un qui ne croit pas y verra, par contre, un argument supplémentaire pour ne pas y croire; comme l'explique Tinet, sans doute.

    Si déjà la personne pose la question, c'est que déjà il y a un début de foi. Une légère étincelle qui ne demande qu'à croire.

    Sinon, la question ne se pose pas.

    Après, vient la question du libre arbitre. Comment peut-on vouloir que Dieu intervienne (même pour le bien) sans toucher au libre arbitre, à la volonté même de l'Homme ? On en revient alors à la responsabilité même de l'Homme.

    On ne peut donc faire des malheurs de la Terre la preuve que Dieu n'existe pas. J'irai même plus loin en disant que c'est parce que l'Homme existe que les malheurs cités auparavant sont là. D'ailleurs, si Dieu n'existe pas, la réponse est encore plus claire quant à la responsabilité humaine -et non de l'absence d'un dieu- dans certains de ces malheurs...

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