Aller au contenu

Frédéric NAUD

Membre
  • Compteur de contenus

    390
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Trophée

    4

Tout ce qui a été publié par Frédéric NAUD

  1. Pour répondre à Jean-Luc et Théo puisque je lui ai soumis un dilemme, il faudrait du temps que je n'ai pas ce soir, j'essaierai demain. Simplement pour Théo, la question n'était pas posée avec mauvais esprit, je posais la question de façon générale en m'adressant à lui puisque je répondais à son propos. Évidemment il y avait quand même un fond de malice, parce que je pense qu'au contraire, la science (et par conséquent les probabilités ont beaucoup à voir avec la morale ou du moins la philosophie. Les précisions que demande Jean-Luc sont intéressantes. A priori je pensais à une félicité individuelle, le reste des humains suivant "normalement" les fils de leurs existences, et pour le scénario catastrophe, à mon avis peu importe car un des problèmes est justement là : peut-on prendre un risque, même infime, lorsque l'enjeu est énorme et dépasse un cas personnel ou concerté ? (j'espère quand même que le sort de l'humanité est assez important pour tout le monde, même si on est soi-même assuré du salut... Certes des exemples très actuels peuvent faire penser le contraire - il n'y a qu'à voir ce qu'il se passe avec le changement climatique - mais bon, essayons d'être optimiste s...) ? Petit exemple concernant les rapports entres probas et morale : les choix parfois douloureux que l'on peut faire en médecine. Dans la vie il faut trancher, et on ne joue pas que pour son propre compte. Je sais Jean-Luc que tu aimes le poker, la vie est plus qu'un jeu... Bon après, évidemment tout dépend des circonstances : le jeu, le divertissement, les arts...etc. offrent un espace plus "sécurisé" où l'on un peut se permettre toutes les audaces... Théo s'exprimait sur notre forum et dans un sujet sur les cartes donc je n'ai bien sûr rien à redire sur ses propos !
  2. Pas d'accord... Enfin sur la deuxième partie de la phrase. En disant que ça n'est pas arrivé, tu dis peut-être une bêtise. La probabilité est infime évidemment. Question : si on te demande de te prononcer et que, dans le cas où ça n'est pas arrivé, donc celui où tu n'as pas dit de bêtise, ta félicité est assurée (à 100% cette fois !) pour tout le reste de ta vie, qu'on te garantit longue, mais que dans le cas contraire, l'ensemble de l'humanité est condamné à d'atroces souffrances pour des millénaires (bien pires que celles que certains subissent déjà...), que ferais-tu ?
  3. En invitant sa fille, il s'est pas foolé...
  4. Un policier qui percute, c'est pas si courant en effet...
  5. Bon allez, la soluce : un "i" woke. J'ai mis ça là parce que l'image de l'Ewok m'a fait pensé à ce jeu de mot (foireux je vous l'accorde).
  6. La réponse en image 6 messages avant la devinette.
  7. Bon tout le monde se moque de la devinette alors...
  8. Comment appelle-t-on la lettre "i" lorsqu'elle veut défendre les droits des voyelles ?
  9. Après peut-être que le gars veut dire que le graphique ne correspond pas directement à la stat évoquée, ce qui n'est pas faux me semble-t-il, puisqu'il traite apparemment des destinations d'émigration...
  10. C'est pas ça ! On a le droit de faire quelques fautes sur un forum ! Je parlais du document de travail photographié : " Maxime et Jardin entre à cour et à jardin" Mais bon c'est pas grave non plus hein !
  11. C'est même de plus en plus grave. Plutôt la vraie phrase "Vous arrivez pas à vous mettre dans votre petite tête que moi aussi j'ai un cerveau !"
  12. Fermer les yeux. Imaginez un monde peuplé de gens bienveillants, curieux, humbles et honnêtes. Ouvrez les yeux. Mag... De toute façon je foire toujours mes tours...
  13. En tout cas il a fichu une sacrée frousse à Ana Deguzman : à 4:10 elle nous éclate les oreilles avec son cri de terreur !
  14. Tu vois, l'écriture inclusive n'est pas forcément bienvenue dans l'exemple auquel tu te réfères puisque de ton propre aveu elle apporte des problèmes là où il n'y en a aucun si l'on considère le terme de « conseiller » comme une fonction Je trouve la présence de l'EI (ça vous va comme raccourci ? Et oubliez l'État Islamique hein ! Parce que c'est long "écriture inclusive", surtout quand on en parle sans cesse... )... Je trouve la présence de l'EI disais-je donc, bienvenue dans ce cas au niveau du fond. Je trouve la forme imparfaite, ce n'est pas contradictoire... C'est d'ailleurs ce sur quoi j'ai envie d'insister ce soir parce qu'il fait chaud et que je suis un peu fatigué : le débat ne m'intéresse vraiment que lorsqu'on parle de la motivation profonde à introduire l'EI. Vous pourrez me donner 1000 arguments pour me prouver que sa forme actuelle est imparfaite, ça ne changera rien car je suis d'accord. Mais vous ne me convaincrez pas en voulant me faite passer l'EI pour une marotte de casse-bonbons, d'une poignée d'ayatollahs hystériques ou simplement d'intellos hors-sol. Si certains vont trop loin, on ne peut pas pour autant ne voir qu'eux et tout jeter, c'est comme ça pour des propositions d'avancées dans beaucoup de domaines. Là je te suis. Encore une fois, je ne suis pas convaincu par la forme actuelle de l'EI, mais par l'élan qu'elle représente. Je t'ai déjà expliqué que selon moi le "raisonnement" (Mme Carrère d'Encausse l'a commis avant toi...) qui concluait que l'EI était élitiste n' était basé que sur des faux arguments, et que donc le fait que la nouveauté qu'apporte l'EI implique l'élitisme ne trouvait sa validité que dans le caractère nouveau de l'EI. C'est on peut se demander si ce n'est pas seulement la nouveauté qui vous fait peur.. Je sais que tu as à nouveau développer plein d'"arguments" en faveur de l'élitisme de l'EI. Désolé, ils ne me convainquent pas du tout. Je n'ai pas envie de rentrer dans les détails. Le format du forum me paraît inadéquat. Simplement je dirais que ce n'est pas en stoppant les avancées que l'ont va réconcilier les gens avec la langue. Ne sous-estimons pas les gens et en particulier les jeunes. Mon activité quotidienne à leurs côtés m'encourage de plus en plus à penser ça. Je ne défends une théorie parfaite et je ne me sens pas dans l'obligation d'en être un expert pour parler de ce que je considère comme un fait socio-culturel et pas un dogme à mettre en avant. En plus faire l'amalgame entre l'EI et sa transcription sur un support technologique ne me paraît pas justifié. Et qu'est-ce que mon métier de prof vient faire là-dedans ? J'y faisais référence lorsque parlais de raisonnement, je ne suis pas prof d'écriture inclusive !!! Bon pour finir, ta petite étude sociologique sur tes collègues, si ça c'est pas une généralisation abusive... Voili voilou, encore une fois désolé, mais là je sature, j'aurai trop à dire pour développer mes réactions et ma pensée en restant constructif. Je ne voudrais pas que les bourrasques évoquées par Frédéric Hô deviennent des ouragans...
  15. Bon sang de bonsoir, j'avais rédigé une réponse à Christian au sujet de la présence du social dans la grammaire. Je croyais l'avoir postée mais j'ai dû faire une fausse manip parce que je ne la vois nulle part. Bon c'est pas grave je referai ça demain. Maintenant c'est dodo, je retrouve les élèves demain...
  16. Étienne ne voulait je pense pas construire une phrase avec les mots "Quatre-vingt-dix-neuf femmes et un homme..." mais dire que si par exemple le public d'un concert est composé de 89 femmes et de onze hommes, en parler dans un article de presse comme "les spectateurs" du concert pourrait avantageusement être remplacé par "les spectateur·rice·s". J'ai changé les chiffres pour que l'exemple ait du sens. On peut aussi dire "le public" ou "l'assistance", mais si on a précisé qu'il y avait une majorité de femmes, l'écriture inclusive permet de poursuivre en continuant d'insister si on le désire sur l'aspect mixte de cet auditoire... Encore une fois, je vois l'écriture inclusive comme un apport. Il n'y aucune raison de l'imposer à tort et à travers. Simplement la voir uniquement comme une dangereuse manœuvre des méchantes féministes est pour moi la preuve que certains ont peur du féminisme, pour d'obscures raisons. Je ne doute pas que beaucoup d'hommes n'ont pas une once de sentiment patriarcal en utilisant le masculin comme un neutre. Je me sens moi-même assez en phase avec cette utilisation particulière du masculin dans la grammaire. Mais dans certains contextes, contrairement à ce qu'on entend souvent, la cause des femmes doit encore être défendue et l'écriture inclusive est un apport non négligeable, à défaut d'être parfait. Mais enfin soyons objectifs, ce n'est pas pareil de transformer dans un roman "Trois chaises et deux tabourets sont rangés dans le grenier" par "Trois chaises et deux tabourets sont rangé·e·s dans le grenier" et de remplacer "Les conseillers municipaux se sont réunis ce mardi" par "Les conseiller·e·s municipaux·ales se sont réuni·e·s ce mardi" dans un article de presse. Alors là danger... Fais une vraie étude sociologique et on en reparlera... Je ne dis pas que tu te trompes, mais ça tout ça reste à vérifier. Pour le coup du Top 3, il s'agit là d'une rhétorique très moyenne... quelque chose peut avoir de la valeur sans être dans le "Top 3", notion aussi artificielle que tapageuse... Tu pourrais envisager que l'écriture inclusive est une des manifestations du questionnement lié à l'établissement de l'égalité homme/femme, pas plus utile ou inutile que d'autres. Évidemment si j'entends ma voisine se faire taper dessus, je vais pas passer du temps au téléphone pour trouver une façon satisfaisante de formuler aux gendarmes la phrase "J'ai d'abord entendu du bruit chez mes voisin·e·s..." !!!! Je n'aime pas le principe qui consiste à évacuer complètement quelque chose sous prétexte "qu'il y a plus grave..." Cela cache souvent autre chose (je ne t'accuse pas).
  17. Avant de me prêter ce genre de sophisme, il faudrait peut-être m'expliquer en quoi l'écriture inclusive utilisée intelligemment est élitiste. Ton absence d'argument fait que tu présentes la notion d'élitisme comme une conséquence directe de la nouveauté et de l'éventuelle complication qu'elle représente. Je prends donc un malin plaisir (ironique, je suis prof de maths...) à m'autoriser l'utilisation de façon de raisonner : nouveauté donc élitisme. Pas trop d'accord avec ça. Justement la langue évolue et sa richesse fait qu'absolument personne ne peut en maîtriser toutes les formes et les subtilités, en perpétuelle mouvance et interpénétration. L'écriture inclusive n'est qu'une évolution de plus, sans caractère absolu. Rien n'est absolu dans la langue. Même la grammaire qui n'est qu'une tentative de codification. Evidemment on ne peut pas faire "n'importe quoi" sans cesse sous peine de brouiller complètement la communication, mais de là à vouloir être définitif...
  18. Et ben, ça suffit pas ? Alors toute nouveauté, sous prétexte qu'elle demandera un apprentissage aux non initiés, est à proscrire. Pourquoi ne pas se parler uniquement avec des "groumpf" ou des "ouga ouga" ? Parce qu'écrire "Conseiller•es" sur une plaque officielle plutôt que "Conseillers et conseillères" c'est élitiste ? L'argument de l'élitisme est pour moi fallacieux. Évidemment que certains font les malins en utilisant ostensiblement les pratiques qu'ils proposent ou qu'ils adoptent. C'est vrai pour toute les nouveautés. Ça s'appelle le snobisme. Mais les avancées et découvertes elles-mêmes sont-elles à jeter avec l'eau du bain ? Celui du féminisme l'est aussi, pour la même raison. Trop facile de mettre en avant certaines "dérives" (souvent des jeunes un peu trop exalté•e•s (tiens voilà un exemple porteur de sens...) et de balayer un sujet aussi sérieux que la lutte pour l'égalité hommes-femme. Trop tard...
  19. J'apprécie l'intervention d'Etienne HRBT car elle fait preuve d'intelligence : elle ne positionne pas que d'un seul "côté". Elle voit ce qui est bon dans les mouvances de notre époque et ne s'appuie pas sur un exemple ou contre-exemple alambiqué ou tiré de je ne sais qu'elle dérive ou tendance trop radicale. Tirer en bloc sur l'écriture inclusive est aussi totalitaire que vouloir l'imposer à tout bout de champ. L'article du Figaro se met d'entrée une belle balle dans le pied : la photo montrant une plaque utilisant l'écriture "conseiller•e•s" me paraît être un parfait exemple de situation où l'écriture inclusive est bienvenue : à l'écrit et dans un contexte politique et sociétal solennel où la reconnaissance de l'égalité dans la considération des femmes et des hommes est salutaire. Car c'est un des points importants qui fera avancer le débat, et Étienne HRBT l'a évoqué : l'écriture inclusive peut très bien s'utiliser avec parcimonie, ne serait-ce que parce que : • Certaines situations me paraissent insolubles, en tout cas avec la forme actuelle qui n'est à mon avis pas satisfaisante (je trouve par exemple qu'en écrivant conseiller•e, le masculin prend tout de même le dessus puisque l'accent de conseillère disparaît. Mais si on écrit conseillèr•e, c'est le féminin qui pour le coup prend le dessus et fait disparaître la graphie sans accent du masculin) • l'usage oral n'est pas encore prêt pour une pratique courante d'une langue inclusive. Les essais actuels sont faits pour l'écrit ou ont une esthétique peut-être encore trop avant-gardiste, qui se bonifiera avec le temps. Mme Carrère d'Encausse n'est d'ailleurs pas très objective quand elle omet d'envisager une écriture inclusive modulée qui tient compte du contexte, et qui évoluera sûrement. Ou quand elle met sur le même plan les noms communs désignant des objets avec ceux qui représentent des personnes, dont le sexe est important dans des situations où justement le féminisme trouve toute sa place. Je n'oublie pas ta question Christian, je réfléchis, un peu de patience .
  20. En tous cas, pour revenir à l'article soumis par Christian Girard, je l'ai lu et je trouve que c'est un tissu d'affirmations assénées sans aucune véritable argumentation. Un exemple : quand il exclut catégoriquement que le social puisse être présent dans la grammaire, son seul moyen de convaincre est de présenter l'idée comme aberrante. Pourtant la grammaire tente de codifier la langue qui naît uniquement de son usage pratique par les êtres humains, lors de communications sociales par essence. Comment ne pas se poser la question de l'influence des postures sociales sur la langue. Il reconnaît d'ailleurs lui-même que l'écriture inclusive fait partie d'une posture politique. Et alors ? Tout est politique. Plus ou moins prémédité ou réfléchi, c'est tout.
  21. Je t'ai déjà dit d'arrêter de te droguer...
  22. C'est tellement noir que je n'ai pas osé cliquer sur le smiley...
×
×
  • Créer...