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Tableau d'honneur

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Showing content with the highest reputation on 08/23/18 partout

  1. Des boules en cartes, et je les offre c’est très facile à faire
    8 points
  2. Pour moi, il faut qu'un maximum de choses soit examinable. Il faut toujours pouvoir permettre l'examen mais ne pas l'imposer, à quelques exceptions près. Il est parfois intéressant de donner aux spectateurs l'envie d'examiner certaines choses et parfois, à l'inverse, d'éviter de leur donner envie d'examiner certaines choses. Je vais vous donner deux exemples concrets : Exemple n°1 : Lorsque je présente le tour couramment appelé "matchbox penetration" (pour ceux qui ne connaissent pas ou dont ce titre ne rappelle rien, il s'agit d'un boîte d'allumette que l'on traverse habituellement avec une aiguille avant de révéler que la boîte contenait un bloc de laiton impénétrable), même avec le meilleur bloc au monde, il y a un risque (de plus en plus élevé avec le temps d'ailleurs car c'est un tour qui vieillit assez mal). Il faut donc éviter que le spectateur veuille consacrer trop de temps à l'examiner. Le problème, c'est que c'est l'objet central du tour. Exemple n°2 : Le Wow (tout le monde connaît je pense ? Sinon, sachez que c'est un étui vous permettant une transformation progressive et à vue d'une carte en la carte choisie et signée par le spectateur). Cet étui est en principe examinable mais un accident peut arriver si un spectateur venait à le saisir d'une certaine manière. Il existe des étui normaux (nécessitant un échange) mais cette solution n'est pas pratique et inutile à mon sens. J'ai donc quelques principes pour amoindrir l'attention porté à l'objet dont l'examen peut être un problème si il est trop poussé : 1) le négliger, ne pas le mettre en valeur gestuellement et verbalement, l'ignorer, le rendre banal 2) porter mon attention sur un autre objet sans rendre ce dernier nécessairement suspect 3) porter mon attention sur un autre objet et faire de ce dernier un objet suspect (alors qu'il ne l'est pas) Solution à l'exemple n°1 : J'applique 1) et 3) combinés. A la place d'une aiguille, je tient à préciser (car c'est important), que j'utilise une petite épée travaillée (jolie). Mon texte tourne autour du roi Arthur, vous l'aurez sans doute deviné. Je ne vais pas vous donner toute ma routine mais simplement vous dire que mon texte met en valeur l'épée (Excalibur) et que c'est le spectateur qui la retire (et devient roi de la soirée ou de sa table) puis je révèle le bloc en le faisant tomber et là : Je marque un temps et je porte tout de suite mon attention sur l'épée : je la reprend assez rapidement et je n'ai d'yeux que pour elle (sans exagérer non plus) puis sur la boîte d'allumette. Dans ma tête, j'ai hâte de ranger l'épée et la boîte d'allumettes. J'ajoute parfois d'un air "jemenfoutiste" : "oui, vous pouvez regardez le bloc" mais toujours en tenant l'épée et la boîte précieusement. A partir de cet instant, soit le spectateur me rend directement le bloc, soit il le garde un instant mais dans tous les cas, il va me demander l'épée. A ce moment je lui donne presque à contre cœur et je tend la main pour récupérer le bloc et lui remettre la boîte d'allumette à la place tout en lui disant "la boîte aussi ?". Au pire il garde le bloc juste pour le remettre dans la boîte et essayez de faire passer l'épée à côté mais dans cette démarche, tout risque est écarté. Pour donner de l'importance ou amoindrir l'attention que peuvent porter les spectateurs sur un objet, vous pouvez donc jouer sur : - le choix de l'objet : un bel objet, rare, complexe (forme, fonctionnement complexe ou autre) attirera plus ou du moins il sera plus facile de le mettre en valeur - votre regard - votre gestuelle : votre façon de tenir l'objet, ce que fait votre autre main (si elle le montre du doigt par exemple ou si au contraire elle cherche à le cacher) - votre attitude générale, vos pensées (on est dans le domaine du ressenti mais c'est important) Solution à l'exemple n°2 : Le Wow. Combien de magiciens (y compris de très bons professionnels) ai-je vu qui mettent le gimmick trop en avant en le présentant comme un appareil miraculeux au nom parfois très exotique. Cela en fait la pièce centrale du tour et l'objet qui semble être à l'origine de tout (et qu'il faut donc examiner). Leur routine sont souvent très bonnes mais en condition réelle et en particulier dans le cas ou la routine est répété (table en table), l'envie d'examiner l'étui étant assez élevée, c'est risqué. Dans ma routine, je présente d'abord un voyage de carte rapide sans le Wow (la carte choisie pour cette petite routine étant celle du Wow donc f*****) et sans faire signer la carte. Je fais alors choisir une seconde carte (libre et signée) et je la perd dans le jeu. Je coupe le jeu sur une carte mais c'est la première carte choisie. Et là, j'introduit le Wow ainsi : "ceci est un petit bout de plastique pour garder vos carte de visites, vous connaissez ?". Je ne les laisse par répondre et j'enchaîne tout en glissant la première carte choisie (en réalité...la seconde) dans l'étui : "pour moi, c'est juste un moyen de vous prouver que cette fois, je ne pourrais plus toucher directement la carte" (et je la montre par transparence). "Je ne vais d'ailleurs pas la couvrir, même pas un instant" et je demande à un autre spectateur de mettre sa main sur le jeu (je fais une coupe Charlier dans le geste de lui donner si je n'ai pas pu la faire avant). Je réalise le change à vue et lentement*. *C'est pour moi tout l'intérêt du Wow. Tous ceux qui retournent l'étui avec la face de la carte cachée et qui révèlent le changement ensuite ont tort selon moi car le moment ou les deux cartes semblent fusionner est extraordinaire pour les spectateurs. Je sort la carte signée, je laisse tomber l'étui négligemment (ce n'est qu'un bout de plastique) et je porte mon attention sur la carte en passant mon pouce dessus comme si elle était fraîchement imprimée. A partir de là, tout le monde veut voir la carte. Je ne range pas tout de suite le Wow (je m'en moque jusqu'au bout). La question qu'on me pose alors presque à chaque fois : "et le 6 de cœur alors ?" et là je me tourne vers le spectateur qui a le jeu sous sa main et l'invite à regarder lui-même au milieu du jeu en disant "elle a pris sa place dans le jeu". Je conclut en disant "Rien ne se perd, rien ne se créer, tout se transforme.... ou tout voyage !" et je range tout en même temps sauf les cartes signées que je laisse en souvenir. A noter que je me ballade avec 4 Wow sur moi afin de ne pas avoir toujours les mêmes cartes choisies pour le premier spectateur. Concernant l'examen d'un jeu de carte (ordinaire ou le plus truqué du monde), je ne dis jamais d'entrée "examiner le jeu" ou "voici un jeu de cartes normales..." (on en a déjà parlé maintes fois) mais je le donne à un spectateur en lui demandant de le mélanger, de le couper ou de me sortir telle ou telle carte. Ainsi, étant donné qu'il a été dans les mains d'un spectateurs, dans l'esprit collectif, il est ordinaire et non préparé (si le spectateur l'a mélangé). Vous connaissiez sans doute déjà cette astuce mais un petit rappel ne mange pas de pain comme on dit. Dernière petite chose : à propos des exceptions (car dans les première lignes de mon intervention, je parle d'exceptions et vous pouvez vous demander lesquelles). J'impose parfois l'examen juste pour ne pas créer de temps mort durant mon passage. En cocktail (debout, sans table) par exemple, je présente souvent une routine de petit paquet où tous les dos changent de couleur. A la fin 4 spectateurs se retrouvent avec chacun une carte ou deux dans la main et je les invite à examiner les cartes. Souvent ils se les échangent. Cela me permet de sortir le matériel du tour suivant ou d'emp***** un objet dans ma poche (et si je n'est pas eu le temps, j'emp******* lorsque je remettrai les cartes du tour en poche). Je parle d'un tour de petit paquet mais il en est de même avec plusieurs des routines que je présente. J'invite parfois à l'examen avec insistance afin de sortir ce dont j'ai besoin par la suite, de placer, mettre en marche ou d'em******* quelque chose. Sur scène aussi, il m'arrive de donner quelque chose à un spectateur sur scène pendant qu'une autre monte sur scène.
    6 points
  3. Une excellente BD magie de l'indétronable papa Duck, Carl Barks:
    4 points
  4. Bonjour Charles, votre colis est dans le point relais que vous avez sélectionné, tout est indiqué sur le site du suivi avec le numéro de suivi que vous avez dans votre compte. Envoyez nous directement un mail la prochaine fois, car Christian ne gère pas "encore" nos expéditions
    3 points
  5. C'est peut être de là que vient l'erreur : t'es plutôt censé mettre les lunettes sur ton nez.
    3 points
  6. Bon, si j'ai bien compris, faut que je fasse tout moi-même... "Je descends d'un peuple d'elfes, vous l'aurez sûrement remarqué à mes grandes oreilles... Ben oui, toute la magie s'est concentrée là, j'ai pas choisi." Et là, soi tu peux en effet te tordre le pavillon, tirer sur le lobe, ou simplement la faire toucher par la spectatrice ("attention, c'est aussi ma zone la plus érogène..."), soi tu peux simplement dire une formule en elfique, qui est désormais justifiée par tes origines.
    3 points
  7. BD n°25 - Paru dans le magazine des Castors Juniors n°7 :
    2 points
  8. Perso j'aime beaucoup le frottement de mains et le claquement de doigt. Comme ça par exemple: J'aime aussi la façon de tenir les cartes. C'est Gareth Thomas qui parlait du fait de rendre un objet intéressant/magique par la simple façon de le tenir. Sinon ça dépend des envies et des spectateurs. Quelques fois le mouvement magique sera joué de façon super sérieuse, parfois au second degré... Instant 3615 ma vie: La semaine dernière, on jouait aux cartes avec des amis. Ma copine et moi étions en train de perdre (mais genre, on se faisait pulvériser), et ma copine me lance "tu veux pas souffler sur les cartes stp?". La question a eu son effet et l'une de mes potes me demande "t'as vraiment un tour ou tu peux changer l'ordre des cartes en soufflant". Je choisis de surfer sur le mystère qu'elle vient de me servir sur un plateau et ne répond pas vraiment à la question. À la fin de la partie (au moment de la défaite en fait... oui, pas de miracle de ce côté là), elle me relance :"Bon alors c'est quoi ce tour!" En vérité, je savais pas vraiment ce que j'allais présenter, mais je savais comment ça allait se terminer (en soufflant, pour les 2 du fonds qui dorment). Finalement je suis parti sur le triomphe de K. Kimlat (même avec un jeu pourri ça marche), mais ça aurait pu être n'importe quoi. Y parait que depuis elle parle que de ça...
    2 points
  9. (vidéo donnée en page 3 du sujet indiqué par Thomas )
    2 points
  10. Poubelle... Sinon tu n'as pas finis... Cela dit, je conserve certains jeux lorsque j'y suis attaché et que l'on ne peut plus les trouver, et je me suis constitué un petit stock de quelques cartes toujours utiles (joker, as etc.. avec des dos variés, on trouve parfois des doubles dos, des cartes à face blanche, des cut cards etc... que je garde aussi).
    2 points
  11. Merci beaucoup depuis le temps que j'attendais une méthode ludique j'ai réussi à faire mon premier rubiks en 2 jours sans antisèche par contre j'ai mis 20 minutes
    1 point
  12. Je rejoins @Chakkan (David) sur le fait de créer une "attente" avec les spectateurs quand au caractère "truqué" ou non d'un objet ou d'un paquet de cartes. On peut jouer sur le vague, le flou. Par exemple, j'ai une routine de bonneteau à trois cartes normales, trouvée chez Ackermann avec quelques ajouts perso, pour laquelle je dis "je vais vous faire un tour avec quelques cartes " sans mentionner le nombre. C'est volontairement suspect. Ensuite je dis "Nous avons 2 rouges et une noire". Puis j'arrive à montrer 3 rouges, puis 3 noires. Puis des changements de place impossibles. Et quand la routine est terminée, les spectateurs n'ont qu'une envie: m'arracher les cartes des mains
    1 point
  13. La période de référence donne l'emplacement du zéro sur les courbes (puisqu'on à les écarts des T° par rapport à cette période et non les T° en valeurs absolues). Si ta période référence est froide, la période récente apparaitre "psychologiquement" plus chaude que si la période de référence est chaude.
    1 point
  14. Ce sont les mêmes qui reviennent... Mais en fait, on s'en fout !! Ce congrés est vraiment sympa comme l'a dit Claude. A faire au moins une fois. J'adorerai y aller cette année de nouveau. Mais pas sûr du tout que ce soit possible.
    1 point
  15. C'est bien que la nouvelle soit bonne! Vivement les pré-commandes.
    1 point
  16. Non seulement je suis sûr du fait des références mais surtout du fait du style. C’est exactement un style Barks des débuts. La BD date de 1947, pour info.
    1 point
  17. Je ne suis pas suffisamment connaisseur pour identifier les auteurs successifs à leur coup de crayon, mais en tout cas le copyright de la première vignette indique 1942 (peut-être 1947, ...), donc c'est cohérent avec Carl Barks.
    1 point
  18. Non non ce n'est pas plus efficace. J'ai appris comme toi, et puis maintenant j'ai abandonné le face blanche en haut, et aussi la face blanche a faire entièrement de son cru : sans aucun regret! Je trouvais que ca prenait vraiment trop de temps sur ma résolution globale et que c’était super mal optimisé par rapport au reste qui filait (je ne cherche pas à faire un record mais je m'ennuyais un peu dans cette 1ere partie à vrai dire) . Maintenant le tout c'est franchement raccourci et est + raccord avec le reste Évidemment, mettre en place tous les coins blancs, puis les ressortir à coup de belge partout est un truc intuitivement pas du tout optimal, et si on veut gagner un peu de temps sans forcer, on comprends vite que tant qu'à placer les coins blanc, autant mettre la 2eme couronne en même temps (c'est le but des oll, mais si certains sont rebutés, je peux donner peut être une sorte de métode intermédiaire à base de sexy move). En tout cas je crois que Chakkan parle d'optimiser cette partie dans ses 2 vidéos (ce qui est déjà un bon début sans aborder les oll)) et c'est en tout cas déjà une excellente raison d'abandonner définitivement un démarrage par une face blanche complete avec tous ses coins (et du coup on passe naturellement à la face blanche vers le bas, pour enchainer direct la croix blanche et la 2eme couronne) En tout cas je t'assure que ce n'est pas un gros effort. Faut juste avoir envie de changer un peu pour raccourcir des passages (que personnellement je trouvais pénible) et après ça se fait bien sans plus avoir envie d'y revenir. J'aiamis bien le jeu de mettre la face blance en bas et d'essayer de faire la croix en le moins de mouvement possible (pas de chrono, juste un peu d'observation avant de se lancer et trouver la meilleure methode : ca change et c'est bien sympa) Personnellement, je ne suis pas mécontente de ma méthode actuelle mais je trouve que mon plus gros frein maintenant, ce n'est pas tant la méthode ni tant les vitesses de manipulation du cube, que le manque d'anticipation : j'ai du mal à avoir une vue globale sans etre fixée sur le truc que je suis en train de faire. Pas question pour moi d'avoir des coups d'avance, de repérer des situations à l'avance... Du coup je me dis que c'est pas la peine de partir sur les pll (déjà que j'ai bidouillé les oll par manque de vision "globale" des couples à placer) Mais peut etre que je me trompe ? Peut etre que ca force à développer ces caractéristiques de repérage et qu'il faut justement se lancer pour passer une nouvelle étape? ps @Kristo : j'aurais bien aimé connaitre ta "vieille " méthode, car je ne suis pas sure d'avoir retrouvée exactement celle de mon enfance : je connais celle citée par Chakkan et aussi celle donnée dans cube 3 et ca ressemble plus à la 1ere mais je ne crois pas qu'elles soient identiques (plus beaucoup de souvenirs en meme temps, à part une feuille A4 avec 4 zones différentes de résolution sous forme d’idéogramme, et formules plutot courtes).
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  19. Ah les femmes magiciennes ! Par le grand Barry Windsor Smith (paru dans Epic n°7):
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  20. Si cela peut aider, il y a un sujet qui aborde un peu le même thème ici
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  21. Je comprends. Par contre étant habitué à garder la face blanche en haut, perso je ne pourrais pas le faire à l'envers. C'est une question d'habitude. Ok et c'est d'ailleurs assez rassurant de voir que l'ancienne méthode est toujours d'actualité, comme méthode simple d'apprentissage... à la différence des méthodes modernes aux formules optimisées, mais plus compliquées à mémoriser. A part ça il y a une autre différence par rapport à ta méthode, à l'époque on n'avait pas de mouvement équivalent au "sexy move". Pour faire la 1ère face on se débrouillait sans ça, en mettant directement chaque coin. Ca me parait plus efficace.
    1 point
  22. Comme souvent en ce moment, je vais dire que The Jerx en a parlé, et j'ai adoré ce qu'il en a dit : le claquement de doigts, c'est pas top. Faire de la magie comme on peut claquer des doigts, c'est en quelque sorte "brader" l'effort magique, car un claquement de doigts, c'est simple. L'élément physique déclencheur, il appelle ça le "Imp", doit être réfléchit. Claque des doigts "par défaut" ne valorise pas le moment où la magie opère. Après, selon le tour, il peut valoir le coup de dire "si, à ce moment là, il faut claquer des doigts". Fort de cette réflexion, on peut aussi se reporter à Harry Potter, ou toute littérature magique ancienne, où chaque geste et/ou parole génère un effet différent. Il y a toujours des exceptions, comme Mary Poppins et son Supercalifragi-etc. J'affectionne particulièrement le fait de "projeter une ombre" sur un objet qu'on ne touche pas lorsque j'ai un temps d'avance. J'aime ce côté "Peter Pan détaché de son ombre". Comme ça a déjà été dit, c'est une réflexion et un chemin personnels. Si vous avez une particularité physique remarquable, usez-en. Une fois que vous mettez en lumière un élément qui vous complexait autrefois, non seulement vous n'êtes plus vulnérable à ce sujet, mais il aide à vous rendre unique.
    1 point
  23. Bon je m’y colle… Hommes aux mille mains ce que vous nous faites croire est plus réel que le réel qui est un rêve. L’idée que nous ne sommes jamais en prise avec le réel mais avec une représentation du réel (filtrée par nos sens et interprétée par notre mental) est présente dans nombre de traditions philosophiques et mystiques. Que ce soit les philosophes sceptiques de l’antiquité ou les philosophes idéalistes plus modernes comme Kant, que ce soit les gnostiques d’Egypte ou les mystiques hindous de l’advaïta vedanta. Notons aussi que bien des scientifiques et des psychologues cognitivistes reprennent cette idée. Ici il est dit que « le réel est un rêve », c’est donc la position la plus radicale de l’idéalisme philosophique qui est affirmée avec l’argument du rêve (argument très ancien et très classique pour qui s'intéresse à ces idées) N'êtes-vous pas représentatifs de ce temps et de cet espace qui se mélangent pour nous tromper et nous opposent leurs murs innombrables ? L’idée que nous sommes enfermés dans la réalité comme dans une prison et que nous la subissons est là aussi une idée philosophique et mystique assez ancienne. Je citerais encore les gnostiques : Le gnosticisme se caractérise principalement par la croyance que les hommes sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu mauvais (le démiurge). A ses adeptes, le gnosticisme promettait une connaissance secrète du royaume divin. Plus récemment, le philosophe Serge Carfantan nous dit : Ce que j’appelle « réalité » pour moi c’est l’agression que je subis tous les jours à travers les évènements de l’actualité qui ne font que confirmer que je suis dans un monde de lutte, de séparation, de rivalité, de violence. Notons la référence au temps et à l’espace (le cosmos). Notons aussi que nous pouvons déjà voir dans ce passage la figure du magicien comme un « passeur », un intermédiaire qui peut, peut être, nous faire entrevoir d’autres réalités. Car dans cette partie vous tenez le rôle du sort et du mystère. Vos mensonges nous émerveillent davantage que notre fausse vérité. « dans cette partie » évoque l’idée d’un jeu (le jeu cosmique ?). L’idée du monde vu comme un grand jeu (ou une grande farce) est éminemment philosophique et mystique. « vous tenez le rôle du sort et du mystère » : une nouvelle fois le rôle de l’illusionniste comme passeur. « Vos mensonges nous émerveillent davantage que notre fausse vérité » : Il me semble que nous pouvons rapprocher ce texte d’un autre texte de Cocteau : Le monologue du menteur qui finit sur « Suis-je un menteur ? Je vous le demande ? Je suis plutôt un mensonge. Un mensonge qui dit toujours la vérité. » Je rapproche ça aussi du travail de Jodorowski sur la Tricherie Sacrée (trop long à développer ici). Hommes aux mille mains je forme des voeux pour que votre Art se lègue, parce qu'il s'adresse à ce que le monde conserve en lui de meilleur : l’enfance. La référence à l’enfance peut être comprise de manière initiatique ici. L’éveil au sens spirituel se caractérise, aussi, par une décontruction de tous les schémas et conditionnements et un retour à la spontanéité de ce que le philosophe et psychologue américain William James appelait « l’expérience pure », celle que connait le petit bébé qui baigne dans un monde où tout n’est qu’une extension de lui même. ... Pas sûr que les « hommes aux mille mains » d’aujourd’hui souscrivent à tout ça et nous ouvrent à toutes ces réalités mais bon… ils nous divertissent, c’est déjà pas mal !
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  24. Sucre ?.... Oui, t'as oublié le "R" ...
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  25. Bonjour, Je vends 5 pièces napoleon III. Le lot 60 Euros frais de port compris. Amicalement.
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  26. Je trouve très intéressant le fait de "créer l'attente" et donc d'agir comme si le matos ne pouvais pas être examiné, soit en paraissant pressé de le ranger, en le tenant tout le temps, etc. Ce qui amène les gens à dire "on peut vérifier ?" et où notre première réaction paraîtra embarrassée... puis, on prend le public à contre-pied par un "bien sûr !" Cf. Tamariz et le chemin magique, toute l'énergie qu'ils auront déployée à se méfier, ils ne pourront pas l'utiliser pour remonter ce qui s'est passé. Sinon, il s'agit de laisser manipuler/vérifier/mélanger au début et de dire "je vais vous faire une confidence... quand un magicien propose de mélanger ou d'observer, ça ne sert à rien, c'est qu'il n'y a rien à voir". Et là les gens acquiescent... et donc à la fin le "Vous voulez vérifier ?" glissera sans problème. Autre façon, quand je fais les cordes, je VEUX qu'ils vérifient, je trouve que ça renforce la suite. Donc je dis "S'il n'y a qu'un seul moment où vous pouvez me faire confiance c'est maintenant... vous VOULEZ examiner le matériel. Vérifier que c'est bien ce que ça a l'air d'être." Sinon de manière générale, je ne pense pas que ce soit la gestion du public qui permette d'éviter qu'on veuille vérifier et toucher. C'est inévitable, et c'est compréhensible. Les "il faut savoir gérer son public" sont trop souvent des cul-de-sac de condescendance.
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  27. Bonjour Vends : gemini gimmick V2 en dollar Morgan de notre regretté Auke Van Dokkum qui en était le créateur et unique fabricant . État comme neuf ! Utilisé entre autre , par Alex Hecklau pour sa superbe routine 3 Fly. Je le cède au prix d'achat ; 270€ fdpi
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  28. Comme je suis en mode fatigué, je vais me contenter de mettre un petit extrait du DEUDLMDG, qui parle plus ou moins du sujet... Gilbus
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  29. Il y a un moyen simple d'éviter la phrase. On avance ce qui est examinable vers le spectateur. Si il est curieux, il ira voir sinon il ne se passe rien et cela veut dire que l'on a convaincu durant la routine que tout était normal. C'est Dominique Duvivier qui explique dans l'un de ses livrets comment partager virtuellement sa table de prestation en plusieurs secteurs et notamment la partie que l'on laisse à disposition (entre guillemets) au spectateur. Au fur et à mesure de la presta, le principe est d'éduquer (toujours entre guillemets) le spectateur à l'espace dont il a droit et le reste qui est réservé au magicien.
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  30. Joshua Jay a « foolé » Penn et Teller avec ce « tenez vous pouvez tout vérifier » et son Out of sight. Il utilise souvent cette phrase dans plusieurs de ses routines et c’est assez justifié quand on sait ce qu’il essaye de cacher justement ! Comme quoi !
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  31. Bon puisque qu'on ne peut plus rire (), je vais être sérieux quelques instants (mais pas plus); ce qui me plaît dans votre échange à vous deux Laurent et Christian, c'est la rencontre de deux émotions exprimées pleinement. Christian, tu es touché et tu ne le caches pas. Tu le dis clairement; Laurent a compris le principe de ton travail; je ne serais pas étonné qu'ils ne soient pas si nombreux que cela car visiblement il y a comme un léger soulagement dans ta réponse : oui ton travail porte ses fruits, oui il est compris et je pense que tu ne n'attendais pas à un tel retour sur ce forum. Et cela conduit à cette formidable réaction de ta part, notamment lorsque tu remercies Laurent pour sa remarque, en disant que cela te fait plaisir. Oui formidable car sans aucune arrière-pensée ni méchanceté, cela me fait plaisir de voir Le Conservateur sous un autre jour que sous celui qu'on lui connait habituellement, c'est à dire à l'assurance débordante, enclin à la vanne un peu vacharde et donnant l'impression d'être toujours au dessus de la mêlée. Best Regards à vous deux .
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  32. Cette fois, c'est moi qui vais te remercier. Cela fait des années que j'essaye de montrer d'autres approches de l'illusionnisme et, à part quelques rares exceptions dans mon entourage, personne n'a réellement dépassé le stade du "ce sont des chouettes histoires" ni compris ce qu'implique ma démarche. Je me suis juré de ne jamais l'expliquer autrement que par l'exemple, laissant ainsi plus de créativité au lecteur. Tu es le premier à dépasser le stade primaire de lecture et d'entrer dans les couches cachées (pas tellement) de mon univers. Je dois avouer que ça me fait énormément plaisir de voir que je n'ai pas œuvré pour rien, et que mes ouvrages précédents vont pouvoir être lus différemment; en plongeant sous la surface apparemment tranquille des choses. Vampyres n'est effectivement pas qu'une jolie boîte avec quelques accessoires... Et l'Hypothèse est au centre de tout. Tu n'as pas idée du bien que ça me fait, et bienvenue dans un monde bien plus étrange qu'il ne paraît en surface. Et pour paraphraser un film récent: Ready Player One?
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  33. C'est là tout le problème de la comparaison des prix des articles de magie, il est difficile de comparer deux produits qui n'ont à la base, pas grand chose à voir dans leur conception et réalisation. Une autre question rentre également en compte, les articles sont t'ils vendus à leurs "bons" prix ? Vu que tu compares les deux coffrets, je peux déjà t'apporter une information essentielle pour t'aider dans ton raisonnement, le prix de vente du coffret Fantastique a été sous évalué. Et cela pour plusieurs raisons : - Ce projet a été un réel défi car l'auteur était totalement inconnu du monde de la magie (je parle du monde de la magie "commerciale", car Antoine est un artiste avec une très belle carrière artistique et il est connu dans ce milieu là). - Si j'avais appliqué les calculs classiques pour définir le prix de vente, en suivant tous les critères habituels, le coffret Fantastique aurait du se vendre entre 300 et 350 euros. (Et tout cela sans vraiment prendre en compte la difficulté que cela a été de faire ce coffret de A à Z) sinon on aurait encore dû majorer de 20% pour les années de vie qu'on a perdu avec le stress, les doutes, et tout ce qui fait qu'un projet est passionnant. - Les américains n'ont pas la même culture que nous, et peuvent facilement mettre $150 dans un coffret de Guy Hollingworth où il y a 3 DVD (remasterisés) et un jeu de cartes, mais en France nous n'avons pas cette approche là, et le coffret à son prix "normal" aurait pu connaître un échec commercial. Et vu l'investissement que ce projet avait coûté, nous n'avions pas le droit à l'erreur. Voilà pourquoi "ce prix" qui peut paraître exorbitants pour certains, est au final, vraiment insignifiant pour un tel projet. En ce qui concerne Vampyres, le prix du coffret a été calculé sur la base classique des calculs de prix de ventes, et au vu de l'investissement de Christian Chelman dans ses recherches depuis toutes ces années, le prix est totalement justifié. Si tu compares les deux coffrets, en effet tu dois trouver que l'un est "meilleur marché" que l'autre. J'espère que cela t'aidera peut être à relativiser ton analyse, sans doute biaisée par manque d'information.
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  34. @Woody bah je ne préfère plus trop m’étaler. La dernière fois que je l’ai fait on m’a gentiment conseillé de squatter des forums pour « Mystery performer » Mais on n’est pas bien ici...? Le fond de ma pensée que j’ai exprimé pour le coffret et déjà à l’époque pour Fantastique ; c’est, que les gimmicks fournis ne sont que des outils pour s’essayer. Une démarche en magie bizarre induit le fait de chercher voir même de créer son matériel. De dissocier tout en justifiant l’usage outil/objet. De plus dans le cadre, ici, d’Illusionnisme fantastique la chose la plus intéressante ne se trouve ni dans les routines qui sont de qualités, ni dans la recherche historique (du reste impressionnante). Il y a là, une démonstration filmée de ce qui restait dans la tête de nombreuses personnes comme une forme de théorie... voir pour d’autre une impossibilité... Un effet sans tour. Bref, le but du coffret est pédagogique. Mais il peut également répondre à des attentes plus basiques et normées. Je préfère donc lire, "ce n’est pas ma came, je ne m’y retrouve pas" ; qu’une critique, là, où il n’y a pas de raison, substantiellement parlant, d’en avoir. Les "props" on s’en tape, dans ce cas bien précis. La démarche est spécifique. Les routines sont volontairement assez simples tout en étant très logiques, et fiables. Il n'y aurait eu aucun intérêt pédagogique à faire de la démonstration technique. Je sors donc...
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  35. En passant troisième journée et dernière journée de lecture et pas d’incident..cool...suis je déjà maudit
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  36. J'ai reçu le livre et il est de la même qualité et du même type que les deux premiers. Effets extrêmement bien construits. Photographic Memory: Quand j'ai vu son DVD j'ai à un moment donné pensé qu'il avait réellement une mémoire photographique. A présent je sais qu'il n'est pas nécessaire de boire un litre de bière pour y arriver
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