Captured ! the Outlaw Magic de Lonnie CHEVRIE

Éditeur : Magicman 1234
Durée : 50 mn
Langue : Anglais
Année : 2004
Niveau : Moyen
Prix : 30 €
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« Captured » est le deuxième volume d’une série de deux DVD intitulés « The outlaw magic of Lonnie CHEVRIE ».

Lonnie CHEVRIE présente cinq routines de close-up.
Ce magicien américain a voulu donner à sa production un style quelque peu « Far West ».

Les tours sont enchaînés les uns après les autres à une table de close-up autour de laquelle sont assis un spectateur et une spectatrice Lonnie CHEVRIE se tient debout et les routines ainsi que les réactions des deux spectateurs sont assez bien filmées.

Dans la partie concernant les explications, Lonnie CHEVRIE présente à nouveau chaque tour individuellement avant d’en décortiquer le « modus operandi ».

Globalement la forme est bonne, voyons le contenu :

Grandpa’s Dollar

Lonnie CHEVRIE extrait d’un petit porte-monnaie, un billet plié qu’il déplie pour le montrer des deux côtés. Il s’agit d’un billet de 1 dollar.
Ce billet est replié puis à nouveau déplié mais cette fois il a changé en un billet de 100 dollars.
Le nouveau billet est montré très distinctement recto verso avant d’être plié et rangé dans le porte-monnaie.

J’ai trouvé que ce tour était le meilleur du DVD car le change utilisé (« bill switch ») est superbe.
Les mains du magicien sont montrées vides pendant les séries de pliage et de dépliage et j’avoue que j’ai été encore plus bluffé lorsque j’ai constaté au moment des explications que ce change n’utilisait pas de faux pouce.

Seul petit inconvénient si vous voulez utiliser des billets autres que des dollars américains, il faudra que les deux billets aient les mêmes dimensions.

Lonnie CHEVRIE a le mérite ici de citer sa source, « Yuan Pablo ».

Sur son premier volume, Lonnie CHEVRIE effectuait déjà un change de papier blanc en billet de banque, change que j’avais grandement apprécié mais là, c’est vraiment du grand art.

Miss Kitty’s Favorite Card Trick

Lonnie CHEVRIE fait choisir une carte dans un jeu sans la regarder.

Supposons qu’il s’agisse d’un deux de cœur.
Cette carte est perdue dans le jeu puis Lonnie retire un joker de la poche avant gauche de sa veste, carte qui doit l’aider à retrouver la carte choisie (par une spectatrice).
Après avoir été retourné face en bas sur le dessus du jeu, le joker est placé à l’écart sur le tapis.
Le deux de coeur remonte magiquement sur le dessus du jeu.
Cette carte est retournée face en bas sur le dessus du jeu et la spectatrice est invitée à souffler un baiser dans sa  direction.
Le deux de cœur qui se trouvait sur le dessus du jeu est retourné à nouveau face visible mais il s’est transformé en joker.
La spectatrice est  invitée à retourner face en l’air le joker placé à l’écart au début de la routine.
Ce dernier s’est transformé en deux de cœur avec en plus la marque du rouge à lèvres de la spectatrice qui avait soufflé son baiser.

Cette révélation d’une carte choisie, accompagnée de l’apparition magique de traces de rouge à lèvre et renforcée par une transposition avec un joker est plutôt sympathique.

Toutefois je lui préfère la version de Boris Wild intitulée « Travelling Kiss » que je trouve épurée et très poétique.

Silver City

Lonnie CHEVRIE fait voyager quatre pièces de sa main gauche vers l’intérieur d’un verre tenu en main droite.
Il s’agit d’un grand classique du close-up sans véritable innovation, si ce n’est peut-être la technique d’empalmage employée, technique qui diffère quelque peu de ce que j’ai pu voir ou lire ailleurs.

Eleven Card Stud

Lonnie CHEVRIE coupe le jeu, soupèse les cartes conservées en main gauche et démontre au cours de cette routine sa capacité à deviner le nombre de cartes tenues dans le paquet qu’il tient en main.
Il s’ensuit une série de comptages avec l’ajout ou la suppression de cartes mais avec à chaque fois un décompte de cartes ne correspondant pas au résultat logique attendu.
Le spectateur compte finalement lui-même les cartes du paquet tenu par le magicien et aboutit au bon total.

Je n’ai franchement pas aimé cette routine.
Par contre, la technique de comptage qui requière à la fois de la synchronisation et du « timing », c’est-à-dire un minimum de travail, pourrait à mon avis être brillamment exploitée dans d’autres constructions (à creuser…).

Conclusion

En conclusion, je n’ai pas été emballé par ce deuxième DVD, tourné dans la lignée du premier volume alors que les publicités commerciales me promettaient une sortie des sentiers battus (« The outlaw magic »).

Je réitère donc la même critique, à savoir que le nombre de routines proposées étant particulièrement réduit, il convient de privilégier leur qualité, ce qui n’est à mon avis pas le cas à l’exception de la première sélection.

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Merci à Michel FONTAINE pour la relecture.