Reality Twister de Paul HARRIS et Lubor FIEDLER

Éditeur : ?
Année : 2002
Langue : Anglais
Niveau : Débutant
Prix : 14 Euros
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De Paul HARRIS :
– Livre Art of Astonishment 1 à 3
– DVD Art Of Astonishment

A première vue, la nouvelle routine de Paul HARRIS, reposant simplement sur un effet d’optique, n’a rien de transcendant.

En outre, les conditions dans lesquelles elle doit être présentée sont relativement contraignantes vis–à-vis du spectateur à qui l’on présente l’effet mais également vis-à-vis des autres, ceux qui « entourent » et que l’on ne maîtrise pas toujours.

Oui mais. Car il y a un « mais » et ce « mais »-là fera tomber par terre les spectateurs les plus sceptiques. C’est d’ailleurs pour ce « mais » que Reality Twister est à mon sens un véritable bijou.

Pour la petite histoire, je l’avoue bien volontiers, je n’aurais sans doute jamais acheté cette routine, si l’un de mes bons camarades magiciens – Seb the Great, pour ne pas le nommer – ne m’avait pas littéralement bluffé lorsqu’il me l’a présentée.

Cela étant dit, j’espère qu’il me pardonnera de m’être perfidement accaparé sa façon de faire par la suite.

Enfin, les faits, rien que l’effet.
Le magicien place un stylo à plat dans la main ouverte d’un spectateur, paume vers le haut.

Puis, sortant un étui de sa poche duquel il extrait un petit rectangle de plastique translucide, le magicien place ce dernier à trois ou quatre centimètres au dessus du stylo.

Après avoir demandé au spectateur toute son attention, le magicien fait pivoter le rectangle de plastique et le milieu du stylo disparaît, tandis que ses extrémités, elles, restent bien visibles. Le spectateurs peut même remuer ses doigts !

Le magicien faisant de nouveau pivoter le petit rectangle de plastique, le corps du stylo ré-apparaît.

Ce premier effet, un effet d’optique donc, est étonnant et amusant pour tout le monde. Pas de quoi passer pour le Copperfield du quartier, pour l’instant.

Toutefois, le magicien ne s’arrête pas là et propose de recommencer l’expérience, en précisant cette fois, que le centre du stylo peut réellement être affecté – à distance – par la rotation du rectangle de plastique.

Pour cela, le magicien fait de nouveau pivoter le rectangle de plastique très légèrement et… le corps du stylo se vrille à vue !

A l’issue de la routine, le spectateur a dans sa main un stylo dont le corps est totalement vrillé. Tout peut être donné à examiner (à une subtilité près, mais rien de méchant pour Toi, ami magicien).

Cette routine n’est pas l’effet du siècle, je vous l’accorde, mais les réactions qu’elle procure sont très fortes et rien que pour cela, elle vaut la peine d’être présentée. Toutefois, elle ne peut pas être proposée deux fois au même public (ou aux spectateurs ayant déjà vu l’effet au cours de la soirée), d’une part et il existe un petite contrainte liée aux angles, d’autre part. En effet, cette routine peut être présentée par un magicien entouré mais le spectateur tenant le stylo devra tenir sa main assez bas afin de bien voir le stylo du dessus et ne pas offrir d’angles préjudiciables à l’effet.

Enfin, seuls deux ou trois spectateurs à la fois pourront vraisemblablement profiter de la routine, compte tenu de la « vision du dessus » requise pour être vraiment « au cœur de l’action ».

En ce qui me concerne, c’est le petit effet en plus idéal, à réserver à la seule maîtresse de maison ou au patron, en partant, sur le pas de la porte, après que le public de la soirée vous a réclamé un dernier tour que vous aurez eu la sagesse de refuser.

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Merci à Bruno SANVOISIN pour la relecture.