Factory Blanks de Tom STONE

Éditeur : Card Shark
Année : 2015
Ce qui est livré : jeu de 56 cartes spéciales, livret explicatif & lien de téléchargement
Prix : 35 €

Dans le domaine de la lecture de pensée, Card Shark vient de commercialiser un nouveau produit : Factory Blanks (ébauches d’usine) de Tom STONE.

Le procédé utilisé est génial, il fallait y penser (il semble avoir déjà été utilisé il y a quelques années, avec des dessins).

Ici blanks ne signifie pas blanc, mais plutôt vide, vierge.

Les cartes comportent une face unie gris clair, tandis que sur l’autre face, c’est le principe de la double réalité : de près on voit le dessin classique d’une carte mais de loin on ne distingue rien d’autre qu’une face unie gris clair, comme au dos.

Le principe est judicieux

Il n’y a aucune mauvaise surprise : effectivement, à partir d’un éloignement d’un mètre, la surface d’une carte semble ne rien comporter. elle est gris clair, sur les deux faces. C’est net et très efficace.

Le principe est très bien expliqué, il s’agit d’un phénomène physique.

Il est possible de s’en inspirer pour créer ses propres cartes ou autres : plus grandes, ESP, dessins, mais cela demande de la minutie et de la technique.

Par contre, le marquage est léger, il ne faut pas s’attendre à voir le dessin d’une carte normale, imprimé en noir.

D’où le terme d’ébauches d’usine, qui ne surprendra pas le spectateur qui les observera de près.

Avec un éclairage normal, pas de problème de près, à 50 cm on voit le dessin classique des cartes, sans problème.

Dans une pièce très sombre, c’est limite (quoi qu’encore faisable, mais la personne risque de cligner des yeux).

En regardant une carte choisie, les personnes éloignées seront convaincues que la carte montrée est le fruit de l’imagination d’un spectateur, tandis que pour ce dernier il aura simplement choisi une carte réelle parmi 52 cartes ébauches.

Ce que l’on voit dans la vidéo est ce que l’on obtient.

Du vrai Wisiwyg (What You See is What You Get), c’est le cas de le dire. La spectatrice s’est rapprochée pour voir, car elle devait avoir un projecteur dans les yeux.

La carte restée dans le paquet est un détail de présentation, pour une routine particulière, mais sans nécessité.

Et il n’y a aucune ombre sur la face de certaines cartes.

Card Shark ne montre pas la face de ces cartes de près, ce serait dévoiler le principe. De loin, cela ne pose aucun problème.

Le produit est fourni complet et le jeu est complet (52 cartes plus quatre cartes supplémentaires pour des routines spéciales).

Toutes les cartes sont lisibles ou paraissent unies gris clair, en fonction de la distance.

Il n’y a rien à acheter de supplémentaire, sauf bien entendu en cas de routine personnelle, les possibilités ouvrant la voix à l’imagination.

Une notice explicative accompagne le produit, avec quatre routines (Basic Routine, Bolder & Faster, Las Vegas Splitter, More Complicated).

On peut aussi la télécharger sous forme de PDF.

Le site offre également une routine supplémentaire en PDF (Wedding Rings), on devine qu’il en sera probablement ajouté d’autres.

Attention !

Certaines personnes ne seront pas capables de voir la face de ces cartes, de près, suite à un problème de vue pas très courant.

C’est pourquoi le magicien lance un jeu dans le public, au début : Card Shark a prévu de marquer quelque chose sur l’étui et suite à une question appropriée le magicien sait tout de suite s’il peut inviter la personne sur scène ou bien passer à une autre.

C’est donc faisable en scène, en salon et peut être aussi en close-up, sous certaines conditions : le reste du public doit être situé à plus d’un mètre de distance, tout simplement.

Conclusion

L’achat correspond tout à fait à l’attente.

Toujours pas de mauvaise surprise avec Card Shark, c’est du sérieux, bien conçu, bien expliqué.

Mais certains magiciens risquent de ne pas être intéressés par Factory Blanks, ceux qui pratiquent le table à table notamment (sauf à adapter leur présentation).

En tout cas, pour le salon, c’est parfait et simple à utiliser.