World’s Greatest Magic Show à Las Vegas

Après environ trois ans du spectacle de Steve WYRICK, le Sahara vient de présenter un nouveau spectacle magique, le World’s Greatest Magic Show. Il s’agit en fait d’une succession de numéros, comme nous en voyons dans nos galas ou congrès magiques. Mais de très haut niveau, jugez plutôt :

Jeff HOBSON

Après un préambule de deux magiciens en close-up dans le public, le spectacle démarre présenté par Jeff HOBSON.

Celui-ci, comme il l’avait fait il y a quelques années à Reno dans le spectacle Carnival of Wonders avec Mark KALIN et Jinger, a découpé son numéro en rondelles pour l’adapter à son rôle de présentateur.

Ainsi au cours de la revue, tout en annonçant les autres artistes, il avale les flammes de torches allumées, une carte choisie est retrouvée à la bouche. Magnifique et très drôle version du sac à l’oeuf de Malini, un peu la routine de Tomsoni. A la fin de la routine c’est la spectatrice qui tient le sac, elle vérifie qu’il est bien vide puis y fait revenir l’œuf elle-même !

Après chaque intervention il restitue aux spectateurs quelques montres subtilisées au passage.

Il présente aussi un effet de panier Indien dans une pyramide posée sur une plate-forme. Mais ce sont trois danseuses qui réapparaissent à la place de l’homme qui s’y trouvait au début. Et une illusion construite sans doute sur mesure pour la circonstance : un robot géant transperce de piques l’armoire où se trouve une assistante, seules sa tête et ses jambes subsistent avant reconstitution.
Le tout est rehaussé de ses inimitables mimiques et bruitages qui mettent le public en joie.

Joseph GABRIEL

Impeccable dans son frac noir, exécute un superbe numéro d’oiseaux, colombes, perruches et perroquets qui ne manquent pas de voler au dessus du public, avant de revenir sur ses mains. Quelques grandes cages chromées, et l’aide d’une partenaire, charmante et très efficace, complètent ce très beau tableau.

Sylvester the Jester, dans son numéro de personnage de bandes dessinées.

Nous l’avions vu il y a quelques années au premier congrès d’Aix, et récemment dans un Plus Grand Cabaret. Ses yeux sortent de sa tête, son sourire lui fend le visage jusqu’aux oreilles, il fait coulisser une cordelette entre ses deux oreilles etc, le tout accompagné de bruitages de dessins animés.

Les grandes Illusions sont représentées par Nicholas KNIGHT et sa partenaire, Kinga

Jeune couple très sympathique. La sveltesse de la partenaire aide sûrement aux illusions.
Elle apparaît derrière des étoffes qui étaient seulement posées sur le sol. Changements de costumes (elle et lui) derrière un voile presque instantanés. Disparition de la partenaire sur une chaise, posée sur un mince plateforme. En intermède un assemblage de pièces hétéroclites, tirées d’une poubelle, devient une voiture- jouet télécommandée.

Autre numéro d’illusions : Les Majestix

La partenaire n’est autre que la fille de Chuck JONES, cela aide sans doute. La partenaire apparaît aussi derrière un voile sur une plate-forme. Très curieuse et originale illusion : Elle est enfermée dans une structure ouverte, puis dissimulée par un panneau, sa main tient un foulard à travers une ouverture du panneau avant. Une autre structure symétrique est juxtaposée à la première. Une plaque d’acier sépare les deux côtés. Dès que le panneau qui fermait le premier est pivoté sur le second la partenaire s’y trouve aussi, après avoir disparu un instant. Puis classique malle des Indes. L’assistante est ensuite enfermée dans une cage, pour être remplacée par un tigre après que la cage ait été dissimulée par un rideau. Substitution avec le magicien qui réapparaît dans le public.

Kevin JAMES s’est fait une réputation d’inventivité et d’originalité.

Il en donne encore la preuve. Il démarre avec le dessin de la boule de bowling qui se matérialise dans un bloc de croquis. Ensuite dans la galerie de personnages étranges, dont il s’est fait une spécialité : Il assemble les morceaux d’un mannequin à l’effigie de Charlot. Placés dans une malle qui reste tout le temps ouverte ils prennent vie pour devenir un Charlot nain bien vivant qui danse sur scène. C’est un autre assistant, homme tronc bien réel lui, qui est le sujet d’un homme coupé en deux. Kevin termine avec la production de neige de ses mains. Et des milliers de flocons remplissent le théâtre pour un final des plus féeriques.

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