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MGM Las Vegas Etats-Unis

En ce mois d’avril David COPPERFIELD présente son spectacle An Intimate Evening Of Grand Illusion de David COPPERFIELD dans la salle Hollywood Théâtre du MGM.

Je l’avais vu il y a trois ou quatre ans et j’avais été quelque peu déçu.

Malgré l’impressionnant Flying, l’homme oiseau sur scène, j’avais trouvé que l’ensemble manquait de chaleur et que son style jeans et adolescent mal rasé ne justifiait pas l’argent demandé pour le prix des places. Sa disparition finale d’un groupe de spectateurs qui ne se retrouvait pas dans la salle mais dans un bar du Casino finissait un peu le spectacle en queue de poisson, d’autant que le magicien ne revenait pas saluer non plus.

David COPPERFIELD    Cette illusion termine toujours son spectacle actuel, mais l’ambiance est totalement différente, et le public ne se sent plus frustré. Le show débute avec la traversée par le magicien d’une lourde plaque d’acier, examinée par quelques spectateurs, qui surveillent sur scène le déroulement des opérations.

David COPPERFIELD est allongé sous une structure qui supporte l’ensemble, recouvert d’un drap. Celui-ci se soulève de la plaque à plusieurs reprises et retombe. Finalement le magicien apparaît au dessus de la plaque. Note de comédie avec la classique transposition du canard de la caisse démontable vers un seau tenu par un spectateur.

David COPPERFIELD déclare qu’il va refaire le truc au ralenti, pour que le public puisse comprendre. Mais cette fois c’est un canard marionnette qui disparaît de la caisse, pour être transporté par un assistant supposé jouer l’homme invisible. Après réapparition le canard marionnette est replacé dans le seau, c’est un canard bien vivant qui en ressort.

    Comme toujours dans la plupart des spectacles américains note d’émotion à l’évocation d’une personnalité disparue. Cette fois c’est la mémoire de son grand-père que David COPPERFIELD évoque avec projection de photos de famille et ses propres photos enfant et jeune homme ainsi que la voiture des années 50, fierté de la famille.

Plusieurs spectateurs sont désignés au hasard au moyen de balles lancées dans le public. Chacun indique deux nombres d’un ou deux chiffres et un mot clé, le tout est noté sur un panneau de contrôle. Un coffre de plexiglas qui était suspendu dans le théâtre depuis le début du spectacle est descendu.

Il contient un paquet plat enveloppé de papier et un autre coffret, ouvert à son tour. Le coffret contient une feuille pliée en accordéon. Sur celle-ci sont inscrits les nombres que les spectateurs viennent d’indiquer !

Personne ne s’était approché, ni n’a touché au coffret. Deux spectateurs sont priés de s’agenouiller pour tenir deux colonnes qui soutiennent une grande plate-forme. Celle-ci est recouverte d’une sorte de cabine de toile, tirée du fond de la scène, tendue par des filins et éclairée en transparence.

La structure de toile est retirée : c’est une superbe voiture des années 50 qui maintenant repose sur la plate-forme, toujours soutenue par les spectateurs. Une vraie voiture, avec des formes bien rondes comme les modèles de l’époque, qui ne semble pas devoir cacher la moindre jointure !

David COPPERFIELD s’installe au volant et fait mine de braquer. On demande enfin au spectateur d’ouvrir le paquet sorti précédemment du même coffret. Il contient deux anciennes plaques d’immatriculation. Les numéros sont encore ceux que le public avait choisis ! C’est sensationnel. Et comme la voiture était celle de papa, celui-ci, installé dans le public, se lève et salue à son tour.

Décidément, je ne regrette pas d’avoir acheté mon billet. Mais ce n’est pas fini. Un enfant est invité par le magicien à signer et faire un dessin sur un grand panneau qui représente une carte postale. Un autre spectateur qui aimerait retrouver son père à Hawaï est invité sur scène.

David et le spectateur se placent sur l’extrémité d’une plate-forme posée sur un chariot en porte-à-faux au dessus des premiers rangs du public. Les deux sont recouverts quelques instants d’une cabine de toile translucide. La plate-forme est constamment éclairée en dessous par deux projecteurs.

La cabine est affaissée, vide ! Le spectateur et David COPPERFIELD, munis de la carte signée par l’enfant, apparaissent dans la même cabine à Hawaï, dont on voit une plage sur l’écran de contrôle. Le spectateur court embrasser son père. David COPPERFIELD disparaît enfin de l’image pour se retrouver au fond de la salle dans un projecteur. Il laisse couler de ses doigts un peu du sable de la plage…

Et pour finale, encore la disparition d’un groupe d’une douzaine de spectateurs d’une structure isolée de la scène sur des tubes, et obstruée quelques instants par des tentures.

Les spectateurs se voient distribuer des lampes torches qu’ils sont invités à bouger jusqu’au dernier instant pour manifester leur présence par des ronds lumineux sur les rideaux.

Mais après la disparition tout le monde se retrouve au fond de la salle et David COPPERFIELD revient saluer, ce qui évite l’impression de malaise dont je parlais au début. Il présente toujours son show vêtu d’un jeans et d’une espèce de chemise posée sur un tee-shirt. Je suis sûr qu’il s’achètera un rasoir et un costume quand il sera riche.

   >>> Lire un autre article sur le sepctacle de David COPPERFIELD

Merci à Bruno SANVOISIN pour la relecture.

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