Dates : du 6 au 11 juillet 2015
Lieu : Palais des Congrès
Rimini
ITALIE
Jeudi 9 juillet 2015
Il est un peu tôt en ce 4e jour de la FISM, mais la perspective d’avoir un après-midi presque libre pour enfin visiter cette FISM et voir peut-être une conférence me donne la pêche.
Vite en place pour le concours et peut-être que c’est aujourd’hui que nous aurons enfin un petit coucou de notre organisateur.
Cerise sur le gâteau, nous ouvrons cette complétion avec des amis français…
Zuk & Silhouette – France – Comedie Magique
Le numéro déjà bien connu de nos amis.
Ils semblent avoir trouvé la maturité de leur prestation qui fonctionne parfaitement et obtient un bon accueil public en cette heure matinale.
Toutefois, ce style de numéro laisse un peu les juges sur leur faim.
Comme le rappelait le président du jury lors de la réunion des juges avant la compétition, un numéro ne peut-être considéré dans la catégorie comédie que s’il fait rire et qu’il comporte suffisamment d’effets magiques.
Le problème est que dans le cas de Zuk & Silhouette le numéro comporte quelques effets magiques, mais s’il est amusant, il ne peut être vraiment qualifié de drôle.
Ce sont donc des points en moins dans l’escarcelle de nos amis. Peut-être ont-il aussi un peu souffert de la comparaison ; toujours possible ; avec quelques “anciens”: Vic et Fabrini, les frères Taquin…
En ce qui me concerne si j’avais été dans le panel, je leur aurais attribué une note de 63 points environ, ce qui les plaçait en possibilité d’obtenir un 3e prix suivant la décision des autres juges.
Pour cette compétition les juges apprécieront le numéro à hauteur de 62.11 avec une 9e place.
Den Den – Japon – Manipulation
Dans quelque temps, suivant l’avancée de ce journal, je publierai un article qui s’intitulera “Chronique d’une défaite annoncée”.
Mais en ce qui concerne Den Den nous aurions pu parler de chronique d’une victoire annoncée…
Mais il faut toujours se méfier des annonces !
Car si en effet et sans contestation Den Den nous propose un très beau numéro, il demeure à mon avis entaché de quelques défauts rédhibitoires.
Cet act se compose d’une très belle idée, les manipulations et apparitions d’origami, mais à côté de cela, on ressent à la vision du numéro une étrange impression de déjà vu.
J’avais déjà une cette sensation lors du Festival de Busan, l’année dernière, ou lors du championnat asiatique.
Je sais que souvent des juges lui ont parlé de la petite enveloppe rouge par exemple. Il n’a pas souhaité en tenir compte.
Alors si on ajoute le problème technique qui l’obligea à rester dos public pendant de longues minutes, on ne pouvait espérer le voir sur la plus haute marche du podium, personnellement la note inscrite dans mon carnet et que je pense être honnête : 60 points.
La décision finale des juges le classera en 13e place avec 61.56. Il ne pouvait espérer beaucoup plus.
Bond Lee – Chine – Hing Kong – Magie Générale
Une nouvelle fois, un asiatique, en magie générale, qui nous présente de la manipulation.
Il ajoute bien sûr à la fin du numéro une partie “dramaturgique”, la fabrication d’un bonhomme de neige miniature qui s’animera sous une – maintenant traditionnelle – tempête de neige.
Il y a un travail et une qualité certaine chez cette artiste, mais il lui faudra travailler encore pour nous rendre son concept lisible.
Pour l’instant je ne suis pas convaincu et je me contenterais d’une note de 58.
Elle sera de 59,33 pour le jury et une modeste 21e place.
Cela devait arriver, le rideau de scène qui par miracle avait enfin été réparé se coince à nouveau alors que l’artiste suivant commence sont numéro.
Agitation de l’équipe technique, on tente encore une fois pendant de longues minutes de débloquer le système sans succès.
Le président du jury demande 15 minutes de pause, afin de réparer le rideau et de permettre à l’artiste de se reconcentrer avant de reprendre une nouvelle fois.
Mais le stage manager en a décidé autrement – ce n’est pas la première fois qu’il fait fi des consignes pourtant explicites et sans appel du président du jury – il ordonne sans nous en prévenir la reprise du numéro, le problème est que le jury n’est pas en place, certains ayant profité de cette pause annoncée pour se rendre aux toilettes ou pour se dégourdir les jambes.
Nous n’avons d’autre choix que de stopper une nouvelle fois l’artiste qui est en train de commencer son numéro et qui totalement dans son monde, n’entends et ne voit pas nos signaux.
Le numéro s’arrête enfin, alors que le public qui n’a pas suivi le cours des événements commence à prendre le jury à partie.
Encore une fois, le non-respect des règlements, la non-communication entre l’équipe organisatrice et l’équipe FISM a provoqué une suite de défaillances techniques et organisationnelles graves – nous n’avions aucun moyen de communiquer avec la scène, si ce n’est par gestes ou par l’intermédiaire d’un talky walky avec la régie, mais celui-ci était très souvent hors service ou qui ne possédait pas d’auditeur à l’autre bout.
La FISM c’est avant tout le Championnat du monde et oser proposer une organisation aussi déficiente est une honte et un énorme préjudice pour les candidats qui ont investi énormément pour ces 10 minutes de compétition.
Cela ne doit plus jamais être possible.
Le concours reprend enfin et nous pouvons découvrir la 3ème entrée en scène de…
Vadim Savenkov – Russie – Comédie Magic
Vadim a une particularité, il est toujours imperturbable et vie en scène dans son propre monde.
Son numéro est rythmé par la petite chanson sans paroles qu’il chante tout en travaillant.
On aime ou on déteste et les avis sont souvent très tranchés. Personnellement j’adore, son univers à la Magritte, son décalage presque enfantin…
Ma fille, par exemple se penche vers moi et je souffle à l’oreille, je déteste ! C’est, semble-t-il, le cas dans la salle aussi, adhésion, répulsion.
Comme je suis très demandeur de ce type de personnage ma note sur mon carnet sera de 71, mais celle du jury atteindra seulement 63.22 avec une 7e place sur 11 candidats.
Je reste toutefois persuadé qu’il faut découvrir l’univers de ce magicien russe, il a des choses à nous dire et à nous montrer.
Miracle, divine providence merci, alléluia, Dieu est descendu jusqu’à nous pauvres travailleurs de l’ombre…
Le Grand, L’UNIQUO, le merveilleux, le fantastique, l’homme aux dents blanches et au sourire ravageur, Walter Rolfo himself, la star de la TV italienne a daigné s’approcher de notre modeste table pour nous serrer la main quelques secondes en déposant à nos côtés une petite barre en chocolat de la marque préférée des enfants.
Après 4 jour d’espoir notre cœur en est tout réchauffé…
Bon on arrête les conneries et on se concentre, la compétition continue.
Laurent Piron – Belgique – Magie Générale
C’est le seul sélectionné belge, il faut dire que les 7 clubs adhérents à la FISM de ce petit pays ne disposaient que de 2 places pour la compétition.
C’est donc Laurent qui aura la joie de défendre avec honneur le Royaume d’outre-Quiévrain.
C’est presque un numéro de Parlour Magic avec le décor en plus. Chop cup et balles mousses, toujours plus de balles mousse avant qu’elles finissent par recouvrir la scène tel un hommage à Tom Stone (voir photo ci-dessous).
Je lui imagine une place en milieu de classement 62 points.
Bien vu le jury le classera en 15e place avec 62 points.
Charly Mag – Espagne – Manipulation
On connaissait Charly pour son très beau numéro d’oiseaux en magie générale, 2e prix au congrès de Paris en 2010, lauréat des Anneaux Magiques en 2011 et Mandrake d’Or 2013…
Il revient cette fois-ci en manipulation, avec des cartes, des boules, une colombe (on ne se refait pas), mais surtout une gestuelle sophistiquée et très nettement exagérée par rapport à ce qu’il présente.
C’est curieux, pas forcément mauvais, mais très curieux.
À on avis il aura du mal à dépasser les 65 points, un niveau bas de 3e prix, qui dans une compétition FISM et dans la catégorie phare, ne lui laisse aucun espoir.
Impression confirmée avec une 9e place ce n’est pas trop mauvais et 64 points tout ronds.
Je n’ai pas réussi à faire de bonnes photos de ce numéro très chorégraphique, car le temps de réaction de mon petit appareil ne pouvait pas suivre les mouvements de l’artiste.
Ricky Chang – Chine – Taiwan – Magie Générale
Un sympathique serveur de bar nous fait apparaître verres et bouteilles de son menu, flying airborn et autres effets magiques…
C’est gentil, parfois réussi, mais un peu léger pour une compétition internationale.
Je note 52 points.
Le résultat final sera de 55.11 en 31e place.
BON LA PRESSION MONTE DANS LE CLAN FRANÇAIS RÉUNI EN BLOC POUR SOUTENIR…
Florian Sainvet – France – Manipulation
Je ne ferai pas de description, car chacun ici connaît son numéro, j’ai écrit sur mon blog un article intitulé “Chronique d’une défaite annoncée”, qui est le reflet de ce que je pense et ressens, toutefois ceci étant très personnel, n’a pas lieu d’être dans un compte-rendu.
Je peux noter un standing spontané de la famille, des amis, des supporters qui ont sans problème entrainé avec eux une partie de la salle et c’était justifié le numéro étant très commercial – cela devrait d’ailleurs se confirmer, avec les contrats d’après FISM.
Toutefois, comme il m’est difficile de parler franchement sans m’attirer les foudres des supporters de Florian – le sujet étant très sensible, comme j’ai pu m’en apercevoir à Rimini.
Voici le commentaire de Genii sous la plume de Craig Mitchell qui me semble assez juste
“Dressed in an LED style Tron costume – there were moments of amazing special FX and visual vanishes – but another person possibly taking himself too seriously.”
Mon carnet porte la mention 70-71 points et une place qui devrait se situer entre la 6ème et la 10ème, qui me semble conforme à ce que j’ai vu.
Le jury sera en dessous avec 62.11 au niveau des points mais avec une 10e place dans ma fourchette.
Je ne parlerai pas de “l’affaire Dany Cole” car les notes de mon carnet et celles du jury ont été prises avant que nous ayons connaissance de ce message et n’ont pas évoluées dans un sens ou un autre à la suite de celui-ci.
Arsène Lupin – Pologne – Magie générale
Arsène Lupin n’est pas un perdreau de l’année, même s’il semble toujours aussi séduisant en scène.
Il a une grande habitude de nos rendez-vous et nous présente un numéro sur le thème du miroir et du reflet.
Chaque objet ou personne qu’il présente devant son miroir se trouve matérialisé à l’identique ou presque.
Jusqu’à ce qu’il se dédouble lui même.
Une idée intéressante, mais qui souffre peut-être de la répétition.
62 dans mes griffonnages et une note jury de 63.22 en 13e place.
Huang Zheng – Espagne – Magie générale
À coup sûr une nouveauté très originale, l’artiste joue avec la soie et les effets d’un flux d’air sur les écharpes qui se déploient telles des lianes irréelles.
Subtilité la robe de Huang Zheng n’est pratiquement pas affectée par le souffle pourtant puissant.
Dommage d’ailleurs que parfois cela soit le cas, car l’illusion en est un peu coupée. Notons une disparition d’une très longue écharpe qui se volatilise littéralement dans le creux de la main.
Assurément un beau numéro, mais est-ce assez magique pour le jury ?
Je lui ai donné 69 points et le jury 69.44 et une très belle 6e place.
À noté que Huang Zheng est l’épouse de Juan Mayoral.
Chris Torrente “Vladirmir Volkoff” – France – Comédie – 2ème prix
C’est sans discussion un de mes coups de cœur de cette édition. Il faut dire que je n’avais jamais vu Chris en scène et que la surprise fut totale.
Le pitch est parfait comme les aime le metteur en scène allemand Eberhard Riese, une simple phrase que l’on peut écrire au recto d’un timbre poste “Un magicien classique est perturbé par l’intervention intempestive d’un chien agressif”.
C’est du cousu main, le travail de comédie et de mime est excellent, le timing parfait, les effets de surprises s’enchainent avec bonheur.
Bref, du plaisir… pour moi cela peut être un 1er prix : 81 points.
Un peu plus difficiles, les juges ne lui attribueront que le 2e prix, le premier n’étant pas attribué et la note de 76.44.
Chris est vraiment pour moi la révélation française de ce congrès, n’appartenant à aucune “chapelle”, il a suivi son chemin et n’a pas bénéficié à Rimini, la fête hexagonale que nous aurions pu attendre après son très beau 2e prix, mais l’attention était braqué sur d’autres préoccupations.
Dommage !
Je lui décernerais donc ma standing ovation personnelle et reconnaissance pour son talent.
Anson Lee – Chine Taiwan – Manipulation
“Been there, done that”, c’est l’expression anglaise choisie par Craig Mitchell sur Genii et qui malheureusement pour moi n’a pas équivalent aussi clair en français.
Je suis un peu fatigué de ces manipulateurs asiatiques parfaits, manipulant des cartes de couleur et enchainant les apparitions de bougies Fantasio, de foulards, de tout ce qu’il peut leur passer par la tête, cela sent le déjà vu et me donne une furieuse envie de me mettre au macramé.
Je n’ai même pas le plaisir de lui donner une mauvaise note, car tout cela est très bien fait, alors ce sera 69 sans conviction et dans tous les cas très loin du podium.
Même note exactement pour le jury (ils ne doivent pas aimer les cartes de couleur non plus) et 5e place, pas si loin que cela, mais heureusement pour la magie au pied des marches.
CY – République de Corée – Magie Générale
Quelques effets très forts pour ce numéro de colombes.
Une écharpe qui se transforme en colombe, on a visuellement l’effet d’un véritable morphing en réelle. Une boule de feu tournant autour du corps pour se transformer en oiseau…
Les spécialistes du genre ont apprécié.
Les lumières imposées par la réalisation ne nous ont pas permis d’apprécier comme il se doit le changement de couleur final, les colombes devenant rouges dans leur cage comme les gants et le foulard de l’artiste.
Quelques erreurs et problèmes de prises ou de charges font baisser la note, ce sera un 69 pour moi (tiens c’est le deuxième à la suite).
68,78 pour le jury et 7e place, juste devant Gérald le Guilloux.
Oh Hyun Seong – République de Corée – Manipulation
Bon, il nous a mis ses plus belles baskets, sa casquette à l’envers, sa veste noire pleine de poches et de flaps et sur le thème du DJ, il manipule… des CD.
N’auriez vous pas l’envie de passer à un autre numéro ?
58 et c’est bien pour payer le voyage, mes oreilles souffrent encore de la musique assourdissante et répétitive.
Une note de 58.89 pour le jury – 15e place
Duet Samuylov & Ageeva – Russie – Magie Générale
Les soirées d’hiver sont longues et froides en Russie, alors pour s’occuper on fait de la couture et l’on crée un numéro de “Quick Change”, celui-ci se passe à la réception d’un hôtel, un thème sur les vacances qui en vaut bien un autre après tout.
55 points spaciba bolchoie.
54,33 et 32ème place pour les juges.
Dasvidania…
Simon Almers – Suède – Magie Générale
L’idée de base est sympathique, une visite dans une boutique d’antiquités.
Mais c’est là que les choses se gâtent, car passé l’idée, on ne sait plus où va l’artiste, il fait des effets, mais cela ne fait pas avancer une dramaturgie inexistante.
Une bonne idée qui reste en plan… Dommage.
54 points et plein de regrets, car le personnage est intéressant.
Le jury le placera en 34e place avec 53,89
Hector Mancha – Espagne – Manipulation – 1er prix – Champion du Monde Stage Magic
Un drôle de “va-nu-pieds” au physique d’oncle Fester dans la Famille Adams, découvre un billet et commence à rêver à la fortune.
Le papier monnaie se matérialise entre ses doigts.
Ses longs bras nus décrivent une chorégraphie toute en lenteur et la magie opère.
Puis comme tous les rêves, les billets retournent au néant ou plutôt s’envolent vers les cintres.
La salle est debout, nous avons rencontré notre nouveau Champion du Monde, à cet
instant cela ne fait déjà plus de doute.
86 points niveau d’un grand prix, c’est bien le minimum.
1er prix et 83,33 pour le jury
Il sera comme nous le pensions Champion du Monde de Magie de Scène.
The Grand Carlini – Espagne – Magie Générale
Une petit magicien-marionnette réalise sur les écrans son grand numéro.
C’est du beau travail de… marionnettiste.
Mais suffit-il que la marionnette fasse de la magie pour pouvoir prétendre à participer au Championnat du Monde de Magie.
Doit-on juger l’artiste au bout de fil, ou le pantin ?
58 points pour moi.
60,22 pour le jury – 18e place – je suis dubitatif, les arts annexes sont-ils désormais autorisés à la FISM ?
Lukas – République de Corée – Manipulation – 2ème prix
Est-il nécessaire de vous présenter à nouveau Lukas que vous avez au moins vu au Plus Grand Cabaret du Monde de Patrick Sébastien.
C’est de la manipulation à la coréenne, lente, dramatique, parfaite…
Avec sur le visage une douleur indicible…
Ce garçon doit avoir mis en terre la moitié de sa famille, les cousins et les voisins de son quartier, hier soir, pour avoir l’air aussi triste.
C’est un favori et il le justifie même si je ne suis pas un fan absolu : 81 points.
C’est un deuxième prix avec 79,11 sur la price list.
Voilà c’est la fin de la 4e session de magie de scène. Cet après-midi, j’ai juste la délibération du jury de close-up…
Je vais enfin pouvoir visiter la foire aux trucs et profiter peut-être d’une conférence. Peut-être aussi l’occasion de rencontrer quelques copains, que je n’ai fait qu’entre apercevoir de loin.
Hélas, après le repas, dans une salle de délibération improvisée, car les organisateurs du congrès n’ont même pas daigné nous fournir un lieu préparé pour cela.
Pas d‘imprimante en état de marche, rien, seulement des tables et des chaises et encore je comprendrai très vite que nous avons de la chance, les juges de scène n’auront pas le plaisir d’avoir une table pour s’installer normalement et devront poser leurs notes sur leurs genoux.
Je disais donc hélas, car c’est une délibération qui ne durera pas moins de 3h45 auquel je devai participer.
À la sortie les conférences sont terminées, la foire aux trucs close et nous devons vite trouver quelque chose à manger avant le gala du soir.
Du gala je ne dirai pas grand-chose, car je n’en ai pas gardé beaucoup de souvenirs. De plus, la fatigue se fait de plus en plus sentir et je manque de concentration en soirée. Mais il me semble que c’était un beau gala…
Récupération de ma valise que je déteste de plus en plus et retour à l’hôtel. Mes yeux se ferment déjà. Je n’ai encore pas pu participer à un after.
(à suivre)
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