Il est temps de dire deux mots à propos du trac qui peut paralyser l’artiste le mieux préparé.
Selon ses manifestations, il peut provoquer des catastrophes chez les manipulateurs.
Bouche sèche, transpirations abondantes, bégaiements, perte de mémoire, tremblements… tout y passe.
Et pourtant, quand il faut y aller …
Chacun a sa recette, voici la mienne.
Pendant des années, j’ai tremblé comme une feuille à chaque première partie de spectacle : j’étais incapable de tenir un verre à pied et de le remplir avec une bouteille.
Puis le calme venait et les gestes étaient plus assurés.
Concentration, relaxation, alcool, répétitions à outrance… rien ne fonctionnait.
Jusqu’au jour où j’ai décortiqué chaque prestation et constaté que le calme arrivait systématiquement après la présentation du tour des 3 cordes. Ce tour est le premier que j’ai su faire. Je le travaille et le pratique depuis plus de 20 ans. Les gestes sont automatiques, le résultat est garanti.
Pendant toutes ces années, j’ai construit des programmes en plaçant cet effet vers le milieu de la première partie.
Depuis, je le place systématiquement au tout début. Les tremblements ont disparu – pas le trac.
J’ai appris par la suite que ce que j’avais découvert était un des concepts de la Programmation Neurolinguistique (PNL) ; l’ancrage.
Il consiste à identifier une situation vécue où l’on se sent bien et d’essayer de la reproduire dés qu’un stress important survient.
Cette technique est beaucoup employée par les entraîneurs sportifs pour permettre à leurs athlètes de s’extraire de leurs soucis avant une compétition.
Si vous souffrez, comme moi, d’effets dévastateurs du trac, recherchez un tour, une situation, une phrase qui vous mette en confiance, et attaquez par cela.
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