Tous les magiciens savent que les tours les plus difficiles d’exécution ne sont pas nécessairement les plus prisés par l’auditoire.
En effet, le public, en général, ne connaît pas le niveau de difficulté d’un tour et porte donc son appréciation sur l’émotion que dégage un numéro : mystère, surprise, enchantement, rire, humour, mélancolie, romantisme sont toutes des émotions qui peuvent être véhiculées.
Toutefois, il est intéressant de constater que chacun des spectateurs privilégie un sens plutôt qu’un autre et est rejoint à travers le sens qu’il privilégie.
On constate alors que certains spectateurs sont plutôt visuels, d’autres auditifs et d’autres kinesthésiques (les sensations, le toucher).
Il est donc important que lors de sa performance, le magicien tienne compte du facteur visuel, du facteur auditif et du facteur kinesthésique pour rejoindre individuellement les spectateurs.
Mais c’est d’abord lors de la construction de sa routine (chaque routine est une histoire que l’on raconte) que l’on doit porter une attention soutenue à chacun de ces facteurs :
Le facteur visuel représente les costumes, l’éclairage, les accessoires de scène, la propreté et la présentation du matériel, les couleurs, les angles de présentation et les surprises visuelles.
Le facteur auditif représente le ton de la voix, le choix du vocabulaire, la qualité du son, la pertinence et le choix de la musique et les surprises auditives.
Le facteur kinesthésique représente l’émotion dégagée, le toucher, les sensations, les surprises émotionnelles crées par le scénario, le visuel et le son.
Hé oui ! Chaque spectateur privilégie un sens plutôt qu’un autre et a sa façon bien à lui d’apprécier le spectacle.
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