Samedi 22 février 2003, 18h00. Après avoir transporté le matériel, avoir failli resté coincés dans un mini-ascenseur et avoir vérifié le matériel pour le spectacle de gala (La malle de Kevin JAMES d’où sort Arturo), c’est l’heure d’un bon café… et de l’interview
!
Quelle est l’image que tu as du magicien ? Qu’est-ce qui le caractérise ?
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Kevin : D’abord, je pense que la passion est importante. Tout ce que l’on fait dans la vie doit être fait avec passion. Sans passion, il n’y a pas de raison d’être.
Ensuite, je crois que le magicien est, ou doit être, celui qui ouvre l’esprit des spectateurs. Il leur montre une vision, une approche différente du monde, et avec sa propre présentation.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un magicien débutant ?
Kevin : Lire. Lire les livres de magie ; tous les livres de magie. Avec un appétit féroce. Qu’il les dévore.
Et aussi d’écrire TOUTES ses idées, absolument toutes, même si elles lui semblent inutiles sur le moment. Car on ne sait jamais ce qu’elles peuvent devenir. Et les écrire permet de ne pas les oublier.
Quand as-tu commencé la magie, et quel a été ton premier tour ?
Kevin : J’ai commencé la magie à l’âge de dix (10) ans, avec un jeu Svengali que l’on m’avait offert à Noël. Quant à la scène, j’ai commencé avec une Boule Zombie.
Arturo : Je suis dans le milieu de la magie depuis sept (7) ans, et je suis comédien depuis 18 ans. J’étais un ami d’Antonio, le premier assistant de Kevin. Nous travaillions ensemble.
Comment vois-tu l’évolution de la magie, avec internet notamment ?
Kevin : Internet est ambivalent, tout dépend de l’utilisation que chacun en fait. J’aurais aimé l’avoir quand j’étais plus jeune, et aujourd’hui je me demande comment je pouvais vivre sans avant. Internet permet de communiquer des idées et de l’information, c’est un outil formidable, mais les livres restent pour moi le moyen le plus authentique d’apprendre la magie.
Vous avez parcouru le monde tous les deux, quel est le plus beau pays à vos yeux ?
Kevin : Nous avons visité quarante (40) pays. Le pays que je préfère, c’est le Brésil. Et j’aime beaucoup le Crazy Horse, à Paris. J’aime beaucoup la France car j’y suis né. J’ai passé les deux premières années de ma vie à Toul. Mes grands-parents maternels étaient français.
Arturo : J’aime beaucoup la Tunisie et l’Afrique du Nord.
Kevin : Mais je crois que le plus beau pays, c’est son propre pays. There’s no place like home !
Et le meilleur public ?
Kevin : Les Espagnols et les Argentins sont très chaleureux.
Arturo : Les Tunisiens et les Africains aussi !
Kevin : En Chine, les spectateurs sont très calmes, très réservés. Ils n’applaudissent pas. A Monaco, c’est souvent difficile aussi, car les gens sont très riches. Je me souviens d’un spectacle une fois, où ils avaient un peu applaudi. En sortant de scène, dans les coulisses, on me dit que c’était absolument génial que j’aie réussi à les faire applaudir !
Arturo, ton impression sur le fait de travailler avec Kevin ?
Arturo : Travailler avec Kevin, c’est comme travailler avec un membre de ma famille. On se comprend, nous sommes de véritables amis, c’est un honneur pour moi de travailler avec lui.
Avez-vous une phrase fétiche, un motto tous les deux ?
Kevin : Essaie toujours d’être original.
Arturo : Be yourself. (sois toi-même). Don’t be shy.
Des projets dans l’immédiat ?
Kevin : La semaine prochaine, on enregistre une émission du plus grand cabaret du monde avec Patrick Sébastien. J’y présenterai une nouvelle surprise.
Et la surprise, il l’a présentée au spectacle de gala le Dimanche soir… une totale Kevin JAMES, à ne manquer sous aucun prétexte.
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