Texte pour routine de type Sam the Bellhop de Gérard BAKNER

Date : Juin 2003
Niveau : 1/3
Genre : Micromagie
De l’auteur :
– Divers Comptine pour un ballon
– Dvd Esoteric
– Livre ‘Magie Enfantine’
– Livre ‘Magie Enfantine’
– Livre Magie Esotérique Gerard Bakner VOL. 3
– Livre Magie Esotérique Gerard Bakner VOL.2
De Bill MALONE :
– Dvd Malone Meets Marlo #4
– Dvd Greater Magic Video Library Vol 44 Restaurant Magic

Voici, un texte (en français), pour une routine du type « Sam the Bellhop » de Bill MALONE.

Faites-en bon usage…
Attention, il ne suffit pas d’apprendre par cœur le texte. Le timing est important…

« Lui était valet de chambre (valet de trèfle), elle, dame de compagnie (dame de carreau). Ils vivaient ensemble dans un deux-pièces (deux de trèfle) au cinquième étage (cinq de cœur) d’un immeuble tout neuf (neuf de trèfle).

Ils s’étaient connus lors d’un cinq* (cinq de carreau) à sept (sept de cœur) dans la ville de Sète (sept de trèfle) mais faisaient les trois huit (huit de carreau, huit de trèfle, huit de cœur) dans la ville de Troyes (trois de trèfle).

Lui se déplaçait souvent en 4×4 (quatre de trèfle, quatre de pique), elle, se déplaçait toujours en deux chevaux (deux de carreau).

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Lui était toujours sur son … (dix de cœur*, dix de trèfle, dix de carreau) un, deux, trois… trente et… un (as de trèfle) : le costume trois pièces (trois de pique), la paire de chaussettes (sept de pique), la chemise à carreaux (neuf de carreau).

Elle était vêtue, elle, comme l’as de pique (as de pique) et neuf (neuf de pique) fois sur dix (dix de pique), avait mal au cœur (as de cœur), rendait son quatre heures (quatre de cœur) en haut du grand huit (huit de pique)
Ils eurent… (valet de cœur*, dame de trèfle, valet de carreau, dame de cœur, valet de pique)… cinq enfants, les cinq (cinq de pique) doigts de la main.

Lui était petit, pas plus haut que trois (trois de cœur) pommes, faisait du vélo, de la petite reine (dame de pique), souvent dans les côtes, passait la cinquième (cinq de trèfle).

Elle avait un chat, un chat à neuf (neuf de cœur*) queues et chaussait souvent des bottes, des bottes de sept (sept de carreau) lieux.

Pas de ménage à trois (As de carreau, trois de carreau)… A … 3 … à la six-quatre-deux (six de trèfle, quatre de cœur, deux de cœur).

Il l’appelait Sissi, son impératrice. Un amour pudique : qui s’y frotte, s’y pique. Pas de ménage à trois, à la six-quatre-deux.

Ils vivaient ensemble, ensemble tous les deux, vivaient comme des rois, ils étaient heureux… »  Je termine par une pseudo-fioriture des 4 rois qui apparaissent en même temps.

Je pense qu’il faut à chaque nouveau paragraphe, effectuer un faux mélange (du type faux mélange à dégagement) ou une série de fausses coupes sur table.

Les cartes nommées seront posées faces visibles, les unes sur les autres sur la table.

Pour les rois, vous pourrez les placer auparavant à différents endroits du jeu (voir astérisques *) et avant chaque roi, vous retournerez sur le jeu la carte précédente.

En posant cette carte sur la table, vous emporterez (en même temps) le roi sous celle-ci.

A la fin de la routine, vous effectuerez un ruban dos visibles : les quatre rois apparaîtront alors faces visibles.

Préparation

Je positionne un roi noir sur le jeu et un roi rouge sous le jeu.
Le valet de cœur est une carte courte.
Je l’utilise pour donner le restant du jeu à couper au spectateur avant la distribution des cinq cartes « enfants » et je rétablis la coupe.

Au départ je fais un ruban faces visibles du jeu (le roi rouge est la carte la plus visible).

J’effectue une double coupe, en faisant passer le roi noir sous le jeu, tout en retournant le jeu dos visibles. Je fais une fausse coupe «révolution française» de Jean-Pierre VALLARINO : on voit que la carte du dessous a changé. Je retourne le jeu dos visibles et je fais une fausse coupe du tricheur « monter à l’échelle » sur table en 3 paquets. Le jeu semble avoir été « mélangé » et « coupé » plusieurs fois.

Puis je commence mon histoire…
Je pencherais plutôt pour une version sans mélange continuel (contrairement à ce que j’ai écrit précédemment), sauf à un moment (d’où le pourquoi de la carte courte) car j’ai peur qu’un trop plein de mélanges nuise au rythme de l’histoire.

A certains moments de l’histoire, je passe les cartes doucement, à d’autres moments, je marque une pause et à d’autres encore je passe les cartes beaucoup plus vite pour créer un effet comique.

Je ne recherche pas forcément quelque chose de magique mais plutôt quelque chose d’amusant voire de « reposant » au milieu d’un spectacle de close-up qui, lui, serait beaucoup plus magique.
Cependant je ne suis pas pour une version ou l’on imaginerait l’histoire en fonction des cartes retournées comme dans celle de Michael AMMAR.

Dans ce genre de routine, je pense que le public n’est pas dupe que le jeu est classé, c’est pourquoi je ne souhaite pas trop insister sur des mélanges qui finalement ne prouveraient rien.

Quelques exemples de présentation

Pour les trois « 8 », je les distribue sans rien dire puis je les remontre du doigt en précisant « les trois 8 ». Ainsi, on voit les cartes sans comprendre et c’est seulement en annonçant le chiffre « 3 » qu’on comprend le pourquoi des « 8 ».

Pour les « enfants », je distribue les cartes en jouant le côté « ça ne va pas s’arrêter ! » puis j’annonce qu’il s’agit des enfants.

Je retourne ensuite un « 5 » pour montrer que c’était bien prévu.

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